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Le Comportement social

Publié le 01/03/2012

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Se comporter, c'est agir et parler d'une certaine façon selon les interlocuteurs auxquels on s'adresse, c'est adopter et accepter une certaine conduite partagée par tous. Les règles de ces comportements font l'objet de codes dont certains sont innés d'autres acquis....

« l'esprit.

Or nos conduites résultent d'une action où l'individu est toujours lié au tout et chacun subit l'effet de chacun .

Les activités humaines sont un entrecroisement de comportements aux hiérarchies mobiles.

L'instinct est un comportement qui n'a pas besoin d'être appris.

De nombreuses activités sont considérées du domaine de l'instinct: la fuite, l'affirmation de soi, les comportements parentaux, le jeu, la sociabilité, l'avidité et l'agres­ sivité .

Toutes ces caractéristiques sont partagées par d'autres animaux vivant en groupe.

Quand on tenta, en 1925, de dresser une liste exhaustive de ces comportements humains, on s'aperçut qu'il était absurde de vouloir catégoriser toutes les activités humaines de cette manière, car la liste recensait plus de 5000 instincts différents! Une recherche plus récente sur les comporte­ ments, menée tant sur des hommes que sur des animaux, établit que, en situation d'interaction, certains modèles de comportement résultent d'une réponse à différents phénomènes, pri­ maires et impérieux : les pulsions.

Selon cette étude, le but de tout comportement social serait en fait la satisfaction de ces pulsions.

Les pulsions Pour un psychologue, une pulsion est un acte destiné à réduire un état de tension intérieur .

C'est l'existence de ce stimulus qui pousse une personne à vouloir éliminer ou échapper à une situation qui semble la menacer.

À partir de ce constat, il a été possible aux psychologues du comportement de mesurer les pulsions physiques et ainsi de mieux les connaître.

Ils ont découvert qu'elles sont caracté­ risées par une activité électrique du système ner­ veux, dont l'origine provient de l'hypothalamus situé dans le cerveau.

Lorsque l'émotion est importante, cette stimulation s'accompagne d'une augmentation de la pression artérielle, de salivation et de transpiration.

Cet ensemble de phénomènes signale que le corps augmente ses capacités d'adaptation et de réaction.

Un exemple de ce type de pulsions est la réponse à «combattre ou fuir? ».

Quand une per­ sonne est en colère ou effrayée, le taux d'adréna­ line qui se déverse dans son système sanguin est plus important qu'à l'accoutumée.

L'adrénaline .l Aucun doute A possible sur l'émotion exprimée parce bébé! Ses pleurs sont sûrement des larmes de colère.

La crispation du visage, les yeux clos et le poing serré sont des gestes instinctifs de colère.

est une hormone qui provoque des changements importants dans le corps.

Le comportement adopté dans ces cas-là est de trois types : le stimu­ lus-réponse , l'interférence active et l'orientation­ réaction.

Tous s'accompagnent de battements précipités du cœur, d'une augmentation sensible de la pression artérielle et d'une production de glucose nécessaire au corps pour fournir un effort immédiat.

Ainsi la personne est mieux armée pour affronter une situation menaçante.

Les animaux ont les mêmes réactions que les humains : cela leur permet de riposter à l'attaque d'un ennemi, ou bien de s'enfuir et d'éviter l'affrontement.

Chez les humains, la menace ne sera pas nécessairement physique, et pourtant la réponse sera la même.

L'étude de ces pulsions physiologiques a mené les psychologues à une meilleure compré­ hension du comportement des gens en situation de besoin physique, mais elles n'expliquent pas complètement les pulsions qui résultent de besoins psychologiques.

Les besoins Alors que certains besoins humains, comme la faim, la soif, le sommeil sont dus à des demandes d'ordre physiologique, d'autres sont d'origine sociologique.

Ces besoins peuvent être définis comme des pulsions sociales, ou encore selon d'autres théories, comme des besoins sociaux.

De nombreux besoins sociaux ont été recen­ sés et largement étudiés, autant chez l'homme que chez l'animal.

Ainsi, la dépendance englobe le besoin de protection, de soumission et de direction, particulièrement chez les personnes soumises à une autorité.

De la même manière, le besoin d'appartenance sociale correspond au .l Enfants des iles Matawi, en Indonésie.

a Le besoin de contacts physiques rapprochés est appelé besoin d'affiliation.

Bien que ressemblant à la pulsion sexuelle, il en diffère cependant et on l'observe plus souvent chez les enfants qui sont moins inhibés que les adultes.

besoin de se sentir apprécié des autres et d'être physiquement proches d'eux.

Parallèlement, il existe le désir personnel d'être accepté, recon­ nu, considéré et aimé.

Le beSoin d'estime de soi et d'identité correspond au souhait et à la néces­ sité d'être respecté par les autres, en tant que personne unique.

Le comportement acquis Alors que certains comportements sont instinctifs ou innés, et que d'autres sont le résultat de pul­ sions ou de besoins d'amélioration de la position individuelle dans la hiérarchie sociale, la plus grande part des interactions sociales est apprise .

La première interaction sociale d'un nou ­ veau-né a lieu avec sa mère.

Dès ses premiers jours, le bébé apprend à répondre à l'affection.

Si les nourrissons sont privés de stimulation phy­ sique ou de soins pendant une longue période, ils peuvent tomber malades.

Cette forme de pri­ vation émotionnelle peut avoir des séquelles graves.

Afin que ses besoins soient satisfaits une personne recherchera les conditions et les cir­ constances qui lui offriront la plus grande stabili­ té possible et la meilleure protection.

Son com­ portement tendra à organiser son environne­ ment afin de parvenir au maximum de sécurité, de confort et de certitude.

Cette recherche du bien-être commune à tous est acceptée par l'ensemble de la société.

On la désigne sous. »

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