Devoir de Philosophie

Le Cas d'Anna O. de Freud

Publié le 24/07/2012

Extrait du document

freud

Deux changements notables justifient cette période distincte. Anna O. revit jour pour jour les événements s’étant produits un an auparavant. Le second changement réside dans le contenu de la « talking cure «. En effet, c’est la patiente elle-même qui suggère à Breuer ce principe. Bertha signifie au médecin l’intérêt de formuler ses symptômes puis de remonter à leurs origines. Bertha raconte toutes les manifestations d’un symptôme selon une chronologie inversée. De date en date, elle remonte le fil du temps jusqu’à la genèse des troubles. Lorsque la première manifestation est évoquée, le symptôme disparaît . Et c’est elle qui avait donné à ce procédé le nom bien approprié et sérieux de « talking cure « et le nom humoristique de « chimney sweeping « (ramonage). En juin 1882, la patiente annonce que sa maladie fût liquidée et J. Breuer interrompe officiellement son traitement. Breuer précise qu’ Anna O. a guéri de son hystérie en évoquant la cause première de ses symptômes et qu’au terme d’un temps assez long, elle retrouve son équilibre psychique. Ce n'est que six ans plus tard que son état commença à s'améliorer. 

freud

« J.

Breuer était obligé de partir en voyage.

Bertha refuse de s'alimenter pendant son absence.

La jeune femme est en proie à des hallucinations entrecoupées de crisesd'angoisse.

Manifestant des tendances suicidaires, elle est transférée dans une maison de campagne des environs de Vienne le 7 juin 1881.

J.

Breuer lui rend visitetous les trois ou quatre jours et le retour au calme est manifesté après trois jours d'intense agitation.

Breuer soignait sa patiente par la narration, sous hypnose.

Bertharacontait tout les événements traumatiques survenus dans son passé ou durant les trois de son absence.

Ce cas fut à l'origine de ce que l'on appellera « la talking cure» (cure par la parole) ,puis « la méthode cathartique ».Plus tard elle s'occupa de quelques malades indigents, ce qu'il lui fut très utile.

Et son état s'améliore progressivement.Ces occupations accompagnées d'un traitement médical se révèlent salutaires et Bertha revient à Vienne en automne avant de rechuter en décembre 1881. D) Suppression progressive des troubles et des phénomènes :Nous entrons alors dans la quatrième phase de la maladie qui court de décembre 1881 à juin 1882.Deux changements notables justifient cette période distincte.

Anna O.

revit jour pour jour les événements s'étant produits un an auparavant.

Le second changementréside dans le contenu de la « talking cure ».

En effet, c'est la patiente elle-même qui suggère à Breuer ce principe.

Bertha signifie au médecin l'intérêt de formuler sessymptômes puis de remonter à leurs origines.Bertha raconte toutes les manifestations d'un symptôme selon une chronologie inversée.

De date en date, elle remonte le fil du temps jusqu'à la genèse des troubles.Lorsque la première manifestation est évoquée, le symptôme disparaît .

Et c'est elle qui avait donné à ce procédé le nom bien approprié et sérieux de « talking cure »et le nom humoristique de « chimney sweeping » (ramonage).En juin 1882, la patiente annonce que sa maladie fût liquidée et J.

Breuer interrompe officiellement son traitement.Breuer précise qu' Anna O.

a guéri de son hystérie en évoquant la cause première de ses symptômes et qu'au terme d'un temps assez long, elle retrouve son équilibrepsychique.

Ce n'est que six ans plus tard que son état commença à s'améliorer. Après sa guérison Anna O.

mènera des luttes contre l'exploitation de la femme qui feront d'elle une illustre figure du mouvement féministe en Europe. 3- Freud et le cas d'Anna O.

:En novembre 1882, Breuer, qui connaissait Sigmund Freud depuis 1880, lui conta le cas de sa patiente, ce qui inspira énormément ce jeune médecin.Freud, qui n'a personnellement jamais connu Bertha Pappenheim en tant que patiente, il a présenté son cas en évoquant les étapes par lesquelles a passé sa maladie etla thérapie que Breuer a utilisé pour la guérir, en refusant cette dernière, par l'abandon de l'hypnose et le remplacement de celle-ci par la catharsis** puis par lesassociations libres des idées la psychanalyse est bien devenue une méthode autonome.Freud a donné plus d'importance aux troubles que présentait Anna o en les reliant à leurs origines, qui se présentait par un sentiment profond non exprimé (de dégoût,d'angoisse, de peur ou autres).Freud a remarqué que ce n'est qu'en souvenant d'une scène traumatique que la malade commence à avoir quelques manifestations en voici quelques exemples :- Refus de boire : une fois où elle s'était rendue visite à sa gouvernante, elle l'a vu donner boire à son chien de son verre.

Mais elle n'a rien dit par politesse.- Troubles de la vue : la malade les yeux pleins de larmes, était assise auprès du lit de son père, lorsque celui- ci lui demanda tout à coup qu'elle heure il était.

Leslarmes l'empêchaient de voir clairement ; elle fit un effort, mit la montre tout près de son œil et le cadran lui apparut très gros ; puis elle s'efforça de retenir ses larmesafin que le malade ne les voie pas.- Paralysie et anesthésie de la main droite et du bras : assise au chevet de son père malade, le bras posé sur le dossier de la chaise, elle tomba dans un état de demi-rêve et vit qu'un serpent noir sortait du mur s'approchait du malade pour lui mordre, elle essaya de le chasser mais elle ne parviendra pas son bras était paralysé etlorsqu'elle le regarda, ses doigts ont été transformé en serpents avec des tête de mort. ** La méthode cathartique est une décharge émotionnelle libératrice, liée à l'extériorisation du souvenir d'événements traumatisants et refoulés…- Troubles de langage (elle ne parlait, ni comprenait que l'anglais) : lorsque le serpent est disparu, pleine d'angoisse elle voulait se mettre à prier, la parole lui manqua.Elle ne put s'exprimer qu'en retrouvant enfin une poésie enfantine anglaise…- Toux nerveuse : Bertha souffre de terribles crises de toux semblables à celles de la tuberculose, et c'était la maladie qui a entrainé la mort de son père. Pour Freud ces symptômes ne sont que les marques du souvenir qu'elle a conservé de la maladie et de la mort de son père, d'autre part, il a constaté que les souvenirsqui présentent un affect non réalisé sont convertis sous formes de symptômes physique, ce qui l'a appelé « hystérie de conversion ».Donc pour tirer une conclusion :Freud affirme « les hystériques souffrent de réminissances.

Leurs symptômes sont les résidus et les symboles de certains événement (traumatiques) ».la ou il y a unsymptôme, il y a aussi amnésie un vide, une lacune dans le souvenir, et, si l'on réussit à combler cette lacune on supprime par là même le symptôme. Alors la mise de la première pierre de la psychanalyse freudienne a été avec cette patiente fascinante Anna O et a l'aide du médecin joseph Breuer qui a pris son casen charge.

D'ailleurs Freud a mentionné en plusieurs occasions que ce n'était pas à lui seul que revient le mérite de la mise en monde de la psychanalyse.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles