Lacan Jacques Marie Psychiatre et psychanalyste français
Publié le 01/04/2019
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Lacan Jacques Marie
Psychiatre et psychanalyste français
* 13.4.1901, Paris + 9.9.1981, Paris Elève de Clérambault, il soutient, en 1932, sa thèse de médecine : \"De la psychose paranoïaque dans ses rapports avec la personnalité\". En même temps, il fréquente les surréalistes et Georges Bataille. Président de l'Institut de psychanalyse après la démission de Nacht, il démissionne à son tour et fonde la Société française de psychanalyse. La demande d'affiliation de cette dernière à l'International Psychoanalytic Association (IPA) n'est acceptée qu'au prix de l'exclusion de Lacan. Il fonde alors en 1964 l'Ecole freudienne de Paris. La dissolution par Lacan, en 1980, de l'Ecole freudienne sanctionne un éclatement de l'institution psychanalytique en France. On voit que la place de Lacan dans l'appareil institutionnel, à la marge ou dans l'exclusion, est proportionnellement inverse à son influence dans le champ de la production intellectuelle française, où, entre les années soixante et quatre-vingt, il contribue à l'élaboration des interrogations essentielles concernant la théorie et la clinique analytiques, son épistémologie, les articulations avec les sciences humaines, dont la linguistique, l'anthropologie, la philosophie, etc. L'enseignement de Lacan, essentiellement oral - il tient un séminaire hebdomadaire, retranscrit seulement partiellement -, se définit comme un retour à Freud, une relecture radicale et épurée de l'idéologie thérapeutico-adaptative (l'individu doit adhérer aux normes), lecture qui s'ancre dans l'hypothèse de l'inconscient structuré comme un langage. Fonction structurante du code symbolique, fonction de la parole comme garantie de l'existence du sujet, c'est dans ce double registre que Lacan exploite le lien entre l'inconscient et la langue.
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Powered by TCPDF (www.tcpdf.org)Lacan Jacques Marie , 1901-1981, né à Paris, psychiatre et psychanalyste français.
Élève
de Clérambault, il soutint en 1932 sa thèse de médecine : De la psychose paranoïaque dans
ses rapports avec la personnalité .
En même temps, il fréquentait les surréalistes et Georges
Bataille.
Président de l'Institut de psychanalyse après la démission de Nacht, il démissionna à
son tour et fonda la Société française de psychanalyse.
La demande d'affiliation de cette
dernière à l'International Psychoanalytic Association (IPA) ne fut acceptée qu'au prix de
l'exclusion de Lacan.
Il fonda alors en 1964 l'École freudienne de Paris.
La dissolution par
Lacan, en 1980, de l'École freudienne sanctionna un éclatement de l'institution
psychanalytique en France.
On voit que la place de Lacan dans l'appareil institutionnel, à la marge ou dans l'exclusion,
est proportionnellement inverse à son influence dans le champ de la production intellectuelle
française, où, entre les années soixante et quatre-vingt, il a contribué à l'élaboration des
interrogations essentielles concernant la théorie et la clinique analytiques, son épistémologie,
les articulations avec les sciences humaines, dont la linguistique, l'anthropologie, la
philosophie, etc.
L'enseignement de Lacan, essentiellement oral – il tenait un séminaire
hebdomadaire, retranscrit seulement partiellement –, se définit comme un retour à Freud,
une relecture radicale et épurée de l'idéologie thérapeutico-adaptative (l'individu doit adhérer
aux normes), lecture qui s'ancre dans l'hypothèse de l'inconscient structuré comme un
langage.
Fonction structurante du code symbolique, fonction de la parole comme garantie de
l'existence du sujet, c'est dans ce double registre que Lacan a exploité le lien entre
l'inconscient et la langue.
Les contributions de Lacan.
La première porte sur le « stade du miroir » (congrès de Marienbad, 1936) : l'enfant entre
6 et 18 mois perçoit dans le miroir et dans le regard de l'autre une image anticipée de son
unité corporelle.
Cette expérience « jubilatoire », avec sa dimension d'aliénation imaginaire,
constitue la première ébauche du moi.
La disjonction entre imaginaire et symbolique est
aussi le passage de la relation duelle à une relation triangulaire, l'accès à la loi et
l'assomption de la subjectivité.
En 1953, dans le rapport du congrès de Rome, Fonction et
champ de la parole et du langage en psychanalyse , Lacan définit l'analyste comme
praticien de la fonction symbolique ; l'écoute analytique est écoute de la parole : « C'est
une ponctuation heureuse qui donne du sens au discours du sujet » ( Écrits ).
Lacan définit
le moment œdipien comme l'entrée pour le sujet dans l'ordre symbolique, le passage du
manque au désir : « C'est l'assomption de la castration qui crée le manque dont s'institue
le désir [...].
Le désir reproduit la relation du sujet à l'objet perdu » ( ibid. ) ; objet perdu
que Lacan appelle l'« objet a », objet dans le réel, à distinguer de la réalité.
On retrouve ici
les termes de la partition lacanienne du réel, du symbolique et de l'imaginaire.
La structure
psychotique relève pour Lacan de la forclusion du « Nom-du-Père », de l'impossibilité pour
le sujet de s'inscrire dans l'ordre du symbolique, de l'impossibilité de passer d'une relation
duelle aliénante et figée à une relation triangulaire.
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Les corrélats
Dolto Françoise
imaginaire
inceste
inconscient
lettre
linguistique
Minotaure
psychanalyse
sexualité
structuralisme
Les livres
Lacan Jacques, page 2771, volume 5.
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