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LA PSYCHANALYSE : La censure

Publié le 02/10/2013

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De nos jours, le Conseil Supérieur de l' Audiovisuel, CSA, surveille les productions audiovisuelles. Il incrimine souvent un peu rapidement les programmes violents en repérant un lien parfois contestable entre la violence médiatique et la criminalité effective des adolescents ... Mais la recherche toute récente d'une «puce« antiviolence venue du Canada souligne à l'évidence la difficulté à définir une échelle de violence - en fonction de quel critère, lié à tel ou tel état de la culture, du comportement individuel, etc. peut-on considérer un programme comme violent ou tolérable? ...

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« 2.

La censure et la liberté d'expression La censure surveille surtout la publication ou la diffusion de productions à caractère intellectuel ou idéologique.

Ainsi, l'Eglise catholique mit au point un Index -ou catalogue de noms -des ouvrages défendus pour non-conformité au dogme, à la doctrine.

Il est clair que la censure entre alors en conflit avec le concept de liberté d'expression puisqu'elle subordonne la création aux exigences d'une norme édictée par une idéologie restreinte.

De manière plus générale, la censure politique émane d'une commission qui délivre des autorisa­ tions ou édicte des interdictions.

Elle s'exerce sur les écrits.

Ainsi, au XVIIl 0 siècle, les textes de Sade furent-ils censurés; plus près de nous, le deuxième roman de Céline, Mort à crédit, a-t-il paru censuré, autrement dit certains paragraphes étaient portés en blanc, non imprimés parce que considérés comme choquants; plus récemment encore, Boris Vian joua sur les effets publicitaires de la censure en écrivant en quinze jours un best-seller, J'irai cracher sur vos tombes, destiné à concurrencer la toute nouvelle Série noire: l'ouvrage fut condamné et le scandale fit monter en flèche le chiffre des ventes.

La chanson «Le Déserteur» fut aussi long­ temps interdite sur les ondes.

De nos jours, le Conseil Supérieur de l' Audiovisuel, CSA, surveille les productions audiovisuelles.

Il incrimine souvent un peu rapidement les programmes violents en repérant un lien parfois contestable entre la violence médiatique et la crimina­ lité effective des adolescents ...

Mais la recherche toute récente d'une «puce» antiviolence venue du Canada souligne à l'évi­ dence la difficulté à définir une échelle de violence -en fonc­ tion de quel critère, lié à tel ou tel état de la culture, du comportement individuel, etc.

peut-on considérer un pro­ gramme comme violent ou tolérable? ...

La question n'a pas été posée en amont lorsque, en France, les téléspectateurs ont vu s'afficher sur leur écran un logo vert, orange ou rouge, signa­ lant le degré de violence fixé par la commission de contrôle.. »

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