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La Peur de la mort

Publié le 07/10/2012

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Il n'y a pas si longtemps, il était courant de mourir chez soi. La famille, le village, le quartier venait veiller le défunt et partageait le délai avant l'inhumation. Les soins du corps étaient assurés par les proches, les pleureuses exprimaient la douleur générale. Aujourd'hui on meurt à l'hôpital, ou dans l'ambulance qui vous y emmène, plus de huit fois sur dix. Les voisins, les amis sont nombreux aux obsèques, mais bien peu viennent saluer le corps avant la mise en bière.

« Peur de la mort bien acceptée qu'ailleurs ou que dans le passé.

Quelques exemples Il n'y a pas si l ongtemps, il é t ait couran t de mourir chez soi.

La famille, le village, le quartier venait veiller le défunt et partageait le délai avant l'inhumation.

Les soins du corps étaient assurés par les proches , les pleureuses exprimaient la douleur générale.

Aujourd'hui on meurt à l'hôpital, ou dans l'ambulance qui vous y emmène, plus de huit fois sur dix.

Les voisins, les amis sont nombreux aux obsè­ ques, mais bien peu viennent saluer le corps avant la mise en bière .

On empêche les enfants de regarder, on confie le corps aux profes­ sionnels : on évite tout contact direct avec la mort.

On dit «le disparu >>, «il nous a quitté >>, « il est parti sans souffrir> > pour ne pas dire .

Les cimetières, qui étaient autrefois au cœur du village, près de l'église, sont maintenant expatriés à la limite des villes, si possible hors de la vue, protégés par de grands murs de pierre : l a simple vue des tombes ravive la peur .

La phobie de la mort ou thanatophobie La peur de la mort prend chez certains les caractères d'une phobie , véritable obsession permanente, qui fait fuir toutes les situations et tous les symbo les qui rappellent la mort.

Ce trouble du comportement est paradoxal en soi car le phobique passe son temps à éviter ce qu'il fuit : il y pense donc beaucoup plus souvent que le commun des mortels.

Le phobique de la mort évite les itinéraires qui passent devant un cimetière, devant les concessions de pompes funèbres, il fuit les films ou les journaux qui font de l a mort une banalité quotidienne, il refuse t ou t contact avec les familles victimes d'un deuil, fussent­ elles ses amis ou ses parents, et mê me les vieillards, si proches de ce qu'il nie.

La phobie de la mort conduit parfois à des attitudes suicidaires.

Tel ou t e l symp tôme, qui pourrait être le signe d'une maladie mortelle est nié, évacué, rejeté .

Si la maladie est réelle et pouvait être curable au moment de sa découverte, il est trop tard quand l'évidence s'impose.

Traitement de la peur de la mort Lorsque la peur de la mort atteint le stade de la phobie, l'aide d' un psychothérapeute est indispensable .

Certes les méthode s traditionnelles de psychanalyse ou de psychothérapie peuvent être utiles, mai s la phobie de la mort est une des meilleure s indications des thérapies comportementales.

Parmi les méthodes possibles, celle dite. »

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