La notion de TENDANCE en psychologie et philosophie
Publié le 04/09/2015
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Ainsi, au terme de notre enquête, nous devons reconnaître que nous n’avons pu donner de la tendance une définition unitaire qui convienne également aux tendances élémentaires et aux tendances idéales.
Il ne faut pas nous en étonner. Car nous nous heurtons ici à la différence irréductible qui sépare le règne humain du règne purement biologique. L’animal hérite de sa nature. L’homme hérite moins de sa nature qu’il n’est appelé à la conquérir. Il est l’être qui ne peut s’accomplir qu’en se dépassant lui-même. L’animal reçoit et, pourrait-on dire, subit les fins qui commandent toute activité animale. L’homme se donne les fins qui commandent toute activité vraiment humaine, ou, du moins, il s'élève par un effort jusqu’à les concevoir, et il s’y attache, il s’y soumet librement.
«
d'intelligibilité, c.'est la finalité qu'on aurait ainsi éliminée.
Nous arrivons ainsi à une première approximation de la notion de tendance.
Pour.
confu·se
lfU'elle soit, elle marque du moins la !Place et le rôle d~ la finalité dan:s la vie psychique.
Eloie ~Signifie que les réactions psychiques ne s 'expli quent pas suffisamment chacune par ses antécédents, et qu'il faut, pour les comprendre, faire intervenir l'idée d'un sens, d'une direction.
~Ile signifie que les réactions de 1 'être vivant correspondent à une orientatzon générale de la vie psychique.
Or, avec cette idée "d'orientation>>, nous avons peut-être de qiloi ?11er plus loin et serrer de plUJs près la notion de tendance.
Parler de.
»
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