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LA DIMENSION PSYCHIQUE ET LE CONFLIT EN PSYCHANALYSE

Publié le 22/06/2012

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psychanalyse

Les noms oubliés se révèlent toujours entretenir des

counexions associatives avec des souvenirs et impressions

pénibles, qui risquent de se trouver ravivés au moment où le

nom sera évoqué. Ce n'est donc pas seulement le nom oublié

qui se trouve éloigné de la conscience, mais avec lui tout un

ensemble de représentations auxquelles il est relié. Faisant

état de la difficulté qu'il eut un jour à se rappeler le nom du

peintre Signorelli, Freud montre que toutes les associations

qui lui venaient à l'esprit à partir de ce nom et à partir des

noms de remplacement qui s'étaient présentés au cours de son

effort de remémoration, menaient à l'idée de la mort ; il

attribue à cette connexion la résistance qui s'opposait à la

remémoration.

psychanalyse

« 14 même.

Et postuler qu'il existe un sens là où il semble d'abord manquer, c'est affirmer qu'une intention existe où on ne son­ geait pas à la soupçonner; c'est en même temps refuser qu'il existe des conduites humaines - motrices, verbales, imaginai­ res - qui ne soient mues par une intention, autrement dit, par un désir.

S'il en est ainsi, deux questions au;,;sitôt se posent à nous : - Comment se fait-il que le sens pataisse manquer et ne se laisse pas immédiatement appréhender? Qu'est-ce qui, dans leur structure, rend un rêve ou un symptôme névrotique si rebelles au dévoilement de leur sens ? - Pour quelles raisons en est-il ainsi ? A quoi sert la dissimulation du sens ? Les réponses à ces deux questions sont présentes dès les premiers écrits de Freud et, pour l'essentiel, elles ne varieront jamais.

Si le rêve et le symptôme paraissent indéchiffrables, c'est qu'un certain nombre de représentations on de pensées, dont la présence serait nécessaire à l'appréhension du sens, font défaut.

Tout se passe comme si le texte où nous essayons vaine­ ment de découvrir un sens avait été mutilé ou falsifié ; des mots, des phrases entières sont effacés, de sorte que nous ne comprenons pas, ou hien nous comprenons autre chose que ce que le texte complet nous donnerait à comprendre.

n peut se faire aussi qu'aux éléments manquants d'autres soient substi­ tués, de sorte qu'un sens apparaisse, n1ais un sens qui nous égare.

Cettehypothèse, qui est une hypothèse fondamentale de la psychanalyse, ne sera vérifiée que si les éléments supposés manquants peuvent être remis à leur place et si, alors, un sens apparaît, tel que le sujet ne puisse s'y dérober et qu'il le reconnaisse comme l'expression de son désir.

Un tel critère ne n~poud pas aux exigences des sciences exactes.

n est douteux cependant qu'il en existe d'autres à moins que, négligeant la. »

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