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La délinquance des mineurs, cathérine blatier, fiche partie 2

Publié le 04/01/2013

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La de?linquance des mineurs, de Catherine Blatier Partie II Chapitre 1)La description psychologique du de?linquant Existe il une pathologie de la de?linquance ? La criminologie, science multi-disciplinaire s'est attache?e a essayer de re?pondre a cette question. Elle a tout d'abord chercher a isoler des facteurs biologiques : -19eme -> Hypothe?ses morphologiques, e?tude du crane (cranioscopie), e?tudes anthropome?triques (Lombroso) ou encore e?tude de la forme ge?ne?rale du corps humain -20eme -> (Sheldon distinguait 3 types de morphologies, endomorphes (gros), mesomorphes (muscle?s) et ectomorphes (fins). Les de?linquants e?tant pour lui surtout me?somorphes). Les glueck confirment ces re?sultats avec 60% de jeunes de?linquants me?somorphes. Tout cela tenait lieu de ve?rite? a l'e?poque dans les tribunaux. Mais cela e?voluait petit a? petit. Il vit l'apparition des questions he?re?ditaires avec la recherche du « Chromosome de?linquant «. XXY et XYY -> Plus de crime a caracte?re sexuel ? Non par contre pre?disposition a des troubles de l'identite? sexuelle, faible estime de soi, ajustement social de?ficitaire et trouble de l'image corporelle. Plus re?cemment des hypothe?ses furent e?mises sur des trace?s particulier d'EEG ou sur des causes hormonales. Mais cela renvoie toujours a la question de « Est ce la cause ou une contribution de plus ? «. Eysenck : Les extravertis ont un faible contro?le et montrent un comportement qui ne subit aps de contrainte. Ce manque de contro?le inhibitif et leur plus grand besoin de stimulation re?duise leur conditionnabilite? donc augmentation du risque de criminalite? -> Les facteurs biologique ont un effet sur le de?veloppement cognitif et les difficulte?s d'apprentissage Quetelet : (19e?me) Homme plus criminel. D'abord criminel-ne? (lombroso), pervers ou de?ge?ne?re?, le point de vue sur les de?linquant a vite change? aux alentours de la seconde guerre mondiale. - La personnalite? criminelle (traits de personnalite? non associe?s force?ment a un pathologie psychiatriques). Les de?buts furent avec Pinatel -> personnalite? autour d'un noyau constitue? de 4 traits : agressivite?, e?gocentrisme, labilite?, indiffe?rence affective. Puis les travaux furent continue?s par Leblanc et Fre?chette -> Ils distinguent 3 sympto?mes, l'enracinement criminel, la dysocialite? et l'e?gocentrisme qui donnent 4 modes de de?linquance, sporadique, explosive, persistante mineure ou grave). Eysenck -> personnalite? criminelle : somme de modes de comportements actuels ou potentiels de l'organisme, de?termine? par l'he?re?dite? de l'environnement. (cognitif, conatif, somatique, affectif). Mais des critiques furent faites sur sa prise en compte des spe?cificite?s individuelles. Yochelson et Samenow -> Personnalite? criminelle = Choix pour e?viter le sentiment de d'avoir aucune valeur (contro?le sur autrui, toute puissance). A cette the?orie s'oppose celle de Gijseghem : perturbation dans la relation me?re-enfant, maintiennent l'illusion fusionnelle et de?veloppent une auto-protection qui s'exprime de fac?on agressive. - Les troubles psychopathologiques entrainant la de?linquance (personnalite? psychopathique, antisociale ou limite). Les premiers a expliquer cela de ce point de vue furent les psychanalystes avec Freud dans deux ouvrages qui expliquait la de?linquance comme une fonction dans l'e?conomie psychique de l'individu. Winnicot, pour qui la de?linquance est le re?sultat d'un conflit psychique. Beaucoup par ailleurs se sont attarde?s sur la pe?riode de l'adolescence, pe?riode cle? selon eux. Par exemple beaucoup d'homicides commis a cet a?ge sont analyse?s comme une difficulte? a ge?rer une tension e?motionnelle. Les criminels peuvent e?tre classe?s en deux cate?gorie : -  Ceux qui pre?sentent des troubles de la personnalite? -> Vont vers la schizo -  Ceux qui ont agit sous l'effet d'un stimulus ( clore une discussion ou faire cesser une situation inde?sirable). De ces e?tudes ressortent aujourd'hui diffe?rents « types « de personnalite? : -  La personnalite? psychopathique -> Mode particulier de faire face au tension psychique en e?vitant l'e?laboration mentale par des re?ponses agies. A dissocier des ne?vroses. -  La personnalite? antisociale -> Mode ge?ne?ral et persistant de comportement de me?pris et de transgression des droits d'autrui. -  La personnalite? limite -> Manque de contro?le personnel, angoisse diffuse, sensation de perte de cohe?rence interne. Sympto?me ne?vrotique et de?pressifs. Le narcissisme en est un bel exemple me?me si l'agressivite? et l'impulsivite? n'est pas toujours pre?sente. Chapitre 2) Ante?ce?dents psychologiques et sociaux des actes de?linquants Quel sont les processus en jeu dans la de?linquance ? Quels sont les processus cognitifs, sociaux, affectifs, relationnels qui conduisent a ce mode de re?ponse qu'est la de?linquance ? -Les expressions spe?cifiques de la de?linquance *La de?linquance envers les biens -> Le vol est le plus courant (simple, sans violence). + chez les filles. Par effraction ou non, dans le but de gagner de l'argent ou pour « jouer «. C'est une activite? qui a tendance a persister avec l'a?ge (environ 5 ans). Introduction par e...

« Les criminels peuvent étre classés en deux catégorie : • – Ceux qui présentent des troubles de la personnalité → Vont vers la schizo • – Ceux qui ont agit sous l'effet d'un stimulus ( clore une discussion ou faire cesser une situation indésirable).

De ces études ressortent aujourd'hui différents « types » de personnalité : • – La personnalité psychopathique → Mode particulier de faire face au tension psychique en évitant l'élaboration mentale par des réponses agies.

A dissocier des névroses.

• – La personnalité antisociale → Mode général et persistant de comportement de mépris et de transgression des droits d'autrui.

• – La personnalité limite → Manque de contróle personnel, angoisse diffuse, sensation de perte de cohérence interne.

Symptóme névrotique et dépressifs.

Le narcissisme en est un bel exemple méme si l'agressivité et l'impulsivité n'est pas toujours présente.

Chapitre 2) Antécédents psychologiques et sociaux des actes délinquants Quel sont les processus en jeu dans la délinquance ? Quels sont les processus cognitifs, sociaux, affectifs, relationnels qui conduisent a ce mode de réponse qu'est la délinquance ? -Les expressions spécifiques de la délinquance *La délinquance envers les biens → Le vol est le plus courant (simple, sans violence).

+ chez les filles.

Par effraction ou non, dans le but de gagner de l'argent ou pour « jouer ».

C'est une activité qui a tendance a persister avec l'áge (environ 5 ans).

Introduction par effraction → étape clé dans le cheminement délinquant.

4 éléments témoignant d'une plus grande structuration de la délinquance : la préparation, l'utilisation d'outil, la motivation utilitaire et la gravité objective du délit.

Le vandalisme est aussi trés courant, méme sans aucune raison, souvent entrainés par « l'effet de groupe ».

C'est une donnée qui s'observe de plus en plus tót (7-8 ans).

*La délinquance envers les personnes → Au Quebec, les mineurs représentent 11% des personnes arrétés pour ce genre de délinquance en 1980 (similaire actuellement).

Vols avec violence, avec une arme, délinquance sexuelle (en hausse, cela devient d'ailleurs un probléme sérieux.

Que ce soit agression d'enfants ou de femmes.), meurtres...

Les agressions commises sur des enfants dont les auteurs seraient des adolescent á 25 % pour des viols et entre 40 et 50 % pour les autres agressions sexuelles.

*Méthode d'analyse du phénoméne délinquant → Les méthodes essentiellement utilisées sont les étude de cas, la comparaison entre délinquants et non délinquants, l'analyse statistique et l'approche typologique.

D'autres méthode se développent dans la recherche, telle que les longitudinales (recherche par cohorte, méthode du follow-up, étude monographique), transversales( rend possible une comparaison des sujet sur des critéres précis), stochastiques (analyse en terme de processus et de qualification du changement), ou encore dimensionelle( analyse des variables situationnelles et leur interactions).

Toutes ces études apportent leur lot de problémes, que ce soit sur la justesse des mesures (prise en compte des non délinquants?), sur les techniques employées...

-Principaux facteurs psychosociaux Ceux-ci permettent de réfléchir en terme de prédiction.

*L'áge → Plusieurs périodes furent identifiées.

De 7 á 9, de 10 á 12, de 13 á 15.

Pour les auteurs il y. »

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