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JUNG (Carl Gustav)

Publié le 31/01/2012

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Les archétypes

Les images archétypiques ont une portée qui n'appartient qu'à elles : elles servent à inclure dans un çadre général et supra-individuel le cas d'espèce personnel qui paraît unique et insoluble ; elles montrent du même coup que la souffrance de chacun est aussi la souffrance de tous et que la situation particulière, inextricable, constitue un problème humain en toute généralité. Il y a là un gain certain : le dard douloureux que plante toute situation d'exception. l'impression d'isolement qu'elle inflige se trouvent supprimés et l'individu relié à l'humanité tout entière. C'est pourquoi les vieux prêtres-médecins utilisaient ces images archétypiques comme moyen de guérison. Ils faisaient entrevoir à leurs malades ces images consolatrices qui leur découvraient, dans leur isolement et dans leur abandon, que l'humanité entière, depuis toujours, avait participé à leurs douleurs....

 

Psychanalyste suisse, né le 26 juillet 1875 à Kesswil, dans le canton de Thurgovie ; mort en juin 1961. Après avoir reçu une formation médicale, il fut l'élève de Pierre Janet, de Bleuler, puis, en 1907, de Freud, dont il se sépara en 1911. Il occupa jusqu'en 1946 la chaire de psychologie médicale, puis fonda, en 1948, à Zurich, l'Institut qui porte son nom. Entretemps, il avait fait de nombreux voyages ethnologiques. Fils de Pasteur, Jung a toujours défendu une conception spiritualiste de la psychanalyse, ce qui le distingue de Freud. Tout en conservant l'essentiel des enseignements de son maître, il estime que les tendances de l'homme ne peuvent être réduites à la libido. Pour lui, il existerait des tendances morales innées, qui pourraient ....

« 303 Jung (Carl Gustav) L'HOMME À LA DÉCOUVERTE DE SON ÂME (extraits) Les archétypes Les images archétypiques ont une portée qui n'appartient q\l'à elles : elles servent à inclure dans un çadre géné­ ral et supra-individuel le cas d'espèce personnel qui pa­ raît unique et insoluble ; elles montrent du même coup que la souffrance de chacun est aussi la souffrance de tous et que la situation particulière, inextricable, constitue un problème humain en toute généralité.

Il y a là un gain certain : le dard douloureux que plante toute situation d'exception.

l'impression d'isolement qu'elle inflige se trou­ vent supprimés et l'individu relié à l'humanité tout entière.

C'est pourquoi les vieux prêtres-médecins utilisaient ces images archétypiques comme moyen de guérison.

Ils fai­ saient entrevoir à leurs malades ces images consolatrices qui leur découvraient, dans leur isolement et dans leur abandon, que l'humanité entière, depuis toujours, avait participé à leurs douleurs.

Ces évocations nous émeuvent et font vibrer quelque chose en nous qui nous dit que réellement nous ne sommes plus seuls.

La philosophie japonaise exprime un aspect de cette idée en disant :. »

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