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Grand oral du bac : Médecine LA PSYCHIATRIE

Publié le 08/02/2019

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La psychothérapie comportementale a pour but de «déprogrammer •> certains réflexes, dits conditionnés, provoqués par des objets ou des situations particulières. Ici, elle est utilisée afin de traiter une phobie des araignées. L’enfant est progressivement exposé à des situations qui lui font peur. Une fois qu’il est habitué à manipuler des jouets ou des photos représentant des araignées, il peut s'approcher d’araignées vivantes et même, éventuellement, tenir une grosse araignée dans sa main sans éprouver de crainte.

 

sur la personne du thérapeute. Ce processus de substitution symbolique a pour effet escompté la disparition de la névrose originelle.

 

Cette cure peut toutefois être très longue, elle dure parfois plusieurs années avant de commencer à donner des résultats. Pour cette raison, il peut s’avérer utile de recourir à d’autres méthodes de psychothérapie.

 

La psychothérapie

 

Une psychothérapie est un traitement de nature psychologique qui repose sur la relation personnelle qu’entretiennent le thérapeute et le patient. Elle inclut donc la psychanalyse. La psychothérapie de groupe, le psychodrame (ou théâtrothéra-pie) et la psychothérapie comportementale sont toutes employées par les psychiatres dans leurs recherches pour soigner les troubles mentaux.

 

La psychothérapie de groupe se fonde sur l’idée que les dérèglements des individus sont liés aux conflits de leur famille et de la société. Elle consiste à guider les patients et à analyser leurs réactions vis-à-vis des autres membres du groupe. Le psychodrame est particulièrement utile pour les enfants. Les patients sont invités à «mettre en scène» les problèmes qui les préoccupent. Le thérapeute mène le jeu, puis discute et interprète la scène jouée. La psychothérapie

 

comportementale, enfin, vise à obtenir des patients l’abandon de comportements jugés indésirables et s’articule autour d’un système de récompenses. La récompense peut être tout simplement l’appréciation que le patient a de ses propres progrès, comme l’atténuation d’une phobie ou d’une compulsion. La psychothérapie comportementale est notamment efficace pour aider les enfants qui ont des difficutés à apprendre, ou encore pour modifier le comportement de patients placés depuis longtemps dans un établissement psychiatrique.

 

Ces méthodes de psychothérapie sont nées des théories de psychologues comportementalistes, à partir des expériences du physiologiste russe Ivan Ftetrovitch Pavlov (1849-1936). Ses travaux sur les réflexes conditionnés et acquis, ainsi que sur la psychologie animale et humaine, furent repris par le psychologue américain John Broa-dus Watson (1878-1958), le fondateur du béhaviorisme (de l’anglais behauior: comportement), et par Burrhus Frédéric Skinner (1904-1990). Ce dernier croyait si fermement à ces méthodes qu’il les appliqua pour l’éducation de sa propre fille. La psychologie béhavioriste est devenue un outil essentiel de la psychothérapie comportementale.

 

Traitement et thérapie

 

Les tranquillisants sont d’une aide précieuse dans le traitement des cas d’angoisse, de schizophrénie et de démence. Les antidépresseurs sont utilisés pour traiter les dépressions: ils agissent probablement en restaurant l’équilibre métabolique de la chimie du cerveau.

 

La convulsivothérapie électrique (ou électrochocs), qui consiste à provoquer une crise convulsive par le bref passage d’un courant alternatif à travers le cerveau, peut s’avérer bénéfique dans certaines formes de dépression, et a été utilisée sur des schizophrènes. Elle n’est employée que dans des cas extrêmement graves.

« La psychiatrie 1.

L'enfant touche une araignée en plastique.

,.,.�--! La psychothérapie comportementale a a pour but de «déprogrammer» certains réflexes, dits conditionnés, provoqués par des objets ou des situations particulières.

Ici, elle est utilisée afin de traiter une phobie des araignées.

L'enfant est progressivement exposé à des situations qui lui font peur.

Une fois qu'il est habitué à manipuler des jouets ou des photos représentant des araignées, il peut s'approcher d'araignées vivantes et même, éventuellement, tenir une grosse araignée dans sa main sans éprouver de crainte.

sur la personne du thérapeute.

Ce processus de substitution symbolique a pour effet escompté la disparition de la névrose originelle.

Cette cure peut toutefois être très longue, elle dure parfois plusieurs années avant de commen­ cer à donner des résultats.

Pour cette raison , il peut s'avérer utile de recourir à d'autres méthodes de psychothérapie.

La psychothérapie Une psychothérapie est un traitement de nature psychologique qui repose sur la relation person­ nelle qu'entretiennent le thérapeute et le patient.

Elle inclut donc la psychanalyse.

La psychothéra­ pie de groupe, le psychodrame (ou théâtrothéra­ pie) et la psychothérapie comportementale sont toutes employées par les psychiatres dans leurs recherches pour soigner les troubles mentaux.

La psychothérapie de groupe se fonde sur l'idée que les dérèglements des individus sont liés aux conflits de leur famille et de la société.

Elle consiste à guider les patients et à analyser leurs réactions vis-à-vis des autres membres du groupe.

Le psychodrame est particulièrement utile pour les enfants.

Les patients sont invités à «mettre en scène» les problèmes qui les préoccu­ pent.

Le thérapeute mène le jeu, puis discute et interprète la scène jouée.

La psychothérapie 2.

On lui montre la photo d'une arai&Jiée.

4.

Il tient dans la main une petite araignée vivante.

5.

Il s'approche d'un récipient ouvert contenant de grosses araignées vivantes.

6.

Il est capable de tenir dans sa araignée vivante.

compor tementale, enfin, vise à obtenir des patients l'abandon de comportements jugés indé- · sirables et s'articule autour d'un système de récompenses.

La récompense peut être tout sim­ plement l'appréciation que le patient a de ses propres progrès, comme l'atténuation d'une pho­ bie ou d'une compulsion.

La psychothérapie comportementale est notamment efficace pour aider les enfants qui ont des difficutés à apprendre, ou encore pour modifier le comporte­ ment de patients placés depuis longtemps dans un établissement psychiatrique.

Ces méthodes de psychothérapie sont nées des théories de psychologues comportementa­ listes, à partir des expériences du physiologiste russe Ivan Petrovitch Pavlov (1849-1936).

Ses tra­ vaux sur les réflexes conditionnés et acquis, ainsi que sur la psychologie animale et humaine, furent repris par le psychologue américain John Broa­ dus Watson (1878-1958), le fondateur du béhavio­ risme (de l'anglais behauior: comportement), et par Burrhus Frederic Skinner (1904-1990).

Ce der­ nier croyait si fermement à ces méthodes qu'illes appliqua pour l'éducation de sa propre fille.

La psychologie béhavioriste est devenue un outil essentiel de la psychothérapie comportementale.

Traitement et thérapie Les tranquillisants sont d'une aide précieuse dans le traitement des cas d'angoisse, de schizo­ phrénie et de démence.

Les antidépresseurs sont utilisés pour traiter les dépressions: ils agissent probablement en restaurant l'équilibre métabo­ lique de la chimie du cerveau.

La convulsivothérapie électrique (ou électro­ chocs), qui consiste à provoque r une crise convulsive par le bref passage d'un courant alter­ natif à travers le cerveau, peut s'avérer bénéfique dans certaines formes de dépression, et a été uti­ lisée sur des schizophrènes.

Elle n'est employée que dans des cas extrêmement graves.

LES PULSIONS Les études sur le psychisme et l'inconscient que mena Sigmund Freud (ci-des sus) le conduisirent à distinguer trois systèmes ou instances de la personnalité: le moi, le ça et le surmoi.

Le moi est la partie de la personna­ lité qui correspond le plus étroitement au moi identifiable.

Le ça est le réservoir pulsionnel etes Instincts primitifs qui sous-tendent la plu­ part etes comportements humains.

Le surmoi, selon Freud, serait une instance ete censure et de restriction qui modérerait les exigences du mol et du ça.

Le ça serait ainsi à l'origine du �n de manger, et le mol conduirait la par­ affamée a satisfaire cette pulsion ; le surmoi qui ltglralt le compor- l'lt'lc:llvklu et le maintiendrait dans par le oode moral, de lérsc»nne les. »

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