Freud Sigmund Médecin autrichien
Publié le 11/07/2019
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distingue trois instances dans la personnalité : le moi, En 1930, Freud reçoit le prix Goethe mais, quatre ans plus tard, un autodafé de ses livres à Berlin. En 1938, Vienne pour s'installer à Londres. Controversé par certains de ses confrères (notamment pour son interprétation à la fois biologique et psychique de la libido et pour sa vision patriarcale du monde et de l'homme), il laisse néanmoins une oeuvre considérable qui marque tout autant les sciences humaines que le monde littéraire et artistique (\"Psychopathologie de la vie quodienne\", 1901 ; \"Introduction à la psychanalyse\", 1916-1917 ; \"Essai de psychanalyse\", 1927 ; \"Malaise dans la civilisation\" (1930).
«
Freud Sigmund , 1856-1939, né à Freiberg (Moravie), médecin autrichien,
créateur de la psychanalyse.
Issu d'une famille juive de la petite bourgeoisie, tôt
ruinée, Freud fit ses études de neuropathologie à Vienne, puis vint en France où il fut
l'élève de Jean-Martin Charcot à Paris (1885) et de Hippolyte Bernheim à Nancy
(1889).
Il s'installa ensuite à Vienne où il resta jusqu'au moment de l'Anschluss ; il
s'exila alors à Londres où il mourut.
Peu satisfait des méthodes employées à son
époque dans le traitement des maladies mentales, Freud s'orienta, sous l'influence de
Charcot et de Bernheim, vers des conceptions nouvelles qui engendrèrent la
psychanalyse.
Son idée directrice est que les névroses s'expliquent par l'intervention
d'un psychisme inconscient qui perturbe la vie normale de l'individu.
L'origine de cet
inconscient est dans le « refoulement » imposé à certaines tendances, sexuelles
notamment, par la « censure » sociale.
C'est en ramenant à la conscience ces
tendances refoulées que le psychanalyste guérit son malade (méthode cathartique).
Il
faut donc d'abord explorer l'inconscient du malade, et l'on y parvient par l'analyse des
rêves, des actes manqués et des associations libres d'idées.
Freud fut ainsi amené à accorder une très grande importance à la sexualité dans la
vie humaine.
La « libido », qui est, selon lui, la tendance fondamentale, doit d'ailleurs
être entendue dans un sens très large (correspondant à peu près à tous les sens que
peut avoir, en français, le verbe aimer).
C'est dans cette perspective, notamment, qu'il
introduisit la notion révolutionnaire de sexualité infantile.
Les « complexes » qui
engendrent les névroses de l'adulte ont, en effet, pour origine le refoulement chez
l'enfant de certaines tendances issues de la libido (complexe d'Œdipe, complexes de
sevrage, de castration, etc.).
Freud étendit par la suite le champ d'application de la psychanalyse à l'art, à la
littérature, à la religion, à la civilisation en général.
Son principal mérite est sans doute
d'avoir attiré l'attention sur la continuité de l'existence humaine (l'adulte s'expliquant en
grande partie par l'enfant qu'il fut) et sur l'importance de la sexualité.
On lui a pourtant
quelquefois reproché son « pansexualisme » et certains de ses disciples se sont efforcés
de montrer qu'il y avait des tendances fondamentales autres que la libido.
Parmi les principales œuvres de Freud, on peut citer : la Science des rêves (1900),
Psychopathologie de la vie quotidienne (1901), Totem et tabou (1912), Introduction à
la psychanalyse (1916-1917), Essais de psychanalyse (1927), Malaise dans la
civilisation (1930).
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Les corrélats
analyse - 3.PSYCHANALYSE
ça
castration
catharsis
Charcot Jean Martin
complexe - 2.PSYCHANALYSE
érogène (zone)
fantasme
Ferenczi Sándor
fétichisme - 3.PSYCHANALYSE.
»
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