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Femmes et hommes ont-ils une psychologie différente ?

Publié le 22/02/2012

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Femmes et hommes ont-ils des fonctionnements psychologiques sensiblement dissemblables ? Et, si oui, d'où vient cette différence ? Le débat prend parfois la forme d'une polémique où science et idéologie sont inextricablement mêlées.

« l'individu.

L'être humain idéal (homme ou femme) est celui qui peut indifféremment adopter dès comportements « féminins », comme la sensibilité à autrui, ou « masculins » tels que la fermeté, voire l'agressivité selon les circonstances. La personne androgyne est plus autonome car elle peut user d'une plus large palette de comportements.

Les différences essentielles ne se présentent donc plus entre groupes humains (hommes/femmes) mais entre individus.

Diverses études ont montré qu'environ un tiers de la population est psychologiquement androgyne.

Plus précisément, les garçons sont plus souvent androgynes que les filles (36 % contre 29 %).

Mais cette théorie a été elle-même critiquée, notamment par Fabio-Lorenzi-Cioldi, qui affirme que « nous pouvons douter du principal postulat de la théorie de l'androgynie psychologique, à savoir que l'individu “sexué”, membre du groupe masculin ou féminin, serait en tant que tel dysfonctionnel, mal adapté ». 3.

LE CERVEAU A-T-IL UN SEXE ? Le débat a pris une nouvelle tournure après la publication d'articles et de livres sur la différence de fonctionnement du cerveau chez les hommes et chez les femmes.

Certains vulgarisateurs ont même utilisé l'expression « sexe du cerveau ». L'une des principales protagonistes de ce débat est Doreen Kimura, professeure de psychologie à la Simon Fraser University, aux États-Unis4.

Cette universitaire a mené diverses recherches et fait le bilan de celles d'autres chercheurs et en a conclu qu'il y a de multiples différences d'aptitudes entre hommes et femmes, et que celles-ci sont d'origine neuronale et hormonale.

Ainsi, l'homme est bien meilleur que la femme dans la plupart des aptitudes de visée, comme le lancer de fléchettes ou l'interception d'un projectile comme une balle.

La femme, au contraire, tend à être plus rapide que l'homme dans une série de mouvements impliquant particulièrement les doigts, ce qu'on appelle les aptitudes de fine motricité.

La femme est plus sensible que l'homme aux stimuli extérieurs et s'avère meilleure pour lire les expressions faciales et corporelles, mais l'homme obtient de meilleurs résultats dans des exercices de rotation mentale.

Les hommes ont des scores plus élevés en raisonnement mathématique tandis que les femmes réussissent mieux les exercices impliquant du calcul. D.

Kimura, se situant explicitement dans le courant de la psychologie évolutionniste, affirme que l'évolution auraitexercé des pressions de sélection différentes sur l'homme et sur la femme, l'homme étant probablement sélectionné pour l'orientation à longue distance, qui demande la capacité de reconnaître une scène selon différents angles, et pour le lancer de précision, tandis que la femme au contraire, aurait été sélectionnée pour la fine motricité et pour la navigation sur de. »

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