ETUDE DE CAS : PSYCHOPATHOLOGIE DE L'ADOLESCENCE
Publié le 23/04/2012
Extrait du document
Céline est adolescente de 18 ans. Elle est suivit à l’hôpital de Montpellier, dans l’unité de soin pour adolescent.
On constate que Céline a une attitude enfantine. En effet, quand elle se confie à la caméra elle caresse un gros nounours « titi « du dessin animé « titi et gros minet. Cela s’accompagne d’une humeur dépressive.
On constate également un ralentissement moteur à plusieurs niveaux. Sa voie est monotone et s’emble n’exprimer aucune émotion. D’ailleurs dans le reportage, cela faisait 15 jours qu’elle refusait de parler d’elle. Son visage est peu expressif et assez pale. Il y a également des fuites de regards permanents quand elle parle. D’ailleurs sa mère dit que dans son regard, elle y voit de la détresse. On observe également des conduites d’inertie. Dans le reportage, quand elle refuse d’accompagner les autres à la piscine, elle reste sur le canapé et à leur retour, elle y sera toujours. D’ailleurs, il nous est dit dans le reportage que Céline ne participe à aucune activité.
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Céline est adolescente de 18 ans.
Elle est suivit à l’hôpital de Montpellier, dans l’unité
de soin pour adolescent.
On constate que Céline a une attitude enfantine.
En effet, quand elle se confie à la
caméra elle caresse un gros nounours « titi » du dessin animé « titi et gros minet.
Cela
s’accompagne d’une humeur dépressive.
On constate également un ralentissement moteur à plusieurs niveaux.
Sa voie est
monotone et s’emble n’exprimer aucune émotion.
D’ailleurs dans le reportage, cela faisait 15
jours qu’elle refusait de parler d’elle.
Son visage est peu expressif et assez pale.
Il y a
également des fuites de regards permanents quand elle parle.
D’ailleurs sa mère dit que dans
son regard, elle y voit de la détresse.
On observe également des conduites d’inertie.
Dans le
reportage, quand elle refuse d’accompagner les autres à la piscine, elle reste sur le canapé et à
leur retour, elle y sera toujours. D’ailleurs, il nous est dit dans le reportage que Céline ne
participe à aucune activité.
Elle a des troubles des conduites alimentaires.
En effet, dans le reportage, on constate
qu’à l’heure des repas, elle ne mange pas, même une simple soupe chez ses parents, elle ne
peut la boire.
De plus, on relève un rapport à soi et à son corps conflictuel.
En effet, elle
refuse dans le reportage d’aller à la piscine.
Comme la plupart des personnes ayant des
troubles du comportement alimentaire, elle ne supporte pas son corps et le regard que les
autres peuvent poser sur lui.
La piscine est donc un endroit qu’elle fuit car il faut être capable
de supporte le regard de l’autre ainsi que le contact physique.
Ces troubles alimentaires sont accompagnés d’auto mutilation.
En effet, sa mère confie dans
le reportage qu’il lui est arrivé de s’enfermer dans la salle de bain pour se mutiler alors
qu’aucun signe ne laissait envisager ce geste.
Céline explique que ce n’est qu’une façade afin
de masquer son mal être.
Elle a des idées suicidaires récurrentes.
Elle semble se replier sur elle-même.
Sa pathologie altère considérablement sa vie sociale : les
relations entre sa famille et elle sont tendues.
Son père ne supporte plus de la voir comme ça.
Mais l’on apprend tout de même que Céline a un petit ami.
Elle reste la plupart de son temps dans sa chambre car elle a peur du regard des autres et elle
dit qu’elle ressent un sentiment de honte si elle sort de sa chambre..
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