Devoir de psychologie de l'apprentissage
Publié le 01/12/2022
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NIVEAU : IV
PRS 112 : PSYCHOLOGIE DE L’APPRENTISSAGE ET
PSYCHOPEDAGOGIE
TPE
Thème :
Faire le résumé du support du cours en 10 pages.
Présenté par :
ABIANGA GRING MOÏSE
Enseignant :
Dr NDONG ELIAS
Année académique 2021-2022
08A2699N
SOMMAIRE
SOMMAIRE..................................................................................................................i
INTRODUCTION.........................................................................................................1
I-
DEFINITION DE L’APPRENTISSAGE................................................................1
II- COMMENT APPRENDRE....................................................................................1
III-
STRATEGIES D’APPRENTISSAGE.................................................................2
IV- HYPOTHESES PSYCHOLOGIQUE DES THEORIES DE
L’APPRENTISSAGE....................................................................................................2
V- LES FORMES D’APPRENTISSAGE....................................................................5
VI-
STYLE D’APPRENTISSAGE ET D’ENSEIGNEMENT...................................8
VII- LES SEPT TYPES D’INTELLIGENCE D’HOWARD GARDNER..................9
VIII- PSYCHOPEDAGOGIE.......................................................................................9
CONCLUSION...........................................................................................................10
BIBLIOGRAPHIE.......................................................................................................11
i
INTRODUCTION
Née au cours du XXème siècle, la psychologie de l’apprentissage est une sousdiscipline de la psychologie qui s’intéresse aux processus d’apprentissage c’est-à-dire
comment l’être humain fait pour acquérir de nouveaux savoirs, savoir-faire et savoirêtre.
Le présent cours vise à définir et énumérer les stratégies l’apprentissage, brosser
de fond en comble les théories psychologiques de l’apprentissage et parler de la
psychopédagogie.
I-
DEFINITION DE L’APPRENTISSAGE
L’apprentissage est un concept large qui ne saurait être réduit aux acquis scolaires et
académiques.
Il se définit selon les béhavioristes et les cognitivistes comme une
modification adaptative du comportement consécutive à l’interaction de l’individu
avec son milieu.
De plus, l’apprentissage doit être plus ou moins durable et, autant que
possible, utilisable.
Et quand on parle de modifications adaptatives, on ne préjuge pas
de sa désirabilité sociale : on peut aussi apprendre à faire des choses socialement
indésirables.
Le but de l’apprentissage n’est pas nécessairement le savoir, mais l’action.
Mieux
d’accroitre notre qualité de vie.
Ce critère n’est pas toujours très explicite dans les
apprentissages scolaires et académiques.
II-
COMMENT APPRENDRE
Pour apprendre, il faut :
-
S’organiser : mettre tous les documents nécessaires à sa portée, prévoir des
pauses et alterner écrit, oral et interactivité.
-
S’auto aider ou être aidé : se créer des moyens mnémotechniques ou poser
des pense-bêtes, des fiches, des affiches sur les murs de son espace de travail
pour faciliter l’intégration des connaissances.
-
S’approprier les connaissances : trouver un moyen par lequel la connaissance
à apprendre deviendra sienne.
Soit en allant à des conférences sur le sujet, en
lisant d’autres articles, en allant sur internet ou en consultant un CD-ROM.
1
-
Se détendre : la détente nerveuse et musculaire permet un excellent
apprentissage, par ailleurs, éviter les pensées négatives et rester positif.
-
Enseigner : en se passant pour un enseignant, en essayant de transmettre des
connaissances, on apprend mieux.
III-
STRATEGIES D’APPRENTISSAGE
Un individu pour apprendre doit élaborer consciemment ou inconsciemment des
stratégies d’apprentissages.
En voici quelques-unes :
-
Les stratégies d’énumération : il s’agit de mémoriser une liste de mots clés,
dans chaque paragraphe, qui permettent de retrouver les connaissances liées au
paragraphe concerné.
-
Les stratégies d’élaboration consistent à faire le lien entre les notions qu’on
essaye d’apprendre et d’autres cours, d’autres lectures.
-
Les stratégies de compréhension : La compréhension permet d’intégrer
beaucoup plus facilement des concepts ou des notions clés.
-
Les stratégies affectives : Un mot appris peut avoir des connotations affectives
et être mieux retenu par le sujet.
-
Les stratégies organisationnelles : l’information est structurée.
Exemple : un
document est découpé en plusieurs parties.
On peut retenir les informations
principales de chaque partie.
-
L’interaction : l’interaction permet aux participants d’apprendre un concept
par expérience.
-
La simulation : c’est l’expérimentation sur un modèle.
On réalise une situation
analogue à la réalité (reproduction artificielle) pour étudier un phénomène.
-
Les jeux de simulation : Dans le jeu de simulation, la personnalité est libre de
s’exprimer dans une situation donnée : il ne s’agit pas d’apprendre des
connaissances brutes, mais de les utiliser sur le plan pratique.
IV-
HYPOTHESES
PSYCHOLOGIQUE
DES
THEORIES
DE
L’APPRENTISSAGE
Nous aborderons dans cette partie le behaviorisme, le constructivisme et le
socioconstructivisme.
2
1- Le béhaviorisme
Très influent dans les pays anglo-saxon, le béhaviorisme marque la rupture de la
psychologie avec l’introspection qui est une méthode privilégiée de la philosophie.
Le béhaviorisme se veut une psychologie scientifique fondée sur l’observation et
l’expérimentation empirique des phénomènes comportementaux.
Il étudie les réactions
et les actions observables d’un individu ou d’un organisme en réponse à des stimulus
observables.
Sans oublier les renforcements positifs, qui apportent de la satisfaction, et
les renforcements négatifs, source de trouble et qui amènent à partir de réponses
initiales aléatoires à sélectionner la bonne réponse infiniment reproductible.
Les béhavioristes à partir de leurs expérimentations sur les rats généralisent à
tous types d’apprentissage.
L’apprentissage béhavioriste présente deux constantes :
-
Le savoir acquis est cumulatif, un savoir nouveau ne nécessite pas de
réorganiser les savoirs anciens ;
-
Tous les savoirs peuvent se décrire sous les forme ‘’petits et indépendants les
uns des autres’’
Résoudre un problème de mathématique consisterait à le saucissonner en tranches
suffisamment petites pour qu’il devienne accessible à tous les élèves.
C’est de ce mouvement qu’est née la pédagogie par objectif qui est une méthode
pédagogique qui consiste à définir une tâche à apprendre et à la découper en soustâche et capacités à mettre en œuvre ou à acquérir pour bien la maîtriser.
2- Le constructivisme
S’inscrivant en faux au béhaviorisme, Piaget développe le constructivisme comme
théorie d’apprentissage en s’inspirant de la philosophie de Kant selon laquelle :
-
Dans toute connaissance, il y a un donné irréductible qui ne saurait être déduit,
qui constitue la matière de la connaissance et qui appartient à l’expérience
sensible ;
-
Celle-ci s’effectue nécessairement dans le cadre a priori de l’espace et du
temps ;
3
-
Contrairement à ce qu’affirme l’empirisme, la connaissance ne se réduit pas à
un développement de l’expérience sensible, puisqu’intervient l’activité
intellectuelle du sujet connaissant, qui organise a priori le matériau sensible
selon des règles formelles et qui y introduit un ordre (par exemple, la relation de
la cause et de l’effet) ;
-
Cette activité intellectuelle est le dynamisme même du sujet
La démarche de Piaget s’inscrit dans une étude systématique de la manière dont les
grandes notions s’installent chez l’enfant.
Les grandes fonctions cognitives se mettent en place par la médiation de l’action sur le
milieu ; mais cette action est toujours sous le contrôle du raisonnement (à la différence
du béhaviorisme).
Selon le Constructivisme, les individus construisent leur savoir à partir de ce qu’ils
savent déjà et de leurs actions sur le monde.
Ce point de vue intéresse le didacticien
puisqu’il s’articule sur un processus de restructuration des acquis antérieurs, processus
sur lequel il y a peut-être possibilité d’intervention.
Le développement cognitif, selon
Piaget, se divise chronologiquement et en complexification croissante en quatre
stades :
-
Stade des opérations sensori-motrices : les enfants, à leur naissance, sont
incapables de coordonner leurs mouvements.
Pour arriver à la coordination, il
faut : distinguer le soi du monde ; construire la permanence des objets.
-
Stade préopératoire : les enfants pensent de façon égocentrique.
Ils voient les
choses telles qu’ils les perçoivent au lieu de les voir de façon logique.
-
Stade des opérations concrètes : les enfants apprennent à se représenter
mentalement les transformations des objets et non plus uniquement leurs états.
Ils sont capables de procéder à des opérations mentales plus complexes, mais ne
comprennent pas encore les concepts abstraits.
-
Stade des opérations formelles : les enfants raisonnent de façon organisée et
systématique.
Ils sont capables de réfléchir sur des théories et des abstractions.
Ils s’ouvrent à la réflexion politique, philosophique…
Les processus cognitifs, dans la théorie piagétienne, s’organisent en deux mouvements
indépendants : l’assimilation (la connaissance ne peut être absorbée que si elle est
4
compatible avec les acquis antérieurs) et l’accommodation (la situation nouvelle oblige
des modifications).
3- Le socioconstructivisme
À l’opposé de Piaget et de son constructivisme, le socioconstructivisme suppose que la
connaissance est une construction, mais cette construction serait d’ordre social et non
individuel.
Vygotski le premier a souligné l’importance de l’interaction sociale dans le
développement de la connaissance.
Pour lui, la construction d’un savoir, bien que
personnelle, s’effectue dans un cadre social.
Les informations sont en lien avec le
milieu social, le contexte et proviennent à la fois de ce que l’on pense et de ce que les
autres apportent comme interactions.
Par ailleurs, le socioconstructivisme postule que
la connaissance est le résultat d’une confrontation de points de vue.
Enfin, la théorie de
la cognition distribuée pousse cette conception à l’extrême en affirmant que la
connaissance est de nature exclusivement sociale, le groupe étant lui-même vu comme
un système cognitif complexe.
Les socioconstructivistes présentent les interactions entre pairs comme source de
développement cognitif, à condition qu’elles suscitent des conflits appelés
sociocognitifs.
L’interaction sociale devient constructive lorsqu’elle introduit une
confrontation entre les conceptions divergentes.
Au cours d’une interaction au sein
d’un groupe, un premier déséquilibre interindividuel apparaît lorsque chaque
apprenant est confronté à des points de vue singuliers.
Ce dernier prend alors
conscience de sa propre pensée, en relation à celle des autres.
Ce qui provoque un
deuxième déséquilibre de nature intra individuelle : l’apprenant est amené à
reconsidérer, simultanément, ses propres représentations et celles des autres pour
reconstruire un nouveau savoir.
V-
LES FORMES D’APPRENTISSAGE
Il existe plusieurs formes d’apprentissage :
- L’imprégnation ou l’empreinte
Le phénomène de l’imprégnation a été analysé et expliqué par K.
Lorenz (1935).
Il est
une sensibilisation précoce, rapide et irréversible d’un individu à un ensemble de
stimulus spécifique.
Chez l’oie, la phase d’imprégnation doit avoir lieu au cours de 13
5
à 16 heures après l’éclosion.
Suite aux travaux effectués par H.F Harlow sur des
singes, J.
Bowlby (1959) a décrit, chez l’être humain, des phénomènes analogues à
l’imprégnation sous le terme d’attachement.
- L’habituation
Selon R.
Dodge, l’habituation est le phénomène d’accoutumance d’un organisme à la
répétition de certains stimuli auxquels il finit par ne plus répondre.
-
Le conditionnement classique ou répondant
Pavlov en 1904 obtint le Prix Nobel pour ses recherches sur le réflexe de salivation.
Il
construisit un dispositif expérimental : un chien est attaché à un châssis et
régulièrement, une sonnerie retentit avant la distribution de la pâtée.
Après plusieurs
essais, le chercheur constate que lorsque la sonnerie est activée, le chien commence à
saliver.
Le lien entre le stimulus (S) et le réponse (R) est un réflexe.
Le stimulus neutre
est perçu par l’organisme.
Il déclenche une réponse sans rapport avec l’objet de
l’apprentissage.
Le conditionnement disparait progressivement si l’association entre stimulus neutre et
le stimulus inconditionnel n’est pas présentée régulièrement au sujet.
L’apprentissage réalisé à partir d’un stimulus spécifique peut être généralisé à d’autres
stimuli proches.
On peut progressivement amener le sujet à discriminer deux stimulus proches si l’un
seulement est associé au réflexe inconditionnel.
-
Le conditionnement opérant
Skinner a étudié le concept de renforcement de l’apprentissage.
Il s’agit de donner une
récompense à l’animal, lorsque celui-ci a effectué l’action attendue.
Par exemple, si
l’animal actionne une pédale, la nourriture qui va tomber dans sa cage.
L’action de la
pédale est un renforçateur.
Pour Skinner, plusieurs réponses....
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