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Objectif de la psychologie sociale : Elle vise à

Publié le 15/12/2017

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Objectif de la psychologie sociale : Elle vise à comprendre le rôle de certains processus psychologiques et du contexte social dans les comportements et les attitudes émis en société, c’est-à-dire des contextes sociaux et culturels particuliers. = Etude des relations interpersonnelles Il y a plusieurs cadres théoriques en psychologie sociale pour étudier ces relations interpersonnelles. Dans ce cours, nous nous situerons dans le champ de la perception sociale. LE CHAMP DE LA PERCEPTION SOCIALE Le monde environnant est vaste et varié : comment nous-y prenons-nous pour nous y retrouver ? Pour comprendre comment nous percevons autrui, il faut pouvoir répondre à certaines questions :? Comment construisons-nous le réel dans notre tête ?? Quelle image nous faisons-nous des autres ?? Comment expliquons-nous les évènements que nous vivons ?= Concept de représentation LES REPRESENTATIONS Les représentations constituent notre grille de lecture de la réalité. Au niveau cognitif, « se représenter quelque chose, c’est évoquer mentalement un objet, une personne, une situation, une idée en l’absence même de cet objet, personne, situation, idée. C’est donc une reproduction mentale » Ce n’est donc pas avec la réalité en tant que telle que nous fonctionnons, c’est avec une reconstruction de cette réalité dans notre tête. Les représentations se construisent à travers nos interactions sociales. LES REPRESENTATIONS SOCIALES Les représentations sont dites sociales car elles sont générées collectivement, elles sont partagées par les individus du groupe et elles utilisent les codes de communication du groupe. Les représentations sociales sont construites et partagées collectivement par des groupes de personnes en fonction de leurs systèmes de références, de leurs croyances et valeurs. Elles font partie de notre héritage culturel, sont le fruit de notre socialisation dans divers milieux de vie. Ces représentations permettent aux individus de construire socialement le monde, de comprendre et d donner du sens au monde qui les entoure. Elles nous permettent de situer les autres car on ne peut pas ne pas situer l’autre. Lorsque nous entrons en relation avec d’autres personnes, nous éprouvons le besoin d’évaluer ces autrui, de les situer. Nous en avons besoin pour pouvoir prédire comment nous devons nous comporter. Les représentations vont permettre de situer autrui. DES REPRESENTATIONS AUX STEREOTYPES Une fois que ces représentations d’autrui sont établies, elles vont être renforcées par nos stéréotypes. Ces stéréotypes peuvent nous conduire à certains préjugés sur autrui, qui eux-mêmes peuvent déboucher sur de la discrimination. LES STEROTYPES Définition L’apparition du mot stéréotypes émerge au XVIIIème siècle dans un contexte de typographie. il est utilisé pour décrire le processus d’impression qui permet de reproduire une page de caractères en nombre indéfini (grec « stereos » qui signifie dur/solide et « typos » qui signifie empreinte)= Idée de rigidité et de duplication En sciences humaines et sociales, Lippmann (1922) est le premier à en avoir parlé : l’environnement réel est trop dense, trop complexe pour que nous en ayons une connaissance directe. Notre cerveau n’est pas équipé pour gérer une telle variété : il faut réduire l’environnement à un modèle simplifié. Nous créons « des images dans nos têtes, des catégories descriptives simplifiées par lesquelles nous cherchons à situer autrui ou des groupes d’individus ». Les stéréotypes sont donc des « clichés » qui s’intercalent entre notre perception et la réalité. 24083051087120Exemple : Les italiennes sont bellesLes français sont râleursLes étudiants en maths sont très intelligentsLes américains sont immorauxLes étudiants des facs de sciences humaines font souvent grève 00Exemple : Les italiennes sont bellesLes français sont râleursLes étudiants en maths sont très intelligentsLes américains sont immorauxLes étudiants des facs de sciences humaines font souvent grève En psychologie sociale, Leyens, Yzerbyt et Schradon (1996) affirment que les stéréotypes sont des « croyances partagées au sujet des caractéristiques personnelles, généralement des traits de personnalité, mais aussi souvent des comportements, d’un groupe de personnes ». Cette définition n’utilise donc plus les concepts d’images/représentations mais de croyances, et est toujours valable aujourd’hui. Dès lors que l’on est ...

« PSYCHOLOGIE SOCIALE STEREOTYOES ET PREJUGES : UNE FACON DE COMPRENDRE LES RELATIONS INTERGROUPES EN PSYCHOLOGIE SOCIALE = Idée de rigidité et de duplication En sciences humaines et sociales, Lippmann (1922) est le premier à en avoir parlé : l’environnement réel est trop dense, trop complexe pour que nous en ayons une connaissance directe.

Notre cerveau n’est pas équipé pour gérer une telle variété : il faut réduire l’environnement à un modèle simplifié. Nous créons « des images dans nos têtes, des catégories descriptives simplifiées par lesquelles nous cherchons à situer autrui ou des groupes d’individus ».

Les stéréotypes sont donc des « clichés » qui s’intercalent entre notre perception et la réalité.

En psychologie sociale, Leyens, Yzerbyt et Schradon (1996) affirment que les stéréotypes sont des « croyances partagées au sujet des caractéristiques personnelles, généralement des traits de personnalité, mais aussi souvent des comportements, d’un groupe de personnes ».

Cette définition n’utilise donc plus les concepts d’images/représentations mais de croyances, et est toujours valable aujourd’hui.

Dès lors que l’on est dans le domaine de la croyance, il peut être difficile de changer : cela dépend de la souplesse de nos croyances. Les caractéristiques d’autrui : ● Traits physiques ● Traits psychologiques ● Traits intellectuels ● Traits moraux ● Traits comportementaux B.

Stéréotypes et publicité Les stéréotypes sont entretenus et véhiculés par l’environnement social : famille, médias, école, amis, humour Les informations et les messages, parfois latents, diffusées par la télévision et les médias jouent actuellement un rôle important dans la transmission des stéréotypes. Les stéréotypes nous sont transmis.

Les enfants (éponges) incorporent les images stéréotypées que font passer, par exemple, les publicités sur les jouets. Les jouets outils de transmission des stéréotypes de genre : représentations du masculin et du féminin, mais cela va bien au-delà des représentations. Cela fournit des modèles de conduit à l’enfant : comment il convient de se comporter (ou pas) dans la société.

Les comportements acceptables sont récompensés avec l’éloge et l’encouragement.

Des comportements qui sont considérés pour être inadéquats ou inacceptables sont découragés par la société.

Ces supports médiatiques ont donc un impact : ● sur nos modes de vie ● sur l’image que nous avons des autres ● sur nos relations à autrui ● sur l’image que nous avons de nous-mêmes ● sur nos agissements : la façon de nous comporter avec autrui et avec nous-mêmes C.

Les fonctions des stéréotypes a) Une fonction socio-cognitive Les stéréotypes ont une valeur de connaissance du monde environnant.

Ils répondent à la nécessité d’organiser et de sélectionner des informations, de schématiser la réalité afin de mieux la maîtriser.

Ce processus de schématisation renvoie au processus psychologique de catégorisation.

La catégorisation consiste à classer et donc à regrouper au sein de catégories, des individus, des groupes, des objets, des évènements … Exemple : catégoriser les animaux : les invertébrés : les insectes, les mollusques ; les vertébrés : les mammifères, les oiseaux, les poissons, les amphibiens, les reptiles Exemple : Les italiennes sont belles Les français sont râleurs Les étudiants en maths sont très intelligents Les américains sont immoraux Les étudiants des facs de sciences humaines font souvent. »

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