Objectif de la psychologie sociale : Elle vise à
Publié le 15/12/2017
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«
PSYCHOLOGIE SOCIALE
STEREOTYOES ET PREJUGES : UNE FACON DE COMPRENDRE LES
RELATIONS INTERGROUPES EN PSYCHOLOGIE SOCIALE
= Idée de rigidité et de duplication
En sciences humaines et sociales, Lippmann (1922) est le premier à en avoir parlé :
l’environnement réel est trop dense, trop complexe pour que nous en ayons une connaissance
directe.
Notre cerveau n’est pas équipé pour gérer une telle variété : il faut réduire
l’environnement à un modèle simplifié.
Nous créons « des images dans nos têtes, des catégories descriptives simplifiées par lesquelles
nous cherchons à situer autrui ou des groupes d’individus ».
Les stéréotypes sont donc des
« clichés » qui s’intercalent entre notre perception et la réalité.
En psychologie sociale, Leyens, Yzerbyt et Schradon (1996) affirment que les stéréotypes
sont des « croyances partagées au sujet des caractéristiques personnelles, généralement des
traits de personnalité, mais aussi souvent des comportements, d’un groupe de personnes ».
Cette définition n’utilise donc plus les concepts d’images/représentations mais de croyances,
et est toujours valable aujourd’hui.
Dès lors que l’on est dans le domaine de la croyance, il
peut être difficile de changer : cela dépend de la souplesse de nos croyances.
Les caractéristiques d’autrui :
● Traits physiques
● Traits psychologiques
● Traits intellectuels
● Traits moraux
● Traits comportementaux
B.
Stéréotypes et publicité
Les stéréotypes sont entretenus et véhiculés par l’environnement social : famille, médias,
école, amis, humour
Les informations et les messages, parfois latents, diffusées par la télévision et les médias
jouent actuellement un rôle important dans la transmission des stéréotypes.
Les stéréotypes nous sont transmis.
Les enfants (éponges) incorporent les images stéréotypées
que font passer, par exemple, les publicités sur les jouets.
Les jouets outils de transmission des stéréotypes de genre : représentations du masculin et du
féminin, mais cela va bien au-delà des représentations.
Cela fournit des modèles de conduit à l’enfant : comment il convient de se comporter (ou pas)
dans la société.
Les comportements acceptables sont récompensés avec l’éloge et
l’encouragement.
Des comportements qui sont considérés pour être inadéquats ou
inacceptables sont découragés par la société.
Ces supports médiatiques ont donc un impact :
● sur nos modes de vie
● sur l’image que nous avons des autres
● sur nos relations à autrui
● sur l’image que nous avons de nous-mêmes
● sur nos agissements : la façon de nous comporter avec autrui et avec nous-mêmes
C.
Les fonctions des stéréotypes
a) Une fonction socio-cognitive
Les stéréotypes ont une valeur de connaissance du monde environnant.
Ils répondent à la
nécessité d’organiser et de sélectionner des informations, de schématiser la réalité afin de
mieux la maîtriser.
Ce processus de schématisation renvoie au processus psychologique de catégorisation.
La
catégorisation consiste à classer et donc à regrouper au sein de catégories, des individus, des
groupes, des objets, des évènements …
Exemple : catégoriser les animaux : les invertébrés : les insectes, les mollusques ; les
vertébrés : les mammifères, les oiseaux, les poissons, les amphibiens, les reptiles Exemple :
Les italiennes sont belles
Les français sont râleurs
Les étudiants en maths sont très intelligents
Les américains sont immoraux
Les étudiants des facs de sciences humaines font souvent.
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