Autisme
Publié le 26/08/2011
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Employé principalement en psychiatrie pour désigner une forme de psychose infantile de caractère schizophrénique, le terme d'autisme apparait fréquemment dans le langage des psychanalystes qui, comme Bruno Bettelheim aux États-Unis ou Maud Mannoni en France, soignent les enfants autistiques avec des méthodes analytiques.
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4 Certaines manies caractérisent aussi cette affection.
Un enfant marchera sur la pointe des pieds, un autre agitera continuellement ses doigts ·devant ses yeux, beaucoup
auront de fréquentes et inexplicables aHàques d'anxiété,
simplement dues
à l'inhabituel.
L'adaptation aux situa
tions nouvelles est toujours difficile pour ces enfants, ce
qui complique encore leur croissance et leur développe ment dans la mesure où ils peuvent refuser tout change ment : alimentation, horaires, ·etc.
5 Certains autistiques souffrant d'épilepsie, d'autres de
graves lésions cérébrales, les recherches se sont orientées
vers la physiologie.
Responsables de l'hérédité comme du milieu, les parents ont d'abord été accusés·.
d'être causes
de l'affection, puis lavés de tout soupçon, car dans la majorité des cas les frères d'autistiques sont normaux.
6 Un Hollandais, l'éthologue Nlkolaas Tinbergen, repose
autrement la question.
Il a mis en évidence chez cer
taines espèces d'oiseaux des formes de conflits psychi
ques chez des individus incapables de faire
la part de
l'amitié et celle de l'agressivité dans l'attitude d'un congé nère.
Selon cette théorie, l'enfant autistique pourrait avoir
été " brusqué ..
par ses parents à une époque cruciale de
son existence, c'est-à-dire pendant les premle~ mols de
sa vie.
Cet accident entrainerait la méfiance, le replie ment et Je détachement caractéristique de l'autisme..
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