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Alfred ADLER, psychanalyste

Publié le 10/03/2004

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Né à Vienne (Autriche) le 7 février 1870, Alfred Adler devient dès la fin de ses études médicales (1895) l'un des premiers disciples de Freud. Dans une étude sur les rapports entre les différences organiques congénitales et les troubles psychiques (1907), il souscrit sans réserves aux thèses freudiennes pour expliquer la tendance de certains névropathes à compenser leur sentiment d'infériorité , par des manifestations agressives. Dans cette attitude, Adler décèle une protestation virile contre le sentiment de faiblesse lié à la formation que tout Individu porte en lui. Mals Il renonce très vite à cette application dogmatique du freudisme pour défendre un point de vue diamétralement opposé. 

« patient.

Elle tentera de lui faire accepter ses véritables « dimensions " pour favoriser sa réinsertion dans la vie sociale.

L'analyse adlérienne utilise les mêmes procédés de traitement que les autres doctrines de psychothérapie dynamique (psychanalyse de Freud ou psychothérapie ana,;.

lytique de Jung).

C'est la nature des conflits analysés et les schémas d'explication proposés qui font son originalité.

5 Les rivalités personnelles accentuant les oppositions doctrinales, Adler rompt, dès 1911, avec Freud, pour qui d'ailleurs " les enseignements adlériens scientifiquement inexacts, mettent en péril le développement futur de la psychanalyse "· Complexe infantile non liquidé de révolte contre le père, selon les freudiens, l' " affaire Adler ..

ne semble guère avoir remis en question la suprématie du maitre viennois.

6 Après sa rupture avec Freud, Adler poursuit jusqu'à sa mort en 1937 son actlvHé de clinicien et son œuvre théorique.

En dépit des oppositions qu'il suscite, sa con­ tribution à la psychopédagogie moderne, telle qu'il l'a exposée dans « La Psychologie de l'entant difficile ..

ou " L'Education des enfants ..

, ne peut être négligée.

Par l'attention qu'il porte aux aspects sociaux des problèmes psychiques, reflet, peut-être, de ses profondes convictions socialistes, sa doctrine est pour certains l'indispensable complément et non l'irréductible antithèse des idées freu­ diennes.. »

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