Devoir de Philosophie

A l'aide de quels procédés peut-on acceder à l'inconscient

Publié le 28/12/2013

Extrait du document

Méthodologie Clinique : A l'aide de quel(s) procédé(s), peut-on accéder à l'inconscient ? Introduction : L'Homme a connu trois grandes vexations ; la première est due à la révolution copernicienne, la terre n'est pas au centre de l'univers et par extension, ses habitants et donc les hommes non plus. La seconde nous la devons à Darwin qui, avec sa théorie de l'évolution, stipule que l'homme n'est qu'un animal parmi tant d'autres, il n'est pas une créature à part descendant directement des mains de Dieu. La troisième et dernière nous la devons à Freud qui a démontré que la réelle motivation de nos actes, qu'ils soient philosophiques, politiques ou artistiques, n'était non pas due à une ambition transcendantale mais plutôt à la sexualité. Ainsi, et d'après la célèbre citation freudienne « Le moi n'est pas maître dans sa propre maison », cette constatation s'appuie sur des faits auxquels tout homme se verra un jour confronté ; actes manqués (lapsus, oubli des noms...), mots d'esprits, rêves... ne sont que des exemples qui tendent à prouver qu'en nous se trame quelque chose auquel nous ne pouvons avoir accès de manière directe. Mais comment alors, pouvons-nous expliquer de manière objective ces ensembles de manifestations non désirées si ce n'est par la présence de l'inconscient ? Et plus intéressant encore : à l'aide de quel(s) procédé(s) peut-on accéder à l'inconscient ? Nous verrons tout d'abord la méthode hypnotique, puis la cure psychanalytique, les actes manqués et enfin les rêves. La méthode hypnotique : Le premier procédé pouvant permettre l'accès à l'inconscient est l'hypnose, elle est décrite par Freud dans Hypnose et Psychanalyse en 1891, cette technique très critiquée requiert divers pré requis ; tout d'abord il faut que le patient soit tout à fait d'accord de se faire hypnotiser (dans le cas contraire, l'angoisse générée par la peur d'être sous hypnose, combinée à l'état hypnotique lui-même peut mener à des « incidents fâcheux » dus au fait que le patient peut avoir l'impression d'être violenté). Mais contrairement à ce que l'on pourrait croire, la foi ou non du patient n'a aucune influence sur l'hypnose, Freud trouve même dans cette indifférence du malade « un incroyable soutient ». En revanche, il nous faut souligner qu'il est impossible de savoir à l'avance si un individu pourra ou non entrer en état d'hypnose, d'une part car cela dépend du médecin et du patient et d'autre part car ce n'est pas parce qu'un hypnotiseur a échoué avec un patient qu'un autre échouera lui aussi. Cependant, nous nous devons de remarquer qu'en règle générale les malades mentaux et les dégénérés ne peuvent avoir accès à l'état hypnotique. De plus, toutes les pathologies ne peuvent pas être soignées par l'hypnose ; les maladies organiques par exemple ne subissent pas l'influence de ce procédé (qui peut cependant permettre d'établir un diagnostique différentiel et répondre ainsi à la question : est-ce que tel symptôme est de l'ordre de la maladie organique ou du trouble nerveux ?). En revanche, il se révèle très efficace pour les troubles nerveux fonctionnels, les maux d'origine psychique, les accoutumances toxiques ou bien les symptômes des maladies organiques. Une fois le choix de l'hypnose comme méthode curative fait, il nous faut savoir par qui elle sera pratiquée. On pense préférable qu'une personne de confiance soit présente afin d'éviter les abus de l'hypnose pour le patient, et les accusations de ces abus pour le médecin, malheureusement, la présence d'un tiers empêche bien souvent le patient d'entrer en état hypnotique (d'autant plus que les idées suggérées sont souvent ignorées des proches) et la présence d'un médecin hypnotiseur est difficile à mettre en place. Mais il ne faut pas s'inquiéter outre-mesure car l'individu ne peut entrer sous hypnose que s'il témoigne d'une grande confiance envers son médecin. Cependant, il faut que le futur hypnotisé ait assisté à la mise sous hypnose d'une autre personne, cela à la fois pour le rassurer mais aussi pour lui montrer la façon dont il devra se comport...

« idées suggérées sont souvent ignorées des proches) et la présence d’un médecin hypnotiseur est difficile à mettre en place.

Mais il ne faut pas s’inquiéter outre-mesure car l’individu ne peut entrer sous hypnose que s’il témoigne d’une grande confiance envers son médecin.

Cependant, il faut que le futur hypnotisé ait assisté à la mise sous hypnose d’une autre personne, cela à la fois pour le rassurer mais aussi pour lui montrer la façon dont il devra se comporter sous hypnose. A) L’hypnose et la suggestion, un procédé per via di porre : * Il est évident que le patient ne va pas s’hypnotiser par imitation ; il faut alors lui faciliter l’accès à cet état par des conditions favorables : un siège confortable, une atmosphère détendue, une ambiance lumineuse faible et un confort optimal sont donc des indispensables.

Puis le médecin demande à son patient de suivre des yeux deux de ses doigts de la main droite avant de commencer le jeu de la suggestion, il commence d’abord par suggérer l’état d’endormissement : « Je vois bien que cela va vite avec vous, votre visage a déjà pris une expression figée, votre respiration est devenue plus profonde, vous voilà tout à fait calme, vos paupières sont lourdes, vos yeux papillotent, vous ne voyez plus distinctement, à l'instant vous allez être forcé de déglutir, puis vos yeux se fermeront et vous dormirez.

» Puis entre en scène le jeu de la suggestion concernant la pathologie ou ses symptômes, on suggère au patient qu’il n’a plus mal, qu’il n’a plus peur de tel ou tel objet ou bien qu’il a retrouvé usage de tel ou tel membre.

On requiert soit un effet immédiat (pour les paralysies ou contractures par exemple) soit un effet post-hypnotique avec une heure fixée (après la nuit par exemple).

L’hypnose prend fin par un appel (« ça va pour aujourd’hui » par exemple) et sa durée n’est en rien déterminée à l’avance, il n’y a pas de temps idéal en matière d’hypnose mais on veillera toutefois à ce que le patient ne ressente pas trop de désagréments suite à sa mise sous hypnose (maux de têtes…).

*Nous ne verrons ici que le cas d’une situation où l’hypnose s’est révélée efficace. B) La cure cathartique : La cure cathartique est une technique développée par Breuer et qui ne s’applique généralement qu’aux patients hystériques.

Elle dispose des mêmes bases que l’hypnose, à la différence près que dans la méthode cathartique, le médecin, par le biais de questions, incite son patient à revivre affectivement sous hypnose les évènements douloureux et traumatiques qui ont été à l’origine de son hystérie.

Après réveil, le médecin demande au patient de se souvenir de tout ce qu’il a vécu lorsqu’il était hypnotisé ; en théorie, les symptômes hystériques disparaissent après une pareille séance.

Cette méthode est dérivée de l'hypothèse de Jean-Martin Charcot sur l'étiologie traumatique de l'hystérie.

Selon cette hypothèse, une personne devient hystérique lorsqu'elle est amenée à se dissocier suite à un choc traumatique.

La cure cathartique, si elle est efficace, permet la disparition complète des symptômes de l’hystérie et par conséquent l’hystérie elle-même, cependant, elle ne s’applique qu’aux cas d’hystérie et son efficacité n’est pas toujours effective.

L’intérêt de l’hypnose dans la situation où celui-ci est efficace, est justement le fait qu’il est efficace aussitôt après la séance, cependant, l’hypnose s’attaque aux symptômes et non aux causes qui ont engendrées la maladie elle-même c’est pourquoi elle n’est efficace sur le long terme que lorsqu’elle s’en prend aux séquelles d’un processus éteint, dans le cas contraire, les symptômes sont voués à réapparaitre.

Cette perspective nous pousse à chercher plus loin, n’existerait-il pas une méthode permettant l’accès à l’inconscient et qui serait capable de soigner les causes des pathologies elles-mêmes ? III) La cure psychanalytique, un procédé per via di levar :. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles