Vous analyserez les différents effets du contrôle social sur la déviance
Publié le 29/06/2012
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Et enfin, même si le contrôle social est aujourd'hui nécessaire dans notre société, il ne résout pas totalement les problèmes de déviance. La preuve en est dans les statistiques montrant la forte augmentation de la criminalité en France entre 1965 et 1985 puisque comme nous l'avons dit, celle-ci est passée de 12% environ à presque 80%. Ce qui tend à prouver que ces nombreuses contraintes actuelles ne sont pas la solution, ou du moins pas suffisantes pour résoudre ce problème de déviance. Ce qui est d'ailleurs confirmé par le taux de récidive qui s'élevait en 2001 à 31,3%. C'est à dire que pour plus de 30% des individus ayant commis un délit, la sanction n'a pas permis à celui-ci de modifier son comportement. Ce chiffre montre donc que les sanctions prévues par le contrôle social n'ont pas leur effet escompté. De plus, il faut prendre ce chiffre de 30% d'individus récidivistes avec précautions. En effet, il est peut-être en dessous de la réalité puisque tous les récidivistes ne sont pas forcément arrêtés lors de leur deuxième délit.
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En plus de cela, être déviant est souvent mal perçu dans notre société, un individu « étiqueté » comme déviant va donc par la suite être souvent stigmatisé.
Puisquequelqu'un de déviant est considéré comme « anormal », on préfère le rejeter.
Ceci fait partie des valeurs actuelles qui sont de rejeter ce qui n'est pas conforme à ceque souhaiterait la société, ce qui est différent n'est pas normal.Ce qui est donc un cercle vicieux pour les individus qualifiés de déviant puisque même après avoir subi une sanction plus ou moins forte pour leurs actes, l'étiquettede déviant subsiste, ce qui ne leur permet pas de s'en sortir voir les incite à réaliser de nouveaux actes en dehors des règles.
Et enfin, même si le contrôle social est aujourd'hui nécessaire dans notre société, il ne résout pas totalement les problèmes de déviance.
La preuve en est dans lesstatistiques montrant la forte augmentation de la criminalité en France entre 1965 et 1985 puisque comme nous l'avons dit, celle-ci est passée de 12% environ àpresque 80%.
Ce qui tend à prouver que ces nombreuses contraintes actuelles ne sont pas la solution, ou du moins pas suffisantes pour résoudre ce problème dedéviance.Ce qui est d'ailleurs confirmé par le taux de récidive qui s'élevait en 2001 à 31,3%.
C'est à dire que pour plus de 30% des individus ayant commis un délit, la sanctionn'a pas permis à celui-ci de modifier son comportement.
Ce chiffre montre donc que les sanctions prévues par le contrôle social n'ont pas leur effet escompté.
Deplus, il faut prendre ce chiffre de 30% d'individus récidivistes avec précautions.
En effet, il est peut-être en dessous de la réalité puisque tous les récidivistes ne sontpas forcément arrêtés lors de leur deuxième délit.Ces études nous démontrent donc que les sanctions ne sont pas dans tout les cas la solution pour « remettre dans le droit chemin » les individus déviant.
Même sipour officiellement 70% le contrôle social atteint le but voulu en convainquant les individus de ne plus commettre d'actes jugés comme déviants.
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Le contrôle social est indispensable dans toute société, car il permet de réguler la déviance.
Ses effets sont multiples, certains bénéfiques mais d'autres pour lesquelsla répercussion est plus contestable.Aujourd'hui, dans les pays occidentaux, les valeurs culturelles se diversifient, ce qui accentue les tensions relatives aux normes informelles.
La tendance de traiter parla loi cette problématique contraint de plus en plus les individus et peut parfois augmenter la déviance..
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