Une politique de la nature est elle souhaitable ?
Publié le 04/09/2012
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L’impératif d’une cohabitation entre l’Homme et la nature L’Homme n’a pas cherché à s’adapter à la nature, il a préféré la moduler et la rendre compatible avec son mode de développement. Aujourd’hui, l’Homme a l’impression que la nature est entrain de reprendre sa place quitte à détruire ce que l’Homme a pu construire. Une politique de la nature devient un impératif pour permettre une cohabitation entre l’Homme et la nature. Un cohabitation qui a existé, et qui existe finalement pour certaines sociétés qui, elles ont fait le choix de vivre en communauté avec la nature (les indiens d’Amazonie par exemple). L’exemple de ces sociétés démontre que l’Homme ne subi pas la nature mais a appris à vivre avec. Dans le cas de l’Homme « moderne « cette cohabitation ne pourra se faire qu’en application de règles obligeant ce dernier à exécuter son devoir envers la nature. En effet, l’Homme a un devoir envers elle, étant donné que la survie de son espèce est totalement dépendante de l’environnement qui l’entoure. La nature lui apporte ce dont il a besoin, l’eau, la nourriture, l’énergie, ces choses que même l’intelligence de l’homme ne peut pas forcément reproduire. Cette cohabitation se doit être juste et égalitaire au sens où l’Homme doit pouvoir accepter que la nature puisse reprendre ce qui lui a été enlevé. Instaurer une politique de la nature permettrait d’instituer un champ restreint à l’activité de l’Homme sur la nature.
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avenir.
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B) L'impératif d'une cohabitation entre l'Homme et la nature L'Homme n'a pas cherché à s'adapter à la nature, il a préféré la moduler et la rendre compatible avec sonmode de développement.
Aujourd'hui, l'Homme a l'impression que la nature est entrain de reprendre sa place quitte à détruire ce que l'Homme a pu construire.
Unepolitique de la nature devient un impératif pour permettre une cohabitation entre l'Homme et la nature.
Un cohabitation qui a existé, et qui existe finalement pourcertaines sociétés qui, elles ont fait le choix de vivre en communauté avec la nature (les indiens d'Amazonie par exemple).
L'exemple de ces sociétés démontre quel'Homme ne subi pas la nature mais a appris à vivre avec.
Dans le cas de l'Homme « moderne » cette cohabitation ne pourra se faire qu'en application de règlesobligeant ce dernier à exécuter son devoir envers la nature.
En effet, l'Homme a un devoir envers elle, étant donné que la survie de son espèce est totalementdépendante de l'environnement qui l'entoure.
La nature lui apporte ce dont il a besoin, l'eau, la nourriture, l'énergie, ces choses que même l'intelligence de l'homme nepeut pas forcément reproduire.
Cette cohabitation se doit être juste et égalitaire au sens où l'Homme doit pouvoir accepter que la nature puisse reprendre ce qui lui aété enlevé.
Instaurer une politique de la nature permettrait d'instituer un champ restreint à l'activité de l'Homme sur la nature.
Une politique de la nature est donc nécessaire et souhaitable pour l'Homme.
Cependant, cette politique ne peut être dictée que par l'Homme lui même.
Et c'estcertainement sur ce point que se situe la difficulté.
En effet, l'histoire nous a montré que sans règles impératives, précises et effectives, l'objectif recherché a très peude chance d'être atteint.
La protection de la nature par la mise en place d'une politique conduit à restreindre l'activité humaine, ce qui soulèvent de nombreuxproblèmes, tant sociaux, économiques, et politiques.
Voilà pourquoi, une politique de la nature ne reste encore qu'à l'état hypothétique.
Pour exemple, le sommet deCopenhague qui devait prolonger l'accord de Kyoto sur l'émission de gaz à effet de serre, s'est soldé par un échec qui a conduit à un accord à minima juridiquementnon contraignant.
Ainsi, il faut qu'une politique de la nature effective soit mise en place, pouvant être sanctionnée en cas de non respect, de sorte qu'elle soitdissuasive..
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