Une comparaison des systèmes de soins de santé
Publié le 08/11/2012
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années 90 : fiscalisation. En France, la CSG est crée en 1990, c'est un impôt assis sur l'ensemble des
revenus. Les systèmes universalistes ont privilégié un financement a priori. Cela veut dire que l'argent
pour soigner les patients est donné chaque année aux hôpitaux et aux médecins et à charge pour eux de
soigner les gens qu'ils reçoivent dans l'année. Au RU les médecins généralistes sont rémunéré par le
système de la capitation. Les patients étant obligés de s'inscrire au près d'un médecin généraliste,
chaque médecine est payé en fonction du nombre de patient qu'il a inscrit chez lui. Il reçoit une somme
globale à l'année pour soigner ses patients. Pas de paiement à l'acte. Libéraux et assurentiels : paiement
à l'acte, ce qui les incite à multiplier les consultations pour augmenter leur revenu. Cependant dans la
plupart des pays, les médecins hospitaliers sont eux salariés. Jusque dans les années 70 , les hôpitaux
étaient financés par tarif de jour (a posteriori), en fonction du nombre de patients reçus et de la durée du
séjour. Dans l'augmentation des couts : les pays européens ont commencé à réformer leur mode
«
cette époque que les médecins commencent à venir dans les hôpitaux vont soigner les populations qui y
sont.
→ En Angleterre, un système de prise en charge de la pauvreté est organisé par l'état à partir de la
fin du 16ème siècle, ce qu'on appelé les systèmes des Poor Laws (la loi la plus importante à été votée en
1601).
C'est un système qui se fait en dehors de toute institution (contrairement à la France).
En
Angleterre, il n'y a pas de prise en charge des pauvres dans les hôpitaux mais les soins et l'assistance
aux indigents et aux pauvres sont prodigués par les paroisses.
→ En suède, ce sont les communes qui
construisent et qui gèrent les hôpitaux qui accueillent les pauvres, et commencent même à payer des
médecins pour venir y travailler.
De ces mouvements d'ensemble, deux éléments peuvent être retenus
sur l'organisation des soins en Europe : – Il y a une organisation locale du système de prise en charge de
la pauvreté : les hôpitaux sont majoritairement confiés aux autorités locales au niveau des communes.
(Il
y a une continuité avec ce qui se fait aujourd’hui) – Dualité de mission de l'hôpital, entre une logique
d’accueil des populations défavorisées et une logique médicale de soin.
II – Le développement du mécanisme d'assurance sociale pour certains salariés
La révolution industrielle qui touche les pays européens au 19ème siècle amène les pouvoirs publics a
tenter d'en effacer les effets les plus négatifs
(misère, travail des enfants, accidents du travail etc.).
Jusqu'à la révolution industrielle, les individus
étaient pris en charge par leur famille.
Avec les zones rurales, et l'industrialisation, les solidarités
familiales et locales ne peuvent plus jouer comme elles pouvaient jouer quand la société était encore
majoritairement rurale (les individus sont obligés de partir de leur campagne pour aller travailler en ville).
Les individus tombent dans la misère quand ils sont malades, handicapés, trop vieux, car il ne peuvent
plus travailler et qu'ils n'ont plus de revenus.
Il y avait des risques sociaux : la maladie, la vieillesse, le
handicap, les accidents, auxquels les individus étaient soumis.
Si un individu était soumis à un de ses
risques : plus de travail → misère.
Les états mettent alors ne place des politiques d'assistance publique
en laïcisant en partie des fonction autrefois occupée par les Eglises.
(Ex : loi de 1893 sur l'aide médicale
gratuite).
A côté de ces initiatives des états, il existait aussi les initiatives privées : certains patrons dans
une démarche paternaliste, ont crée des centres de santé au niveau de leur entreprise, ont versé des
allocations à leurs employés si ils étaient malades ou avaient des enfants...
Autre type d'initiative privée :
celle des syndicats et association ouvrière, qui dans certains pays ont pu crée des mutuelles dans
lesquelles les adhérents versent une cotisation
et reçoivent en échange des prestations en cas de survenu d'un risque.
Loi insuffisantes qui ne résolvent
pas le problème de la pauvreté.
L'innovation de l'époque réside vraiment dans la création des assurances
sociales par le chancelier Bismarck dans l'empire allemand (années 1880).
Pour couper l'herbe sous le
pied et assurer la loyauté de la classe ouvrière à l'empire, Bismarck imagine d'obliger certaines catégories
de salariés à s'assurer au près de caisses pour la maladie et la retraite.
Trois lois sont votées dans les
années 1880.
Il invente le système suivant : en échange de cotisation versées dans ces caisses
d'assurance maladie ou vieillesse, ils recevaient des prestations en cas de maladies pour remplacer leur
salaire, et ils recevaient aussi une prise en charge des frais médicaux (visite chez le médecin).
C'est
tellement innovant que progressivement de nombreux pays adoptent ce système (Autriche, Italie, France,
Pays-bas...).
D'autres pays (Norvège, Royaume-uni, Suède...) choisissent un système différent dès le
départ : ils obligent tout le monde à cotiser à un système public.
A partie de la fin du 19ème siècle et
surtout au 20ème, on assiste à une socialisation de la demande de soins, puisque progressivement de
plus en plus d'individus sont couverts par des systèmes d'assurance maladie obligatoires qui leurs
permettent d'avoir accès à des soins gratuits ou remboursés.
L'apparition de ces systèmes
d'assurance sociale ce fait au moment même où la profession médicale tente de se structurer dans les
pays occidentaux (à partir de la fin du 19ème), car les progrès de la médecine pour soigner les malades
la rende plus légitime pour revendiquer un monopole sur l'offre de soins..
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