Un sommet pour exorciser le risque nucléaire en Europe de l'Est
Publié le 03/12/2018
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A propos de Tchernobyl, le président ukrainien Leonid Koutchma, invité au sommet, a réaffirmé la promesse de son pays de fermer avant l'an 2000 la centrale, où deux des quatre réacteurs continuent de fonctionner. L'Occident devrait aider l'Ukraine à respecter cet engagement en débloquant trois milliards de dollars (dont 500 millions en dons). Quant au projet relatif au nouveau sarcophage qui enveloppe celui construit à la hâte sur le réacteur n° 4, l’Union européenne a financé une étude de faisabilité afin qu'une décision soit rapidement prise. En échange de ces mesures plutôt modérées, Boris Eltsine s'est rallié à « l'option zéro » sur l'interdiction totale des essais nucléaires. La Russie a aussi promis au Japon de signer l'accord international qui interdit l'immersion de déchets radioactifs, une pratique dont elle était coutumière jusqu'en 1993.
Dix ans après la catastrophe de Tchernobyl, le nucléaire dans les pays de l'ancien bloc communiste fait toujours aussi peur : si le risque d'une explosion similaire à celle de 1986, dans la centrale ukrainienne, semble écarté, d'autres menaces subsistent toutefois.
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