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Un Nouvel Ordre Mondial

Publié le 09/11/2012

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3.3.1 La protection de l’environnement : l’échec du protocole de Kyoto et des accords de Copenhague ;

espoir avec les accords de Cancun

À partir de 1990, de nombreux sommets internationaux traitent du thème de l'environnement : les

sommets du G7 en 1990, la conférence de Rio de Janeiro sur l'environnement et le développement en

1992, la conférence de Kyoto en 1997 et plus récemment les conférences de Johannesburg en 2002 et

de Copenhague en 2009. Le protocole de Kyoto qui visait à limiter l'émission des gaz à effet de serre n'a

pas été signé par la États-Unis et la Chine qui sont les deux plus grands pollueurs de la planète. L'accord

du sommet de Copenhague est quant à lui très mitigé, car son contenu est loin d'être à la hauteur des

attentes que la conférence avait soulevées: s'il affirme la nécessité de limiter le réchauffement planétaire

à 2°C par rapport à l'ère préindustrielle, le texte ne comporte aucun engagement chiffré de réduction des

émissions de gaz à effet de serre. Les accords de Cancun conclus lors du sommet des Nations

« revêt plusieurs dimensions.

D'abord, elle évoque le passage d'un monde bipolaire à un monde unipolaire. Ensuite, elle met en avant l'idée d'une gouvernance mondiale à travers l'action des États et des organisations internationales, notamment celle de l'ONU.

Enfin, elle remet à l'honneur la notion de« destinée manifeste » du XIXe siècle selon laquelle la nation américaine a pour mission de répandre la démocratie et la civilisation vers l'Ouest.

La place supposée des États-Unis est donc essentielle.

Ils deviennent le modèle de référence qui doit permettre à la démocratie et aux droits de l'homme de s'étendre dans le monde. 1.2 La dislocation de l’URSS met fin au monde bipolaire de la guerre froide 1.2.1 Les prémices : la chute des démocraties populaires et les revendications d’indépendances. Les aspirations à la liberté, longtemps contenues par les régimes communistes dans les pays du glacis soviétique et en URSS même, se manifestent irrésistiblement à la faveur des réformes tentées en Union soviétique par Mikhaïl Gorbatchev et par sa politique d'ouverture vers l'Occident.

Le maintien de régimes communistes réformés s'avère impossible.

Partout l'emporte la volonté de démocratie politique et de liberté économique.

De 1989 à 1991, les régimes communistes s'effondrent et les nationalités se libèrent dans les pays satellites de l'URSS.

Les structures du bloc de l'Est se défont avec la disparition du Pacte de Varsovie et du Comecon. 1.2.2 Décembre 1991 : la chute de l’URSS et l’effondrement du modèle soviétique L'effondrement du communisme soviétique débouche sur la dislocation de l'Union soviétique confrontée à une crise idéologique, politique et économique.

Cause et conséquence de la fin du communisme, la dislocation de l'empire se précipite.

Les structures spécifiques du « fédéralisme soviétique » accélèrent davantage l'implosion de l'Union soviétique alors qu'elles étaient destinées, avant tout, à la consolider.

À tour de rôle, les Républiques socialistes soviétiques proclament leur souveraineté pendant l'été 1991.

En décembre 1991, certaines de ces Républiques devenues indépendantes entre-temps, redéfinissent leurs liens respectifs à travers la création de la Communauté des États indépendants (CEI). 1.2.3 Naissance de la CEI : une coquille vide La Communauté des États indépendants est une entité intergouvernementale composée de onze des quinze anciennes républiques soviétiques.

Elle est perçue comme une coquille vide.

Elle ne constitue pas une organisation internationale car elle est dépourvue de personnalité juridique internationale.

Elle entérine bien la fin de la puissance et du modèle soviétiques.

La dislocation du bloc soviétique est perçue comme l'amorce d'un monde nouveau.

Elle entraîne le passage d'un monde bipolaire à un monde unipolaire. 1.3 La montée des tensions et des instabilités montre les limites du nouvel ordre mondial proclamé 1.3.1 Des conflits antérieurs qui resurgissent après la guerre froide (Ex-Yougoslavie, Tchétchénie) La disparition de l'URSS, réveille les passions nationalistes jusqu'alors contenues ou refoulées.

En novembre 1991, la république Tchétchène se proclame souveraine.

Pendant trois ans, Moscou tolère l'autonomie de fait, tout en cherchant à négocier.

Mais la Tchétchénie refuse de signer l'adoption de la Constitution de la Fédération.

Des désaccords internes en Tchétchénie dégénèrent en guerre civile et donnent l'occasion à la Russie d'intervenir dans une région hautement stratégique pour elle.

Deux guerres ont lieu (1994-1996 ; 1999-2000) sans mettre fin à la résistance tchétchène.

La Yougoslavie ne survit pas à l'effondrement du communisme.

La multiplicité des ethnies entraîne un éclatement qui s'effectue dans la. »

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