Thème 6/ L’enjeu de la connaissance
Publié le 30/03/2023
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Thème 6/ L’enjeu de la connaissance
On a comme type de savoir le savoir intellectuelle, le savoir-être et la savoir-faire.
Les pays qui ont
les années de scolarisation les plus longues et qui déposent le plus de brevet et sont donc capable
d’innovation sont les plus puissants (USA, Canada, Europe occidentale, Japon, Corée…).
Les pays les moins avancés ou les pays en guerre ont un nombre moyen d’année de scolarisation
très bas et peu ou pas de brevet.
L’accès à la connaissance est une source d’émancipation mais cet
accès est souvent limité dans les pays non démocratiques.
«La connaissance est en elle-même la puissance» Francis bacon (humaniste anglais).
La
connaissance a des enjeux sociaux, politiques et géopolitiques.
Introduction: Partager la connaissance
I/ La notion de «société de la connaissance» (Peter Drucker, 1969), portée et débats
A/ La notion de «société de la connaissance», Peter Drucker: p456
La société de la connaissance est une expression employée pour la 1re fois par l’économiste Peter
Drucker en 1969: sté dans laquelle la connaissance est produite, diffusée et utilisée comme une
ressource au coeur de l’économie.
Peter Drucker vise une amélioration de la productivité des entreprises.
Nouveauté par rapport aux
fordistes et tayloristes: les travailleurs doivent se sentir utile et savoir pourquoi bien-être au travail
et comment mieux produire.
Les employés doivent avoir des objectifs à atteindre plutôt que des tâches d’éxécution peu
valorisantes.
Il se situe dans une perspective plus globale de management moderne (l’ensemble des techniques de
direction, d’organisation et de gestion de l’entreprise) qui vise le bien-être au travail (pour mieux
produire.
Aujourd’hui on parle d’économie de la connaissance.
Cette économie de la connaissance est
appliquée aux pays développés et post industriels qui cherche une spécialisation dans la
mondialisation.
Leur économie n’est plus basée sur la production de matières premières, de biens
industriels mais elle est basée sur des biens immatériels, idées qui permettent des innovations et qui
ont une valeur ajoutée bien plus grande.
Cette économie de la croissance se définie comme phase du système capitaliste où la valeur ajoutée
des prestations intellectuelles dépasse celle de productions des biens industriels.
L’union européenne à Lisbonne veut construire une Europe de l’innovation et de la connaissance.
Nicolas Sarkozy fait aussi le choix de développer un immsense Campus à Saclay pour que la France
soit compétitive dans cette économie de la connaissance.
On y trouve de grandes écoles de
commerce et des universités où les grandes technologies se développent.
B/ Des débats
Certains économistes pensent que cette prodcution d’idées est infinie, que la connaissance partagée
se multiplie.
Cette société de la connaissance peut aussi agraver les inégalités.
La recherche en France est soumise au financement par projet qui découle directement de la
direction par objectif de Peter Drucker.
Ce qui est visée c’est la rentabilité.
Cela pose des problèmes
pour la recherche fondamentale qui a besoin de temps.
En France la recherche sur les coronavirus a
été suspendu dans les années 2010 car ils n’avaient rien trouvé.
Les sciences humaines sont aussi
touchées car elle n’ont pas toujours d’application concrètes dans l’industrie.
La recherche
scientifique est souvent un accélérateur d’innovation.
C’est comme le cas de l’entreprise
pharmaceutique qui a développé des antirétroviraux comme le VIH.
En même temps l’entreprise ou
l’industrie peut limiter son accès aux patients par soucis de profits ou de rentabilité de leurs
investissements.
Le privée peut être un frein à la diffusion de l’innovation car il rend la diffusion
payante.
La société de la connaissance n’est pas une notion nouvelle mais du moins elle s’inscrit dans une
longue histoire.
Les savoirs étaient des valeurs très importantes dans ces civilisations.
En Europe,
après les grecs, la science devient une des bases de l’éducation humaniste.
Au 17ème, la science se
développe encore plus grâce à Descartes, qui permet de faire progresser la sciences.
Enfin, au 19ème siècle, il y a une foi en la science, elle devient presque une croyance croient même
que la science peut tout résoudre.
Le 20ème siècle quant à lui est le siècle de la techno-sciences=> nouvelles technologies
(smartphones).
Aujourd’hui, la maîtrise des connaissances est au coeur des activités économiques.
II/ Des sociétés savantes à la communauté scientifique
Les scientifiques au début du 17ème siècle commencent à s’organiser.
Fondation par Colbert de la
première académie royale des sciences crée en 1667, qui a contribué à promouvoir et à organiser de
nouvelles disciplines, en formant des nouveaux scientifiques en en améliorant leur statut («les
scientifiques sont les plus utiles des citoyens»).
Académie: société de gens de lettres et de savants crées par les souverains pour encourager la
connaissance et diffuser des savoirs.
Au 18ème siècle, la communauté se développe (ensemble de scientifique et des intellectuelles qui
se dotent de normes et d’institutions), elle va vivre dans ce qu’on appelle les salons.
Ils s’y
rejoignent, discutent et échangent entre scientifiques littéraires et philosophes.
Ils font parti de ce
qu’on appelle «la société éclairée».
La communauté scientifique est un ensemble plus ou moins large de chercheurs qui utilisent la
méthode scientifique pour élaborer de nouvelles théories ou de nouvelles inventions.
Elle a aussi
pour but de légitimer le résultat des recherches.
Aujourd’hui, la communauté scientifique peut travailler à l’échelle mondiale.
Elle travaille aussi
bien pour la recherche publique que privée et qui peuvent coopérer.
Cela peut être des laboratoires, des universités, des centres de recherches.
Les scientifiques se
rencontrent dans des congrès, des conventions, des colloques…
Ils peuvent collaborer ensemble pour des revus ou alors sur des plateformes horizontales comme
wikipédia.
Ils sont aussi financés par des fonds privés ou publics.
La collaboration entre scientifiques est nécessaire à cause du coût, de la compléxité et du sujet.
III/ Les acteurs et les modalités de la circulation de la connaissance
Les universités, les centres de recherches sont des lieux où l’on fait circuler la connaissance.
Axe 1/ Produire et diffuser des connaissances
Jalon 1.
Donner accès à la connaissance: grandes étapes de l’alphabétisation des femmes du
XVIème siècle à nos jours
En 2015, le taux d’alphabétisation atteint 85% de la population mondiale.
Alors qu’en 1820,
seulement 12% de la population mondiale était alphabétisé.
Ces prgrès s’expliquent par la généralisation, de l’obligation scolaire dès le milieu du XIXè siècle
en Europe et aux USA.
On a aussi un objectif déclaré à l’échelle mondiale (article 26 de la déclaration universelle des droits
de l’Homme en 1948, qui reconnaît comme universelle le droit à l’éducation.
Il va être appliquer
dans les programmes internationaux de l’ONU via l’Unicef et l’Unesco, cela s’adresse notamment
aux pays en développement.
En effet, léducation est la base du développement des états.
En 2016, 14% de la population mondiale n’est toujours pas alphabétisé.
Les deux tiers des
analphabètes sont des femmes qui vivent surtout en Afrique subsaharienne.
L’alphabétisation des
femmes est un enjeu de développement (social, économique…)
I/ La lente alphabétisation des femmes depuis le XVIè siècle: l’exemple en Europe et plus
particulièrement en France.
Mentalités peu favorables:
Gerson, grand chancelier de l’Université de Paris (1363-1429): «tout enseignement pour les femmes
doit être considéré comme suspect»
Mais les femmes apprenaient à lire dns leur milieu familial si elles appartenaient aux élites et au
couvent si elles devenaient religieuses.
Des facteurs d’amélioration de l’éducation des femmes dès le milieu du XV-XVI:
-l’imprimerie, le livre se diffuse dans les milieux aisés non cléricaux
-pensée humaniste qui défend une nouvelle forme de pédagogie fondée sur la réflexion autonome de
l’enfant
-Réforme protestante pour laquelle il s’agit que chacun, fille ou garçon soit alphabétisé pour
pouvoir lire la Bible que de la contre réforme catholique (mais de manière plus limitée)…
Jules Ferry s’inscrit dans le courant positiviste (la science est la base d’une société moderne
rationelle), ol voit dans l’éducation des filles ouvertes à la science, un outil pour lutter contre
l’influence de l’Eglise catholique dans la société et un outil pour faire adhérer les femmes à la
république pour en faire des républicaines.
Après 1882, la bataille pour la scolarisation des filles est terminée grâce à la loi Jules Ferry.
Fin XIX, début XX, les femmes savent signer leur contrat de mariage autant que les hommes.
1965: toutes les écoles primaires deviennent mixtes
1905: séparation de l’Église et de l’état.
C/ Des inégalités qui subsistent toujours aujourd’hui en France
Les femmes immigrées restent analphabètes en France pour la plupart et cela reste un hadicap pour
le quotidien, pour suivre l’éducation des enfants mais il existe des manières d’apprendre à lire avec
des cours d’alphabétisation.
Par contre, il peut y avoir encore des illétrés.
Aujourd’hui en France, les femmes qui ont reçu
l’éducation depuis l’école primaire vont jusqu’aux études supérieures.
Les jeunes femmes
continuent à être moins rémunéré que les hommes à diplômes et postes égales et obtiennent moins
de postes à responsabilité.
II/ Les enjeux de l’alphabétisation des femmes dans le monde, aujourd’hui
Aujourd’hui, près des 2/3 des personnes analphabètes dans le monde sont des femmes.
Les femmes
analphabètes sont sutout présentes en Afrique sahelienne et subsaharienne avec 51% de femmes
alphabétisées contre 74% pour les hommes.
Au Moyen-Orient et le sous continent....
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