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THEME 2. Histoire et mémoires Chapitre 1 : Histoire et mémoires

Publié le 24/09/2022

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« THEME 2.

Histoire et mémoires Chapitre 1 : Histoire et mémoires 3 choses très proches l’une de l’autre : le passé, histoire et la mémoire. L’histoire, soit c’est la science qui étudie le passé des êtres humains ou bien c’est le récit produit par cette science Ce qu’on appelle la ou les mémoire(s), c’est ce dont un individu ou un groupe d’individu se souvient ou croit savoir du passé.

Elles peuvent être différentes d’un groupe à l’autre, de l’origine, l’âge. L’histoire essaie d’être objective, mais la mémoire elle est subjective. Le passé ne change pas, il est figé pour l’éternité.

Cependant, l’histoire et la mémoire peuvent changer.

On peut faire des découvertes, réinterpréter les choses, et la mémoire correspond à un groupe social. L’histoire ou la mémoire peuvent être fausses, on a pu enseigner des choses fausses à l’école par exemple. Exemple concret ; Jeanne d’Arc.

C’est un personnage dont on peut apporter des faits historiques, objectifs, elle est morte en 1431 brûlée.

Par interprétation selon un groupe, on peut avoir la mémoire d’une femme féministe, femme sainte, femme communiste, « boute la ‘Angloi », une femme royaliste. Ce qui est aussi subjectif, c’est l’importance que l’on apporte aux évènements historiques Quels histoire et mémoires occupent-elles dans la société ? I) Histoire et mémoires : deux notions à distinguer 1) Qu’est-ce que l’histoire ? L’histoire, c’est la science humaine qui étudie le passé des êtres humains, des sociétés humaines. Son but, c’est de donner un récit vrai des évènements du passé, et qui pour se faire va donner des sources : - des témoignages - sources littéraires - des photographies - archéologiques : - des archives L’histoire est généralement étudiée par des spécialistes, des historiens, souvent des universitaires, qui travaillent à l’université (niveau diplôme) mais parfois aussi des amateurs.

Ils produisent des thèses... L’histoire n’est pas quelque chose d’immobile, elle change tout le temps parce que l’on trouve de nouvelles sources mais aussi car on la réinterprète avec le présent. Le récit que l’on appelle un consensus, ce sur quoi la plupart des historiens sont d’accord. Il y a des choses absolument certaines, qui ne peuvent changer.

En revanche, des faits peuvent être ambiguës, peuvent changer, et des personnes en concluent que les historiens nous mentent, cela créé des mémoires complotistes. 2) Qu’est-ce que la mémoire ? La mémoire, c’est ce dont un individu ou un groupe dans la société se souvient ou croit savoir d’un évènement du passé.

C’est subjectif, et peut-être orienté.

Cela signifie aussi que chaque individu possède sa mémoire.

La mémoire d’un individu provient d’un grand nombre de choses : - école - famille - films, jeux vidéo - livres La mémoire peut s’incarner dans des symboles, des personnes (Jean Moulin).

Des lieux peuvent aussi incarner ces mémoires (Auschwitz) Des lieux sont transformés afin de célébrer la mémoire, des mémoriaux.

Elle est souvent collective, mais peut être conflictuel quand.

Il peut avoir aussi une concurrence des mémoires, des groupes qui aimeraient se faire reconnaître comme victimes (Alsaciens).

On peut se demander s’il y a un devoir de mémoire, a-t-on de le devoir de nous souvenir. 3.

Lien mémoire/histoire Le lien entre histoire et mémoire n’est pas aussi opposé que ça, sa séparation n’est pas hermétique. D’un côté, le travail des historiens peut influencer les gens.

L’inverse est vrai aussi, l’historien peut être influencé par des opinions politiques, et généralement plus on est éloigné des évènements moins on est influencé.

D’ailleurs, les historiens utilisent aussi la mémoire comme sujet de travail, la façon dont on a raconté l’histoire/ L’Historiographie, c’est la science qui étudie la façon dont on a raconté le passé dans le passé. Le but de l’historien n’est pas de juger les évènements passés, sur le passé, contrairement à la mémoire qui peut se permettre de juger (Hitler).

Le passé peut expliquer, justifier à ce qu’on fait dans le présent.

L’histoire peut servir à légitimer le présent. Quel pourrait être la place d’un historien quand il participe au procès ? II.

Juger le passé : l’apparition des notions de crimes contre l’humanité et de génocide 1.

Les origines de ces notions au XIX siècle et au début du XX siècle Génocide : la volonté d’exterminer, de faire disparaître une race, un peuple, une religion. Crime contre l’humanité : génocide est un crime contre l’humanité.

Plusieurs formes de crimes comme les génocides, l’esclavage. L’idée de ces notions remonte au XIX siècle, où on commence à dire qu’il faut mettre en place des règles → Conventions de Genève (1864-1906-1929-1949), ce sera seulement en 1945 que l’on définira officiellement crime de guerre mais l’idée est déjà présente dès le moment où les conventions de Genève sont instaurées. Le grand tournant de l’époque est la WW1 → 20 millions de morts.

On a un évènement particulier dans cette guerre, le génocide arménien en 1915.

L’empire ottoman craignant une révolte des arméniens, décide l’élimination préventive du peuple arménien, de civils innocents pour des raisons politiques.

On estime qu’il y a eu entre 1,2 et 1,5 millions de morts.

Ce génocide a choqué beaucoup de monde, les vainqueurs décident de juger ce crime après la guerre.

Ils mettent en place la Commission des Responsabilités qui enquête et qui fait arrêter plusieurs dirigeants turcs.

Cette commission n’aboutira à rien car dans les années 20, le gouvernement britannique cherche à se rapprocher du gouvernement turc →raisons politiques. Génocide des Namas et des Hereros.

1904-1908, la politique de colonisation allemande, ils avaient partiellement exterminé la population locale en Namibie.

C’est seulement en 1918 qu’on va juger ce génocide, les vainqueurs s’en servent pour punir les allemands décident de prendre leurs colonies en se justifier par leurs massacres.

Après la guerre, la Société des Nations est créée, et elle réfléchit à la façon, de créer une justice, dont on pourrait punir.

On a un juriste, Raphaël Lenkin avait proposé en 1933, un crime de barbarie 2.

WW2 : moment décisif Cette guerre a été marqué par des violences extrêmes sur les civils → environ 5,5 millions de Juifs et 250 000 Tziganes tués par les allemands mais aussi le Japon impérial a aussi été extrêmement inhumain.... »

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