TD : La troisième république : «Les critiques du fonctionnement de la troisième république sont-elles justifiées ?»
Publié le 09/11/2012
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il n’a d’autre solutions que de ce retirer. Un résultat qui n’a pas forcément d’impact définitif sur les
hommes politiques concernés qui font souvent un abandon provisoire du pouvoir. Ce processus écarte
donc l’éventualité d’une instabilité ministérielle. Pour illustrer cela nous pouvons citer l’exemple de Briand
qui était ministre aux affaires étrangères député de 1902 et 1932, sera 11 fois président du conseil, 20
fois ministre et ministre des affaires étrangères sans interruption de 1925 à 1932.
Certain considère que l’instabilité gouvernementale est causée par la fréquence trop importante des
commissions parlementaires. Cette fréquence est causée par le principe que les chambres peuvent créer
librement des commissions et les membres de celles-ci très spécialisées vont devenir de plus en plus
spécialisées, certaines personnes de ces commissions vont être de plus en plus compétentes voire plus
que les ministres en place. Également par la mise en cause de la responsabilité à tout moment et inutilité
du pouvoir de dissolution.
«
pouvoir de préconiser et ratifier les traités, il dispose du droit de grâce (comme le roi).
Il a la présidence
du conseil des ministres, c’est lui qui nomme ainsi le chef du gouvernement.
Au même titre que les
parlementaires, il a l’initiative des lois, fait déposer des projets de lois.
C’est également lui qui détient le
pouvoir de faire des règlements afin d’appliquer les lois.
C’est aussi lui qui promulgue la loi (l’a signe)
lorsqu’elle a été votée par le parlement, mais dans un certain délais, il peut demander au parlement une
nouvelle délibération de la loi.
Le président de la république choisit le président du conseil = équivalent du premier ministre, titre
surprenant car cette personne ne préside pas le conseil.
Institution de nature spéciale car
institution coutumière.
Elle n’est pas prévue dans la constitution, néanmoins pas nouvelles, il existe
depuis la restauration (fin des années 1810), le président du conseil est le « primus inter pares » (le
premier d’entre les égaux le président du conseil n’a pas de prééminence sur les textes, pas de pouvoir
hiérarchique sur eux affirmé mais ne pratique il va jouer le rôle de chef de gouvernement, est censé être
le chef de la majorité parlementaire ou de la coalition majoritaire.
C’est lui qui va présenter au président
de la république, le nom des autres membres du gouvernement, il préside les conseils de cabinet
(réunions de l’ensemble des ministres en dehors de la présence du président de la république).
Président
du conseil en pratique est en même temps titulaire d’un « portefeuille » à la tête d’un département
ministériel.
Principe de solidarité gouvernemental s’applique, les ministres sont solidairement responsables devant le
gouvernement de la politique générale du gouvernement, chaque ministre est responsable de ses actes.
Nommés et révoqués par le président de la république, la constitution ne prévoit aucune autre règle et
donc pas d’investiture du gouvernement mais en pratique les présidents du conseils se présenteront
devant le gouvernement pour présenter la composition du gouvernement et leur politique général.
Parmi les attributions, les ministres ont la possibilité d’entrée au gouvernement quand ils le souhaitent
pour y prendre la parole.
Il n’y a pas d’incompatibilité
du fait d’être membre du gouvernement et le mandat parlementaire.
Dans la pratique, les ministres
auront pouvoir de poser la question de confiance pour un texte.
Lorsque le chef de l’état prononcera un
discours, il devra obligatoirement en pratique avoir un ministre à ses côtés.
Ainsi que le ministre
endossera la responsabilité des paroles du président devant le parlement.
B) Le fonctionnement des organes législatifs détenant un rôle important sous la troisième République :
La constitution est très rapide sur l’élection de la chambre des députés, elle est élue au suffrage
universel.
Les républicains étaient favorables pour la plupart d’entre eux au suffrage universel à leur yeux
c’était un mécanisme conservateur qui allait mettre fin à l’ère des révolutions.
Même si la constitution n’est
pas très claire sur ce point, il est logique que ce suffrage universel soit direct et masculin.
Tous les
hommes votent sauf les militaires (considérés comme peu indépendants dans leur opinion), jusqu’à 1947,
les militaires ne pourront pas voter.
La chambre des députés est élue pour 4 années, quant aux
conditions d’éligibilité il est décidé que les députés doivent être âgé d’au moins 25 ans.
Le scrutin est
uninominal majoritaire à deux tours.
Sont environs 600.
Les pouvoirs de la chambre des députés sont très importants, la chambre des députés avec le sénat
détient le pouvoirs législatif, elle participe avec lui l’élection du président de la république, elle détient
avec
le sénat le pouvoir constituant dérivé, elle peut donc réviser la constitution avec le sénat il n’y a donc pas
de référendum pour réviser la constitution.
Les pouvoirs de la chambre sont les mêmes que ceux du
sénat sauf exception, les lois de finances sont d’abord présentées à la chambre.
Chambre.
»
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