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reflexion personnelle sur les effets de la mondialisation sur l'Administration publique.

Publié le 05/12/2013

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mondialisation
    La mondialisation est un processus qui implique une très grande mobilité internationale des divers facteurs de production et met les économies nationales directement en concurrence. La mondialisation constitue ainsi un défi majeur pour les entreprises, qui affrontent la concurrence mondiale, et pour les États, qui doivent s’attacher à valoriser les ressources et les compétences les moins mobiles telles que les ressources humaines. Dans ce cadre, l’innovation joue un rôle central ; les entreprises utilisent les nouvelles technologies pour accroitre l’ampleur de leurs opérations  et sont aussi contraintes à toujours plus d’innovation par le jeu de la concurrence mondiale. Les entreprises multinationales cherchent à adapter la structure de leurs activités de recherche à la mondialisation, mais le mouvement d'internationalisation des activités de R&D reste limité. Dans l'informatique et les biotechnologies, d'importants transferts de technologie ont eu lieu des Etats-Unis vers l'Europe, par l'intermédiaire d'acquisitions d'entreprises, d'alliances et de délocalisations de laboratoires. Le cas de l'automobile illustre les difficultés des stratégies de développement de produits mondiaux, mais aussi les possibilités de transferts internationaux de savoir-faire. La course à l'innovation et la confrontation plus directe des différents systèmes nationaux implique l'évolution des règles du jeu internationales et des politiques publiques. En France, par exemple, le souci de la compétitivité a remis en cause le colbertisme de la politique technologique traditionnelle.   Cette mondialisation économique est un processus qui est profondément encré dans l’histoire. Son processus démontre un accès massif à l’information en temps réel, une planification à l’échelle mondiale de la production des sociétés transnationales, le développement du libre-échange, la simultanéité illogique de la forte mobilité des capitaux et de sérieuses entraves à la migration de la main-d’œuvre, une vulnérabilité et une interdépendance croissantes des environnements, puis une tendance à l’homogénéisation des institutions. Cette homogénéisation des normes est toutefois biaisée car seuls les agents internationaux les plus puissants ont réussi à faire accorder la primauté à leurs intérêts. Ce processus se traduit donc par une action fragmentaire à l’échelon international. Cela  a produit de graves retombées en termes d’analyse et d’action publique. Cependant, la mondialisation n’a pas seulement concernée l’innovation, il y a l’émergence rapide des chaînes de valeurs mondiales, partant des matières premières jusqu’au produit fini (biens et services),  elle s’étend également à l’investissement direct et aux échanges de services. Les technologies de l’information (TIC) ont permis de baser des services tels que des centres d’appels en tout point du globe, indépendamment de la localisation effective de clientèle. On peut donc affirmer que la mondialisation est avant tout celle du capital. Celle-ci touche désormais tous les secteurs d'activité́, et ses conséquences posent de graves problèmes aux États, au- delà̀ du nécessaire ajustement de leurs structures internes. Il semble en effet que ce phénomène pose le problème de la gouvernance à l'échelle nationale et de la nécessaire coordination de l'action des États. Il faut ajouter que la réflexion sur le rôle de l'État dans l'économie ne peut être séparée de la réflexion sur l'articulation entre démocratie et économie de marché.   La mondialisation économique a entrainé la forte ouverture que les économies nationales ont subi depuis des années 1980 et l’apparition d’une contrainte extérieure. En Europe, l’exemple français le démontre, l’on a constaté un taux d’ouverture d’un peu plus de 10% dans les anné...
mondialisation

« interdépendance croissantes des environnements, puis une tendance à l'homogénéisation des institutions. Cette homogénéisation des normes est toutefois biaisée car seuls les agents internationaux les plus puissants ont réussi à faire accorder la primauté à leurs intérêts.

Ce processus se traduit donc par une action fragmentaire à l'échelon international.

Cela  a produit de graves retombées en termes d'analyse et d'action publique.

Cependant, la mondialisation n'a pas seulement concernée l'innovation, il y a l'émergence rapide des chaînes de valeurs mondiales, partant des matières premières jusqu'au produit fini (biens et services),  elle s'étend également à l'investissement direct et aux échanges de services.

Les technologies de l'information (TIC) ont permis de baser des services tels que des centres d'appels en tout point du globe, indépendamment de la localisation effective de clientèle.

On peut donc affirmer que la mondialisation est avant tout celle du capital.

Celle-ci touche désormais tous les secteurs d'activité́, et ses conséquences posent de graves problèmes aux États, au- delà̀ du nécessaire ajustement de leurs structures internes.

Il semble en effet que ce phénomène pose le problème de la gouvernance à l'échelle nationale et de la nécessaire coordination de l'action des États.

Il faut ajouter que la réflexion sur le rôle de l'État dans l'économie ne peut être séparée de la réflexion sur l'articulation entre démocratie et économie de marché.   La mondialisation économique a entrainé la forte ouverture que les économies nationales ont subi depuis des années 1980 et l'apparition d'une contrainte extérieure.

En Europe, l'exemple français le démontre, l'on a constaté un taux d'ouverture d'un peu plus de 10% dans les années 1070 à un taux de près de 40% à a fin des années 1990.

Aussi, Aux Etats-Unis et au Japon cette ouverture n'a pas été aussi forte comme dans d'autres pays tel que le Singapour.  Cependant, cette ouverture a occasionné une forte régionalisation des échanges commerciaux, une très forte intégration des marchés financiers si bien qu'elle a été vue  comme un facteur aggravant l'insécurité et l'instabilité économique, ce qui a entrainé des inégalités sociales.

La mondialisation contourne les institutions démocratie et les États souverains et expriment seulement les intérêts des entreprises transnationales et les marchés.

Elle a aussi entrainé dans les années 1980, l'émergence de Firme Multinationales ayant des stratégies mondiales capables de faire jouer leurs avantages compétitifs.

Le. »

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