Rassemblement pour la République [RPR] (France) (partis politiques).
Publié le 21/05/2013
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perdant 30 villes de plus de 30 000 habitants).
En 1984, Jacques Toubon remplace Bernard Pons, démissionnaire, à la tête du RPR.
En 1986, la coalition RPR-UDF remporteles élections législatives (42,1 p.
100 des suffrages ensemble, et 145 députés pour le RPR) après avoir fait campagne sur les thèmes du chômage et de l’insécurité.
La lignelibérale de Jacques Chirac l’emporte sur celle plus interventionniste de Charles Pasqua et Philippe Séguin.
Jacques Chirac est nommé Premier ministre par FrançoisMitterrand, et compose un gouvernement de « cohabitation », où les postes clés sont détenus par des membres du RPR : Charles Pasqua est ministre de l’Intérieur etÉdouard Balladur ministre d’État chargé de l’Économie, des Finances et de la Privatisation.
La politique du gouvernement est centrée autour du libéralisme économique(privatisations, libéralisation des prix, suppression de l’impôt sur les grandes fortunes et de l’autorisation administrative de licenciement notamment).
Mais à la fin de 1986,le gouvernement se trouve très affaibli par une vague d’attentats et de vastes mouvements de grève, des cheminots et des étudiants, à un moment où l’échéance de 1988se rapproche.
À l’élection présidentielle de 1988, Jacques Chirac est très nettement battu au deuxième tour par François Mitterrand (45,98 p.
100 contre 54,01 p.
100 des suffrages).
Auxélections législatives, gagnées par la gauche, le RPR obtient 19,2 p.
100 des suffrages et 128 députés (contre 130 pour l’UDF).
Alain Juppé devient alors le nouveausecrétaire général de la formation dont Jacques Chirac est toujours le président.
À partir de 1988, le RPR traverse une grave crise de contestation interne, menée notamment par 12 « rénovateurs » en 1989, dont Philippe Séguin, Michel Noir et AlainCarignon.
En décembre 1990, quelques quadragénaires, Michel Noir, Michèle Barzach et Alain Carignon démissionnent.
En 1992, le RPR se déchire au sujet du référendumsur la ratification du traité de Maastricht (20 septembre), Charles Pasqua et Philippe Seguin appelant à voter « non » contre Jacques Chirac et Alain Juppé.
Néanmoins la coalition RPR-UDF (Union pour la France, UPF) remporte à une très large majorité les élections législatives de mars 1993.
L’UPF obtient 485 députés sur untotal de 577 sièges (dont 242 pour le RPR).
Toutefois une rivalité fratricide, et qui devait durer, se fait jour entre Jacques Chirac et Édouard Balladur, nommé Premierministre du deuxième gouvernement de cohabitation.
Philippe Séguin est élu président de l’Assemblée nationale.
Cette cohabitation, qui a été qualifiée « de velours » poursouligner les rapports courtois établis entre le Premier ministre et le président de la République, permet à Édouard Balladur de jouir d’une cote de popularité élevée dansl’opinion.
4 LE PARTI DU PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE
4.1 L’élection présidentielle de 1995
Jacques ChiracPortrait officiel du président de la République, par Bettina Rheims.Bettina Rheims/Documentation Francaise
Fort de cette popularité, Édouard Balladur décide de se présenter à l’élection présidentielle de mai 1995, contre Jacques Chirac qui, pour se consacrer à cette ambition,confie la présidence du RPR par intérim à Alain Juppé en 1994.
Deux candidats sont donc issus du RPR : Édouard Balladur obtient 18,6 p.
100 des suffrages au premier tour,et Jacques Chirac 20,8 p.
100 des suffrages.
Celui-ci est élu président de la République avec 52,6 p.
100 des voix contre Lionel Jospin.
Il nomme alors Alain Juppé Premierministre, qui menant une politique d’austérité, en contradiction avec les promesses électorales de Jacques Chirac, devient le Premier ministre le moins populaire de laVe République.
En octobre 1995, il devient le second président du RPR.
4.2 L’impact des législatives de 1997 : un parti dans la tourmente
Philippe SéguinÉlu président du Rassemblement pour la France (RPR) en juillet 1997, Philippe Séguin prononce un discours devant les cadres duparti, réunis le 25 avril 1998 au Palais des Congrès à Paris.
En avril 1999, il démissionne de la présidence du RPR et renonce àconduire la liste RPR-Démocratie libérale aux élections européennes du mois de mai suivant.Jack Guez/AFP
Le 21 avril 1997, Jacques Chirac annonce la dissolution de l’Assemblée nationale ; la droite perd les élections législatives anticipées de mai.
Le RPR obtient 16,5 p.
100 dessuffrages et 139 sièges.
Lionel Jospin est le nouveau Premier ministre de Jacques Chirac..
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