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Qu'est-ce que la science politique ?

Publié le 11/06/2012

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-La légitimité charismatique qui repose sur la croyance partagée dans le caractère extraordinaire du chef par exemple, du dirigeant, lié à la possession de qualité exceptionnelles, guerrières, oratoires, humaines, divines. Pour qu’un pouvoir soit reconnu comme légitime il faut qu’il y ai un travail d’imposition de la croyance en cette légitimité. Le pouvoir est toujours une relation sur la croyance.  

La légitimation: c’est l’ensemble des actions qui vont être entreprises par quelqu’un qui détient le pouvoir pour assoir sa légitimité. La légitimation Est-ce qui permet de rendre tolérable, acceptable voir souhaitable le pouvoir politique.  

La socialisation: La Boétie parle de l’habitude d’obéir. Mais cette expression n’a pas de sens, ce qu’il faut c’est comprendre comment cette habitude est naît. Elle s’est constituée à travers la notion de socialisation. C’est l’ensemble des mécanismes et des processus de transmission et d’incorporation des attitudes, des opinons, des valeurs et des représentations des individus. Mécanisme et processus qui ont pour finalité de permettre à ces individus de s’intégrer dans la vie sociale. A coté des comportements proscrit par le pouvoir politique, il existe toute une gamme de comportements qui sont assujettis à un système de normes définies et sanctionnées non pas par un appareil spécialisé mais par l’ensemble du corps social. Si on obéit à la politique c’est parce qu’on a intériorisé la règle, sans forcément le savoir et le vivre comme une contrainte, selon laquelle la cohésion de la société passe par l’allégeance à ce pouvoir. Il y a deux instances fondamentales qui permettent cette intériorisation: la famille et l’école. 

« a.

Difficulté et pluralité des définitionsàLes approches substantialistes: elle définissent le pouvoir par sa substance.

Le fait de posséder le pouvoir ou de le perdre.

C'est le fait d'en avoir ou pas.àLes approches institutionnalistes: ce sont celle qui cherchent à identifier le pouvoir par les institutions comme l'état ou le gouvernement.àles approches interactionnistes: elle définissent avant tout le pouvoir comme une relation sociale.Ces trois approches sont moins concurrentielles que complémentaires.

Parce que le pouvoir est à la fois un contenant, un contenu et une relation.

Il y a un pointà retenir: le pouvoir n'a d'existence réelle ou manifeste que si il s'exerce d'une manière ou d'une autre.

Le pouvoir va être identifié par sa capacité à produiredes effets.

Il ne peut y avoir de pouvoir que relationnel.

Le pouvoir suppose une relation sociale. Ce qui va distinguer le pouvoir comme type de relations sociale:-la nature de la relation qu'il met en jeu-Les modalités de cette relation-Les résultats de cette relation b.

Nature, modalités et résultatsàIl se définit par la nature de l'interaction qu'il met en jeu.

Le pouvoir est sur des individus ou groupe d'individus.

La nature du pouvoir réside dans le principed'une volonté imposée à autrui.

C'est la définition de Max Weber du pouvoir dans économies et sociétés: « Toute chance de faire triompher au sein des relationssociales sa propre volonté même contre des résistantes peut importe sur quoi repose cette chance».

Le pouvoir est manifeste dès lors qu'il impose à unindividus ou à un groupe d'individus la notion de comportement, la notion d'attitude qu'il n'aurait pas adoptée autrement.

Robert Dahl: « A exerce un pouvoirsur B dans la mesure où il obtient de B une action que ce dernier n'aurait pas effectué autrement ».

La relation de pouvoir est conditionnée par une distributioninégale des ressources entre individus que ça soit la force, l‘argent, la capacité à persuader.Le pouvoir porte potentiellement atteinte à la liberté d'autrui.

Au cœur de la relation du pouvoir émerge la question des intérêts.

Qu'il s'agisse pour le pouvoird'imposer ces propres intérêts.

Qu'il s'agisse de trancher des conflits d'intérêts existants.àLe pouvoir se caractérise aussi par les modalités de la relation.

Dans une relation de pouvoir l'imposition d'un comportement est mise en balance avec deuxchoses.

Soit avec la possibilités d'obtenir une avantage escompté: c'est le pouvoir d'influence qui repose sur la persuasion, la manipulation.

Soit avec lapossibilité de subir une sanction: c'est le pouvoir d'injonction.

Ce sont les deux grandes modalités qui définissent la relation de pouvoir.àLe pouvoir se définit enfin par les résultats de la relation de pouvoir, c'est-à-dire par l'ensemble des comportements qui sont associés à son exercice.

Qu'ilss'agissent d'une prise de décision des individus qui détiennent ce pouvoir ou des diverses modifications des comportements de ceux qui subissent ce pouvoir. B.

Qu'est-ce que le pouvoir politique?C'est l'instance détentrice de la capacité de réguler les conflits dans une société donnée.

Le pouvoir politique s'applique à une société donnée dans sonensemble.

Les décisions du pouvoir politique concernent l'ensemble des membres de cette société.Sa deuxième spécificité c'est d'être le plus fort des pouvoirs.

Ceux qui détiennent le pouvoir politique ont en effet vocation à définir les prérogatives et les limitesde tous les autres pouvoirs qui s'exercent dans la société y compris dans la sphère intime.

Par ex: en déterminant les limites de l'autorité parentale.La troisième spécificité réside dans ce qui rend possible son exercice, c'est-à-dire dans cette capacité à réguler les conflits.

Les capacités ici veulent dire que lepouvoir dispose nécessairement du pouvoir de la coercition qu'ils s'agissent de la force physique ou de la capacité à faire appliquer le droit.

Le pouvoir politiques'appuie nécessairement sur une légitimité minimale.

Il faut qu'il bénéfice d'un consentement même réduit de la par de ceux sur lesquels il s'exerce.Les formes d'incarnation du pouvoir peuvent être plus ou moins différenciée de la société, plus ou moins institutionnalisée.

Ça peut être un chef, un roi, un état,ou rien du tout.

Rien du tout parce que dans certaines sociétés, archaïques et primitives, où le pouvoir politique est tellement diffus que la premièremanifestation et essentielle manifestation par laquelle il se donne à voir, c'est son absence.

Ex: les sociétés amérindiennes: le seul pouvoir c'est de rappeler lestraditions: les chefs n'ont pas le pouvoir d'arbitrer ou d'imposer une décision c‘est le peuple qui a le pouvoir pour éviter un pouvoir centralisé. C.

Pourquoi on obéit en général au pouvoir politique? La question de l'obéissance est au fondement de l'évolution de l'humanité.Ex: extermination des juifs, Browning, Des hommes ordinaires: il n'y aurait pas eu de mise en œuvre de ce projet sans qu'un grand nombre d'individusacceptent de se plier aux ordres qu'ils recevaient.Le discours de la servitude volontaire, Etienne de la Boétie (1530-1563), 1549: « telle est la faiblesse des hommes contraints à l'obéissance ».E.

Goffman, Relations in public, 1971: Université de Colombia, les étudiants mettent à sac le bureau du directeur.

Goffman se demande comment se fait il queles être humains ne fassent plus souvent la même chose? Pourquoi le pouvoir politique tient dans l'obéissance? Quatre facteurs explicatifs, les ressources dupouvoir politique:àLa coercition: ou plus précisément la possibilité pour ceux qui exercent le pouvoir de menacer ou de faire usage de coercition pour parvenir à leurs fins.

Parcoercition il faut entendre toutes violences: violence physique mais aussi psychologique (chantage, menace de déclassement social) ou encore la menaceéconomique.Dans les rapports entre violence et pouvoir politique il y a trois choses à retenir:-Globalement lorsque le politique émerge dans une société donnée c'est pour aller contre la violence, c'est pour trouver des formes de régulations des rapportssociaux.

Cette entreprise de régulation des rapports sociaux ne fait pas pour autant disparaître la violence de ces sociétés.

Ce qui se passe en revanche c'estqu'il y a captation et monopolisation de l'usage de la violence par le pouvoir, usage qui parce qu'il est fait à des fins de cohésion sociale est instauré, défini,construit, comme le seul usage légitime.

Le pouvoir politique c'est l'instance qui possède le monopole de la violence physique légitime.- Les relations entre pouvoir politique et coercition ne sont pas, pour certains auteurs et notamment pour Pierre Clastres, automatiques et systématiques.

Ildistingue deux types de sociétés: les sociétés à pouvoir politique coercitifs qu'il identifie comme les sociétés à état, et les sociétés à pouvoir politique noncoercitifs qu'il identifie comme les sociétés sans état.

Sa thèse est discutée: Pour lui dans les sociétés sans états les conflits sont censés être régulés par la seuleparole du chef.

Le fait est que le chef, dans les sociétés archaïques, n'a pas de pouvoir.

Ce qui impose ça d'après Clastres c'est l'absence même de pouvoir.

Il ditque ce système est un système coercitifs.

Le chef n'impose pas de pouvoir parce que s'il le faisait il perdrait son titre de chef, ex: Guaranis, Paraguay, Nuer,Soudan, Kapankis (?), Nouvelle Guinée.- Généralement tout pouvoir politique qui fonctionne ou repose sur la violence ne dure pas très longtemps.

Le pouvoir politique doit disposer également d'unecertaine légitimité.La légitimité: c'est la qualité du pouvoir dont l'acceptation se fonde non pas sur la coercition comme ressource première mais sur le consentement réputé librede la population qui s'y trouve soumise.

Ce consentement à obéir peut reposer sur trois grand type de légitimité appelé types idéaux (Weber).-La légitimité traditionnelle repose sur la croyance partagée dans le caractère sacré des traditions qui fixe les règles de la vie publique et dont le détenteur dupouvoir est le dépositaire.- la légitimité légale-rationnelle qui repose sur la croyance partagée en la légalité d'un ensemble de règles écrites définissant les droits et les devoirs de chacun,gouvernant comme gouverné.-La légitimité charismatique qui repose sur la croyance partagée dans le caractère extraordinaire du chef par exemple, du dirigeant, lié à la possession dequalité exceptionnelles, guerrières, oratoires, humaines, divines.Pour qu'un pouvoir soit reconnu comme légitime il faut qu'il y ai un travail d'imposition de la croyance en cette légitimité.

Le pouvoir est toujours une relationsur la croyance.

La légitimation: c'est l'ensemble des actions qui vont être entreprises par quelqu'un qui détient le pouvoir pour assoir sa légitimité.

La légitimation Est-ce quipermet de rendre tolérable, acceptable voir souhaitable le pouvoir politique.

La socialisation: La Boétie parle de l'habitude d'obéir.

Mais cette expression n'a pas de sens, ce qu'il faut c'est comprendre comment cette habitude est naît.

Elles'est constituée à travers la notion de socialisation.

C'est l'ensemble des mécanismes et des processus de transmission et d'incorporation des attitudes, desopinons, des valeurs et des représentations des individus.

Mécanisme et processus qui ont pour finalité de permettre à ces individus de s'intégrer dans la viesociale.

A coté des comportements proscrit par le pouvoir politique, il existe toute une gamme de comportements qui sont assujettis à un système de normesdéfinies et sanctionnées non pas par un appareil spécialisé mais par l'ensemble du corps social.

Si on obéit à la politique c'est parce qu'on a intériorisé la règle,sans forcément le savoir et le vivre comme une contrainte, selon laquelle la cohésion de la société passe par l'allégeance à ce pouvoir.

Il y a deux instancesfondamentales qui permettent cette intériorisation: la famille et l'école.En conclusion, même si on a identifié quatre facteurs qui permettent de mieux comprendre l'obéissance on a surtout mis en évidence des facteurs sociologiqueset il faudrait prendre en considération d'autres facteurs, les facteurs psychologiques mis en évidence par S.

Milgram.

Début des années 60 aux États-Unis al'université de Yelle.

Il veut mettre à jour les mécanismes de l'obéissance.

Comment un individu peut agir sous une autorité.

Les cobayes de l'expérience sontpayés.

Un élève, un maître et un savant.

L'élève sous les ordres du maîtres doit devoir retenir toute une série de mots et si il fait une erreur il reçoit une. »

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