Quel bilan peut-on tirer des deux mandats de Georges W. Bush en matière de politique étrangère ?
Publié le 10/11/2012
Extrait du document
Intéressons-nous maintenant à l’image internationale que la présidence de George W. Bush a donné
des Etats-Unis.
Bien que les attentats du 11 septembre aient créé un réel mouvement de compassion envers les Etats-
Unis, leur image s’est beaucoup dégradée par la suite. En effet, la politique adoptée, mensonges du
gouvernement et actions (guerres) menées à l’étranger, était en totale opposition avec les idéaux
américains et a ainsi entraîné un regain d’anti-américanisme mondial. Il a été reproché au gouvernement
Bush d’énoncer les règles internationales pour ensuite ne pas les respecter : « faites ce que nous disons,
pas ce que nous faisons «.
Mis à part la guerre, il y a également une autre affaire qui a beaucoup touché l’opinion mondiale, celle
du Protocole de Kyoto.
«
York, puis un troisième avion percute une aile du Pentagone à Washington.
Le responsable désigné de
ces attaques est Ousama Ben Laden (chef de l’organisation Al-Qaïda) car, depuis 1996, plusieurs
attentats contre les Etats-Unis ont été mis sur pied par Al-Qaïda (attaques de bases, casernes, navires).
Ces attentats sans précédent entraînent de grands bouleversements dans la politique étrangère
américaine ainsi qu’un réel traumatisme dans les esprits.
En effet, l’Amérique se découvre vulnérable (ce
qui est nouveau) et doit adopter une autre politique, Bush ayant dorénavant trouvé son ennemi.
Il déclare
d’ailleurs le 12 septembre 2001 : « Nous avons trouvé notre mission ».
Il entend par là une croisade du
Bien contre le Mal, une lutte contre le terrorisme.
On assiste dans le même temps à une vague
de patriotisme envers l’administration Bush, ce qui remonte considérablement la popularité de ce
nouveau gouvernement.
Bush opte pour la solution proposée par le secrétaire d’Etat (Powell) et lance l’opération « Justice
infinie » contre Al-Qaïda et les Talibans, opération rebaptisée « Liberté immuable » afin de ne pas
offenser les musulmans, pour qui la justice procède d’Allah.
L’administration de Bush décide ainsi de
s’attaquer au régime islamique des talibans en Afghanistan, qui abriterait une partie des partisans de Ben
Laden et lui -même.
Sur le plan militaire, il déploie des frappes aériennes et envoie des forces spéciales
au sol.
Par la suite, après la « fin » des combats en Afghanistan (2002), Bush définit une nouvelle orientation
pour la lutte : il souhaite éradiquer les groupes terroristes qui menacent la sécurité des Etats-Unis ainsi
que leurs alliés, et empêcher coûte que coûte que les Etats-Voyous, définis comme « l’Axe du mal » car
soutenant des groupes terroristes, ne se dotent d’armes de destruction massive.
Avec cette nouvelle
doctrine de guerre préventive contre l’Irak, l’Iran et la Corée du Nord, le budget de la Défense augmente
considérablement (500 milliards de dollars par an).
C’est donc bien une révolution qui s’opère en 2002
dans la politique de ce président, politique qu’il définit dans la National Security Strate (document
expliquant les objectifs américains).
George Bush met en place une politique multilatérale et demande le
soutient de ses alliés, surtout
européens, dans l’idée de constituer une coalition internationale.
Ainsi, les Etats-Unis déclarent que les
pays du monde sont soit avec eux, soit contre eux.
Dans cette logique, l’ONU et l’OTAN sont vues
comme deux organisations qui vont à l’encontre de la guerre souhaitée par les américains.
Le 17 mars 2003, sous prétexte que le président irakien, Saddam Hussein, désobéit à une résolution
de l’ONU en continuant la production d’armes de destructions massives (qui n’ont jamais été trouvées),
les Etats-Unis le somment de quitter la présidence.
Devant son refus, ils se sentent obligés d’intervenir
par la force.
Les combats débutent le 20 mars 2003 (bombardements et offensive terrestre).
La guerre
n’est cependant pas longue, et le 1er Mai 2003, Bush annonce officiellement la fin du conflit.
Les
américains mettent en place une administration provisoire qui deviendra un gouvernement irakien le 28
juin 2004 (ce qui permet à l’Irak de retrouver sa souveraineté même si les Etats-Unis conservent des
troupes sur le terrain).
Malgré tout, la résistance ne tarde pas à se manifester, et la capture de Saddam
Hussein le 14 décembre 2003 ne change pas la donne.
Suite aux attentats meurtriers du 11 septembre, on assiste à un bouleversement de la donne
géopolitique.
Plusieurs pays décident d’aider les Etats-Unis dans leur lutte contre le terrorisme.
La Russie offre son aide aux Etats-Unis en leur permettant l’utilisation de bases russes en Ouzbékistan
et au Tadjikistan, en échange d’aides
financières.
De plus, en mai 2002, un traité de réduction des deux tiers des arsenaux nucléaires russes et
américains est signé, et un conseil OTAN/Russie est mis sur place.
Un rapprochement avec la Chine se met également en place : Pékin s’engage à collaborer avec
Washington contre le terrorisme dans le domaine du renseignement.
Avec le Pakistan, les relations sont rompues en 1998 à cause d’essais nucléaires.
Mais au final, le.
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