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Quel avenir pour la politique agricole commune ?

Publié le 04/12/2018

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En premier lieu, le coût budgétaire de la mise en œuvre de la réforme (40 milliards d’écus en 1999, soit 45 % du budget, sans compter l'incidence financière de l’intégration des pays d'Europe centrale et orientale [PECO] et de certains pays méditerranéens). Jusqu’à l’an 2000, le budget de la PAC (40 milliards d’écus) est assuré - car les dépenses sont plus facilement maîtrisables (aides directes attribuées en fonction des surfaces maximales) - mais au-delà de cette date, surtout si la conjoncture favorable des premières années ne se renouvelle pas, les risques de dépasser la ligne directrice du Fonds européen d’orientation et de garantie agricole (FEOGA) sont à prévoir. 

Lors du dernier Conseil européen des ministres de l’Agriculture à Luxembourg, la France, premier producteur et exportateur agricole européen mais aussi premier bénéficiaire de la politique agricole commune (PAC), a réagi au projet de réforme de la PAC énoncé en juillet 1997 par le président de la Commission Jacques Sauter.

 

La proposition de baisser les prix garantis aux producteurs européens de grandes cultures (céréales, principalement), de viande bovine et de lait soulève, en effet, des interrogations parmi les associations professionnelles.

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