PENSEE POLITIQUE DANS LE MONDE ARABE
Publié le 28/12/2012
Extrait du document
è
«
HASBOURGS: au niveau communautaire, il y avait plusieurs ethnies et plusieurs religions au
sein de l’Empire.
Istanbul restait à majorit é non m usulmane jusqu ’au d ébut du XX ème si ècle
(surtout au XVIII è me , lorsque les Chr étiens connaissent la mutation d émographique.
Les
Musulmans perdent alors leur majorit é car stagnent dans leur d émographie.
Ex: Syrie et
Egypte à majorit é chr étienne!!!!).
Mais à la diff érence des autres dynasties arabes (Omeyyades, Abbassides … ), tol érance
religieuse et sociale à l’é gard des communaut és chr étiennes.
Avant l ’arriv ée des Ottomans,
les X et les Juifs de l’ Orient bén éficiaient d’ une tolérance partielle qui pouvait é voluer d’un
souverain à l’ autre.
Dans l ’Empire ottoman, base pour cette stabilit é: l’ Eglise orthodoxe, d ès
le XV ème si ècle a favoris é ce cadre lorsqu’ en 1453, chute de Constantinople, changement
strat égique pour garder l ’unit é de l ’Empire .
Symbiose entre Sultan turc Ottoman sunnite ET
une Eglise orthodoxe qui b éné ficiait de ce cadre de l’ Ottomanité pour r éassurer son
hé gé monie sur l ’ensemble des chr étiens orthodoxe de Serbie, Roumanie, Syrie …
De plus, d éfense de l ’Islam chiite.
Au XVIè me siècle, conversion de la dynastie Safavide en
Iran au chiisme duo d écimant, alors qu ’adepte du Soufisme sunnite.
Le chiisme duo
dé ciment reconna ît une continuité de 12 Imams apr ès le Prophè te.
Bipolarit é entre l’ Iran safavide chiite et l’ Empire Ottoman sunnite.
ETAT NATIO N:
Pas de langue turque dans l ’Empire Ottoman, mais langue venue de l ’Asie Centrale.
80% des
termes venaient de la langue arabe ou persane.
Alphabet arabe.
La langue actuelle na ît
artificiellement dans les anné es trente: Changement de l’alphabet + adoptio n de termes
provenant des langues europ éennes + abandon de certains vocables arabes …
Rapport entre Turcs et non-Turcs: Distinction difficile (ethnies? Nationalit és tribales?).
La
particularisation des Turcs au sein de l ’Empire n ’arrive qu ’au XIXème.
Crit ère
d’ identification des Turcs de l ’Empire: l ’arm ée, avec le corps des Janissaires.
Le fait d ’avoir
une famille li ée à l’ appareil d’ Etat ou l’appareil militaire, é tait suffisant pour ê tre considéré
comme Turc.
Entre le XVème et le XVIIIè me, lors de la reprise de la dynamique des conqu êtes, il n’ y avait
pas d ’hé gé monie turque au sein de l ’Empire.
Il n ’y avait pas de r éel dé finition du terme
« turc »: l’ arm ée?
Malgr é tout, c’é tait les Europ éens qui parlait de l’ Empire Ottoman comme le « Grand Turc »
ou « la Turquie ».
Celle -ci se divisait entre Europe / Asie / Afrique (Maghreb).
Apr ès tous les efforts pour oublier ce cadre, il est bien difficile aujourd ’hui d ’en sortir.
A partir du XVIIIè me siècle , avec la faiblesse de l’ Empire (notamment caus ée par la mont ée
en force de la Russie des Romanoff qui cherche à s’é tendre vers la M éditerrané e et
Byzance), et avec la défaite écrasante de 1768 -1774, les Européens pr évoient la chute de
l’ Empire Ottoman à une date tr ès proche.
Finalement, le Califat parvient à rester j usqu’en
1924.
Parall èlement à cette d éfaite face au Russes, les consé quences de la Révolution Franç aise et
notamment de l ’exp édition de Bonaparte en Egypte comme entreprise coloniale au c œur.
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