Note de réflexion : Un rite électoral qui a une histoire
Publié le 31/10/2012
Extrait du document
«
- des cartes et graphiques ;
- des extraits de journaux ;
- des extraits d'analyses empiriques de plusieurs auteurs clés.
Synthèse
Les dirigeants politiques ou encore porte-parole qui ont émergé et se sont imposés à la tête de basse classe
sociale ont fait preuve d'imagination et de grande capacité à s'exprimer au nom et pour cette classe sociale.
Dès cet instant, ces acteurs se sont engagés dans des combats pour se maintenir leader et ce, en prouvant
qu'ils sont les porte-voix d'une masse critique d'acteurs sociaux dont ils défendent les intérêts communs.
Dans
cette lutte permanente entre protagonistes, ces entrepreneurs politiques essayaient de démontrer de diverses
manières la taille et l'étendue de ceux dont ils estiment être les représentants et ainsi donc, ils s'adonnaient de
façon continue à des campagnes de mobilisation de cet électorat.
Ce rapport de force entre socialistes a fini
par imposer au marché électoral la notion d'identité aussi bien aux potentiels représentants qu'aux représentés.
Autrement dit, la question « qui représente qui, comment et pourquoi ? » venait de faire son apparition dans la
société, notamment sur le marché électoral.
Etant donné qu'initialement et encore à cette époque du 19ème siècle, les dominants traditionnels misaient sur
le clientélisme, la stratégie des socialistes était donc de prouver qu'ils étaient les meilleurs représentants de la
masse sociale.
Plusieurs outils ont donc été développés et mis en place par ces protagonistes du socialisme : organisation de
congrès, meetings ou manifestations, mis en place de bureaux, comités, conseils, groupes, sections,
agglomérations et fédérations.
Autant de moyens qui permettent aux entrepreneurs politiques de légitimer leur
pseudo leadership ainsi que leur pseudo électorat.
Dans cette lutte de socialistes, ces protagonistes se
regroupaient sous les identités : “Blanquistes”, “allemaniste”,
“Broussistes”, “Guedistes”, pour les adhérents aux idéaux respectifs de Edouard
VAILLANT, Jean ALLEMANE, Paul BROUSSE et Jules GUESDE.
Ces désaccords et rivalités entre plusieurs
clans ou courants de pensée socialistes en est arrivé, à retenir l'attention de tous les acteurs sur l'idéologie
socialiste et faire du mot « socialisme » un porteur d'enjeux de compétition et d'appropriation individuelle ou.
»
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