non-violence (politique & socièté).
Publié le 20/05/2013
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(IRA) le statut de prisonniers politiques.
D’une manière générale, la non-violence est aujourd’hui devenue, avec ses multiples formes d’application très médiatisées (grève de la faim, boycottage, sit-in, etc.), uneméthode couramment employée dans les luttes politiques et sociales, comme en témoignent, dans des domaines très différents, les campagnes écologiques etantinucléaires de Greenpeace ou les actions spectaculaires de l’association de lutte contre le sida Act-up.
3 PRINCIPES DE LA NON-VIOLENCE
La non-violence est présentée comme la force du faible, dont le principal point d’appui est l’opinion publique ; elle vise à briser l’enchaînement de la violence en retournantle rapport de forces au détriment de celui qui est considéré comme l’agresseur.
Ainsi, la non-violence a pour ambition, si l’on se réfère au discours de ses principauxpromoteurs, de déclencher une énergie spirituelle qui oblige l’adversaire à réfléchir, à revenir sur soi, à se mettre en question.
« L’homme qui se trouve forcé de reconnaîtredevant lui-même qu’il a tort ne peut poursuivre la lutte », dit Gandhi.
Confrontés à des actions de désobéissance collective, les pouvoirs publics se trouvent le plus souvent dans l’embarras : l’action non violente, a en effet pour but d’imposerun rapport de forces qui puisse mettre ceux qui protestent en situation de faire triompher leur cause.
C’est pourquoi la non-violence, de nos jours, a tendance à quitter leterrain du symbolique pour se porter vers des formes d’action assez éloignées de l’utopie et de l’idéalisme d’un Gandhi.
Ainsi, les luttes non violentes ont notammentrecours à des pressions d’ordre économique, qui prennent souvent la forme d’un boycottage massif.
Cette non-violence active, agressive et réaliste, est sans doute lemodèle le plus répandu aujourd’hui.
Il faut enfin souligner que la non-violence trouve son terrain d’action favori dans les régimes démocratiques, où la liberté des médias et des individus est globalementrespectée, ce qui souligne que la non-violence ne peut sans doute pas être tenue pour une méthode de lutte universelle.
En effet, dans le cadre d’un régime politiqueméconnaissant les droits de l’homme, l’impossibilité de recourir à la non-violence risque toujours de faire déboucher toute forme de lutte organisée sur le terrorisme,comme le montre l’exemple de nombreux pays d’Amérique du Sud en situation d’extrême tension sociale.
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