Mondialisation et gouvernance mondiale : les enjeux
Publié le 02/09/2012
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Les crises monétaires et financières internationales comme l’instabilité des cours de change posent la question d’une nouvelle architecture monétaire et financière internationale. Diverses solutions sont préconisées : * Renforcer les règles prudentielles et la coordination des politiques économiques à travers la Banque des Règlements internationaux et du Forum pour la stabilité financière. Il s’agit de limiter les risques, de renforcer la transparence des marchés, de limiter les délits d’initiés etc * Mettre en place un système de zones cibles afin d’assurer une plus grande stabilité des taux de change. CAD que les pays se mettent d’accord sur des parités de référence et une bande de fluctuation, cela vaut surtout pour les pays industrialisés (conséquence crise de change et offensive spéculative dans les autres) * Instaurer une taxe Tobin sur les opérations de change afin de freiner les mouvements spéculatifs de capitaux mais cette dernière serait très difficile à mettre en place * Mettre en place un prêteur international en dernier ressort. Auj c’est le rôle des Banques Centrales, mais cette fonction n’est assurée pour l’instant qu’au niveau des Etats-nations. Au niveau international cette question soulève plusieurs difficultés en terme de transfert de souveraineté et d’aléa moral lié à cette intervention. Exprimé en termes humoristiques on dira que la spéculation avec prêteur en dernier ressort est du type « face je gagne, pile tu perds «
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Au dela des questions strictement environnementales, le dvp durable pose des pb politiques : Selon Laurence Tubiana ( fondatrice de l’institut de dvp durable et desRI) le dvp durable établit la nécessité à la fois de l’équité et de la démocratie car ni la raison scientifique, ni l’omniscience du marché, ni le décideur politiquepeuvent décider de choix par essence collectifs.
Il ne se décrète pas mais se négocie.
L’enjeu démographique
Les conférences internationales sur la pop et le dvp ( Bucarest 1974, Mexico 1984, Le Caire 1994) ont affirmé la nécessité d’une prise en compte des pb de pop à l‘échelle mondiale et d’une coopération en matière de pol démographique.Le débat oppose ceux qui considèrent qu’il existe , du seul fait d’une pop trop nombreuse, un risque pour l’environnement et ceux qui pensent que la surpopulationest un mythe.
Les phénomènes migratoires
A partir des 80’s les flux migratoires se sont accrus en raison de changements politiques, de troubles sociaux, de conflits armées ( ex yougoslavie, changements polen Albanie, répression des Kurdes, Conflits meurtriers au Congo, Rwanda, Soudan)Il y a également les facteurs économiques et la recherche d’un avenir meilleur.Cela suppose une coopération accrue entre pays d’origine et pays d’accueil.
La réponse aux phénomènes migratoires ne peut pas consister en la construction debarrières destinées à protéger les pays riches.
La seule solution est le dvp éco qui permettrait aux pop des pays pauvres de trouver un emploi et des moyensd’existence sur place.
Un début de réponse se trouve dans la création de l’ALENA et de la coopération euro-méditerranéenne, et dans les accords de Lomé..
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