Michel Collon - Israel, parlons-en

« péninsule arabique et son pétrole.

C’est pourquoi les américains auraient donné leur feu vert à une attaque, dite préventive, contre l’ egypte de Nasser en 1967. 26)Israel est soutenu parce que c’est le seul pilier solide des USA au Moyen Orient ? Oui.

Seul soutien de leur hégémonie au pays de l’or noir.

Et surtout lorsque le deuxieme pilier ( l’Iran du Chah) leur fait faux bon suite à la revolution islamique en 1979.

Car l arabie saoudite ne dispose pas de ressources demographiques ou militaires capables de le remplacer.

Ajoutons l appui militaire et politique que Israel a apporté a cette hégémonie americaine dans diverses regions du sud : en Afrique et en Amerique latine. 27)il faut donc dire « cherchez le pétrole ! » mais les phénomènes psychologiques jouent aussi . Il est evident que le petrole est a la base de la strategie americaine et occidentale au Moyen Orient.

Comme d’ailleurs en asie centrale et peut etre ajd en afrique.

C’est le petrole qui fondamentaleme, explique l’appui a israel en tant qu’état le plus « digne de confiance » dans la region.

( les palestininens, comme ils disent, n’ont pas de pétrole et n’ont que de l’huile d’olive) + ----  il faut tenir compte de ce sionisle chrétien influent aux USA : bcp d’américains projettent leur propre histoire sur Israel avec qui ils partagent une série de mythes : celui » des pionniers », d’un affrontement entre civilisations et sauvagerie, entre modernité et arriération.

D’une part, les immigrant blancs venues d’europe et , d’autre part, les Indiens et des arabes.

Le tout alimenté par la culture biblique 28)Apres 1948, bcp de juifs sont allés s’installer en Israel.

Mais, en depit des appels du sionisme, la majorité est restée vivre la ou elle était : en europe et partout dans le mpnde.

Pourquoi ne pas aller en Israel si ce pays est leur etat ? C’est une question à la fois psychologique et d’ordre identitaire. Il faut dire que bcp de juifs ne considerent pas israel comme « leur etat » L’existence d’israel occupe une double fonoction : ­ R a s s ur er e n c a s d e difficulté s : il y a toujour s un « refug e ».

Apre s le jud eocid e, il e st norm al qu e c ette idé e compt e. ­ Un rep er e identitaire : la qu e stion « qui s o mm e s-nou s ? » trac a s s e nombr e d e juifs, s urtout occid ent a ux e n raison du traum atism e du g e n ocid e m ais a u s si e n raison d e la diminution d e la religio sité, « l’embourg e oi s e m e nt », a s similation crois s a nt e a u mond e non-juif e nvironn a nt, m ariag e s mixte s…ici l’affirmation d’un lien av e c isr a el intervient comm e fond e m e nt d’un e identité s p e cifiqu e. E sth er Benb a s s a , s p e ci alist e du mond e juif dit , le s e ntim ent d’identité juive d’aujourd’hui tend à n e plu s s e fond er qu e s ur d e ux pilier s : la m é moire du g e n ocid e et l’etat d’isr a el. G e org e s Ben s ou s s a n, s p e ci aliste du sionism e montre qu e ch e z le s juifs d e s u s a , l’adh é sion, plu s ou moin s a u sionism e n’impliqu er p a s d’emigr er e n p al e stin e. La po s sibilité d’affirm er s a singularité d a n s un mond e ou le s juifs s o nt d e moin s e n moin s distingu é s .. »