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Makarios III

Publié le 06/04/2019

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Makarios III Prélat et homme d'Etat chypriote

 

* 13.8.1913, Ano Panagia, près de Pàfos

 

+ 3.8.1977, Nicosie

 

Archevêque depuis 1950 et chef suprême de l'Eglise orthodoxe grecque de Chypre, il prend la direction du mouvement de l'Enôsis, favorable à l'union avec la Grèce. Déporté en 1956 aux îles Seychelles, puis libéré un an plus tard, il renonce à revendiquer la réunion de Chypre avec la Grèce, conscient qu'elle menacera l'unité de l'île. En 1959, à la suite de négociations avec la Grande-Bretagne, la Grèce et la Turquie, il accepte l'indépendance de Chypre et devient le premier président de la République en 1960. Réélu en 1968 et en 1973, il doit faire face à la crise née de l'affrontement entre les communautés grecque et turque. En 1974, un coup d'Etat, commandité par les colonels grecs et fomenté par les partisans de l'Enônis, l'oblige à quitter Chypre. Il y revient après l'intervention turque et la chute des colonels, mais ne parvient pas à empêcher la partition de son pays en une zone turque et une zone grecque.

« Makarios III 1 Archeveque de rtglise grecque orthodoxe autocephale (autonome) de Chypre et ethnarque (president) de la Republique chypriote, Makarios Illest identifie avec la decolonisation de rile et sa volonte d'être rattachee Ia mere patrie grecque (Enosis).

Le combat qu'il poursuit depuis plus de trente ans en fait l'exemple meme de cette symblose des affaires politiques et religieuses, parti- culiere a Ia sphere est-mediterraneenne, que les popula- tions laicisees d'Europe occidentale ont beaucoup de peine a apprehender. 2 Mikhail Khristodoulou Mouskas nait en 1913 a Ano Panaya, ores de Paphos (cote ouest de Chypre), dans une famille paysanne.

IIetudie Ia theologie a Athenes, ou it prend part a Ia resistance pendant ('occupation alle- mande, et est ordonne pretre en 1946 sous le nom de Makarios (beni).

Etudiant a runiversite de Boston, aux Etats-Unis, ii en revient lorsqu'il est nomme eveque de Kition (1948).

II se fait des fors l'ap6tre de !Independence de Chypre, colonie de la Couronne.

En 1950, elu arche- veque de file, it oreche la resistance passive aux Ang lets qui le deportent aux Iles Seychelles en1956. Libere rennet) suivante, itne revient a Chypre qu'en 1959, a Ia suite des accords anglo-greco-turcs de Zurich et de Londres, qui permettentIa creation de la Republique independante de Chypre (dans le cadre du Commonwealth).

Mgr Makarios en est elu president la [name armee (II sera reelu en 1968 et en 1973). 3 Son objectif principal reste l'Enosis que la communaute turque de l'tle (17 p.

100 de la population) refuse.

Celle-ci se fonde sur la Constitution, elaboree a Londres, qui lui donne des avantages sans commune mesure avec son importance numerique.

La Grande-Bretagne y avait pourvu, qui voulait maintenir ses bases milltaires dans rile, en appuyant la Turquie.

En 1963, Mgr Makarios propose des amendements 8 la Constitution, auxquels s'oppose Ankara. C'est le signal de troubles sanglants qui dechirent les Makarios III 1 Archevêque de l'Église grecque orthodoxe autocéphale (autonome) de Chypre et ethnarque (président) de la République chypriote, Makarios lit est identifié avec la décolonisation de l'île et sa volonté d'être rattachée à la mère patrie grecque (Enosis).

Le combat qu'il poursuit depuis plus de trente ans en fait l'exemple même de cette symbiose des affaires politiques et religieuses, parti­ culière à la sphère est-méditerranéenne, que les popula­ tions laïcisées d'Europe occidentale ont beaucoup de peine à appréhender.

2 Mikhaïl Khristodoulou Mouskas naît en 1913 à Ano Panaya, près de Paphos (côte ouest de Chypre), dans une famille paysanne.

Il étudie la théologie à Athènes, où il prend part à la résistance pendant l'occupation alle­ mande, et est ordonné prêtre en 1946 sous le nom de Makarios (béni).

Etudiant à l'université de Boston, aux Etats-Unis, il en revient lorsqu'il est nommé évêque de Kition (1948).

II se fait dès lors l'apôtre de l'indépendance de Chypre, colonie de la Couronne.

En 1950, élu arche­ vêque de l'île, il prêche la résistance passive aux Anglais qui le déportent aux Iles Seychelles en 1956.

Libéré l'année suivante, il ne revient à Chypre qu'en 1959, à la suite des accords anglo-gréco-turcs de Zurich et de Londres, qui permettent la création de la République indépendante de Chypre (dans le cadre du Commonwealth).

Mgr Makarios en est élu président la même année (il sera réélu en 1968 et en 1973).

3 Son objectif principal reste l'Enosis que la communauté turque de l'île (17 p.

100 de la population) refuse.

Celle-ci se fonde sur la Constitution, élaborée à Londres, qui lui donne des avantages sans commune mesure avec son importance numérique.

La Grande-Bretagne y avait pourvu, qui voulait maintenir ses bases militaires dans l'île, en appuyant la Turquie.

En 1963, Mgr Makarios propose des amendements à la Constitution, auxquels s'oppose Ankara.

C'est le signal de troubles sanglants qui déchirent les. »

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