Likoud (partis politiques).

« 2 septembre par Ariel Sharon.

En février 2001, celui-ci est élu Premier ministre avec 62,5 p.

100 des voix.

Cette victoire, d’une ampleur sans précédent, ramène le Likoudau pouvoir, mais dans le cadre d’un gouvernement d’union nationale alors que les affrontements entre Israéliens et Palestiniens s’intensifient. Lors des élections législatives anticipées de janvier 2003, consécutive à la chute du gouvernement, le Likoud est le grand vainqueur du scrutin et efface son échec de 1999.Fort de 29,4 p.

100 des voix, il obtient 38 sièges (+ 19).

Ariel Sharon est reconduit dans ses fonctions de Premier ministre et forme un gouvernement composé du Likoud,du Shinouï, et de représentants de l’extrême droite (Union nationale et Parti national religieux), dans lequel Benyamin Netanyahou occupe le ministère des Finances.

Il endémissionne toutefois en août 2005 pour marquer son opposition au plan de retrait de Gaza, dont l’annonce, en novembre 2003, par Ariel Sharon, avait provoqué un tolléparmi les ultras du Likoud et entraîné la formation d’un nouveau gouvernement d’union nationale en janvier 2005.

Le désengagement de Gaza, entrepris en août 2005,provoque une rupture profonde au sein de la formation au pouvoir.

Confronté à l’opposition des « rebelles » très hostiles au retrait de Gaza, Ariel Sharon quitte le parti dontil a été l’un des fondateurs pour constituer, en novembre 2005, une nouvelle formation baptisée Kadima (« En avant » en hébreu) et positionnée au centre.

Cette scissionbouleverse le paysage politique israélien, et surtout le Likoud, divisé entre ceux qui se sentent « orphelins » d’un leader charismatique et populaire et ceux qui seréjouissent du départ d’Ariel Sharon, sous la direction duquel le parti de droite aurait perdu son identité et son intégrité (un grief à mettre en relation avec des affaires definancement occulte ayant éclaboussé Ariel Sharon et ses fils). Mené par Benyamin Netanyahou lors des élections législatives anticipées de mars 2006, le Likoud enregistre une défaite historique, avec seulement 12 sièges à la Knesset(contre 29 à Kadima).

Très affaibli par la scission d’Ariel Sharon, le parti de droite paye aussi sa politique néolibérale, qui a notamment dégradé le système de santé et luicoûte le soutien d’une partie des classes moyennes. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation.

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