Les différents partis nationaux entre 1920 et 1939 - Projet Blum-Violette
Publié le 10/04/2012
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À partir de 1920, plusieurs partis politiques algériens voient le jour. La prise de position des algériens dans la politique permettra à ces derniers de faire un pas en avant pour acquérir certaines libertés puis, même par la suite, avoir leur indépendance.
«
correspondances avec le président américain Wilson ainsi qu’avec le président
français, Hériot, dans lesquelles figurent les revendications fondamentales des
Algériens.
L’Étoile Nord-Africaine (ENA) : Fondé en France par Messali Hadj en France en
1926, ce parti indépendantiste exige l’abolition immédiate du code de l’indigénat
et une liberté de presse, d'association, de réunions de droits politiques et
syndicaux.
Enfin, il demande une indépendance totale de l’Algérie ainsi qu’un
retrait total des troupes d’occupation.
À cause de ses idées révolutionnaires,
l’Étoile Nord-Africaine est dissoute en 1929.
En 1930, l’ENA mandate Messali
pour lancer un appel à la société des nations (SDN).En 1933, l’ENA est rebaptisée
sous le nom de La Glorieuse Étoile Du Nord-Africain (GENA) .
Le nom du parti
ayant changé, les convictions et les objectifs de Messali, cependant, restent les
mêmes.
De plus il redouble d’effort pour la lutte pour l’indépendance nationale et
le respect de l’islam reste un de ses principaux principes.
Devenant de plus en
plus actif, Messali participe à de nombreuses manifestations et le 1 er novembre
1934 il est emprisonné pour propagandes antimilitaristes.
Par ce fait la glorieuse
étoile du Nord-Africain se voit elle aussi dissoute.
Mais bien vite, le parti est
reconstitué sous le nom de L’Union Nationale Des Musulmans Nord Africains en
février 1935.
La France tentera encore de l’immobiliser.
Le Front national étant
arrivé au pouvoir en France, dont Blum Léon est président, dissout définitivement
l’ENA.
Messali fonde un autre parti : le PPA.
La Fédération des Élus Musulmans Algériens : Ce parti est créé en juin 1927 par
les députés algériens élus dans l’assemblée française.
Parmi ses membres, on
retrouve le Dr.
Bendjelloul ainsi que Ferhat Abbes.
Il espère l’abrogation des lois
d’exception et une augmentation des musulmans dans les assemblées élues.
L’organe de la fédération était le journal «at taqadoum» dont Ferhat Abbas et Dr.
Bendjelloul sont les principaux rédacteurs..
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