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L'égalité comme fondement des démocraties.

Publié le 15/04/2012

Extrait du document

* L'approche de Tocqueville.

 

* La démocratie repose sur l'égalisation des conditions :

Tocqueville ( 1805-1859 ), début 19e s, voyage aux USA et observe une jeune démocratie.

Démocratie : système politique ou forme de gouvernement qui fait reposer la souveraineté sur le peuple. Organisation politique et sociale où le peuple détient le pouvoir en choisissant des représentants qui exercent cette souveraineté pour une durée limitée.

L'égalité des droits amène à l'égalité des conditions. La démocratie organise une égalité des conditions, c'est-à-dire qu'il n'y a pas de privilèges liés à la naissance. L'abolition des privilèges : égalité des droits * possibilité pour chacun d'avoir une place sociale qu'il souhaite, pour laquelle il a oeuvré ; il mérite sa place. Cependant, pas tout le monde à la même place : différence de position qui résulte de l'engagement de chacun. Elles sont donc justifiées. On observe que chacun arrive à améliorer sa position ; on n'est pas contraint de rester dans la même situation. Par conséquent, la démocratie permet l'enrichissement du peuple

« Le droit n'organise pas une parfaite égalité.

En dépit de la déclaration des droits de l'homme, il y a des lois qui constituaientdes inégalités.

L'évolution du droit tend à réduire les inégalités.

Malgré les lois, il y a toujours des inégalités entre lesfemmes.Il existe des inégalités qui peuvent être perçues comme normales ou intolérables : normales si elles sont légitimes.

Cette légitimité repose sur le droit ou la coutume.

Intolérables : lorsque la perception change, le peuple lutte contre cette inégalité ; faire disparaître cette inégalité.

Ce n'est pas parce que l'égalité est dans le droit qu'elle existe vraiment.* L'égalité des chances rendrait acceptables des inégalités économiques et sociales : l'égalité des chances c'est d'avoir accès àl'école, c'est de pouvoir postuler pour un emploi...

Même s'il y a une égalité des chances, c'est l'entreprise qui attribue lavaleur/ce que l'on vaut, et la reconnaissance de nos efforts.

On est pas tous capables de faire des efforts, certains ont desfacilités et d'autres des handicaps.Cette égalité des chances n'est pas effective même si on a un dispositif qui n'organise pas les avantages et les handicaps.

Sil'égalité des chances est effective : les inégalités de situation sont justifiées car elles dépendent du mérite.

Si elle n'est paseffective : les inégalités de situation paraîtront injustifiées, non méritées.

La lutte contre les inégalités.

* Différentes conceptions de la justice sociale.* L'économie libérale génère des inégalités justifiées et efficientes : une personne s'enrichit, les autres appauvrissent *inégalité de résultats qui résulte d'une inégalité de talent.

L'économie libérale dit que c'est une redistribution juste desrichesses, il n'y a rien à faire * le consommateur est libre d'acheter, de faire ses activités.Selon Smith, le marché est performant ; il faut le laisser s'autoréguler car il permet de dégager des gagnants même s'il y a desperdants.

C'est grâce à ces gagnants que la société progresse, que la collectivité dans son ensemble s'enrichit.

La possibilitéde s'enrichir motive les agents économiques donc les inégalités motives les agents à s'enrichir encore plus.* Quand les différences sont perçues comme injustes : 3 types de justice : commutative : elle assure l'égalité arithmétique.

On attribue une valeur identique aux produits échangés.

L'échange estjuste et défini par les échangeurs.

distributive : elle assure l'égalité proportionnelle.

S'il y en a un qui est payé plus que l'autre, c'est justifiée puisque lepremier à travailler plus que l'autre et inversement.

corrective : on cherche à corriger la façon dont les revenus primaires ont été répartis dans un temps antérieur.

Onconsidère que dans la répartition des revenus il y a des différences non justes et non satisfaisantes pour la collectivité.On propose une redistribution qui consiste à prendre aux riches pour donner aux plus pauvres.

Les perdants de l'économie libérale n'y sont pour rien : il y a un potentiel de perdu, il n'est pas tolérable * la collectivité n'apas le droit d'abandonner les siens.

De plus, ces personnes sont victimes de cette situation et ne veulent pas y être : injusteet c'est cela qui justifie la justice corrective.

* L'engagement des démocraties républicaines.* Les pouvoirs publics doivent améliorer « l'égalité des possibles » : Maurin nous dit que l'égalité des chances garantie l'accèsaux institutions et en particulier à l'école de manière égale.

Or, cela ne garantit pas un parcours de réussite identique.

Pourlui, le cadre de vie, l'entourage, le lieu d'habitation, sont des facteurs jouant favorablement défavorablement sur la réussite.Certains ont plus de possibilités que d'autres.

Ce qu'il faut améliorer, ce sont les possibilités.* La « justice comme équité » par J.Rawls : ( 1921-2002) enseignant de philosophie morale.

Il cherche à montrer que la libertéindividuelle et la justice sociale sont conciliables.

Selon lui, la justice sociale débouche sur l'équité et non l'égalité.. »

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