Le rôle de la Chine dans le conflit de la mer de Chine méridionale
Publié le 26/09/2012
Extrait du document
«
L’implication des autres pays bordant la mer de Chine du Sud
Or, les Philippines ne sont pas les seules auxquelles la Chine doit faire face dans
sa revendication de la souveraineté sur cette mer.
Les autres pays la bordant ont eux-aussi
quelque réclamation quant à leur droit d’exploitation d’un secteur de la mer.
Ceux dont
les demandes sont les plus ardentes, mis-à-part les Philippines et la Chine, sont le Viêt-
Nam et la Malaisie, Taiwan prenant souvent partie pour la «mère patrie».
La Chine, Taiwan et les pays de L’ASEAN (l’Association des nations de l’Asie du
Sud-Est), sauf l’Indonésie, qui reste hors de ce conflit, se livrent une lutte pour le contrôle
du bassin de la mer de Chine du Sud.
Chacun revendique une partie de cette mer puisque
les frontières marines ne sont pas délimitées.
La Convention des Nations Unies sur le
droit de la mer de 1982, la Convention de Montego bay, est le traité le plus important
concernant les enjeux en mer méridionale de Chine car c’est lui qui attribue aux îles de la
mer de Chine méridionale les espaces maritimes adjacents.
C’est aussi celui qui crée le
plus d’ambiguïtés et qui laisse le plus place à interprétation personnelle des pays
concernés, comme il a omis de préciser les critères de ce qui forme une île.
La convention
indique que «les rochers qui ne prêtent pas à une habitation humaine ou à une vie
économique propre n’ont pas de zone économique exclusive ni de plateau continental».
Pourtant, elle indique aussi qu’il est juste de demander l’appropriation de l’exploitation
économique d’îles si elles se trouvent dans la ZEE, dans la zone économique exclusive de
200 milles marins, ou dans l’extension du plateau continental.
Le tout porte à confusion
puisque beaucoup de pays peuvent ainsi légitimement revendiquer ces îles.
La Malaisie, en tentant de contrer le pouvoir chinois a décidé de faire front uni
contre les revendications chinoises avec le Brunei, avec lequel elle a fait la paix quant à
leurs frontières.
Les deux pays ont réglé leurs différends qui les avaient empêchés
d’exploiter du gaz et du pétrole au large des côtes il y a quelques années.
La Malaisie est
bien pressée de trouver des sources d’hydrocarbures car si elle ne réussit pas, elle devra
se tourner vers l’importation.
Elle revendique donc des territoires riches en champs
pétrolifères.
Elle détient déjà quelques îlots des Spratleys, dont Layang Layang.
Le Viêt-Nam, lui, a adopté la diplomatie militaire.
Depuis sa perte de 6 îlots des
Spratleys lors d’une altercation militaire avec des canonnières chinoises en 1988, il craint.
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