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Le rôle de la Chine dans le conflit de la mer de Chine méridionale

Publié le 26/09/2012

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Nouvelle montée du rôle pris par la Chine dans le conflit en mer de Chine méridionale Par Andreea Firanescu Publié le 19 septembre 2012 Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères chinois, Hong Lei, a exprimé son outrage en déclarant le 14 septembre que la décision du gouvernement philippin de rebaptiser une zone située en mer de Chine méridionale serait une «violation de la standardisation internationale des noms géographiques et ne sera pas acceptée par la communauté internationale«. Le 5 septembre, le président philippin Benigno Aquino a ...
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« L’implication des autres pays bordant la mer de Chine du Sud Or, les Philippines ne sont pas les seules auxquelles la Chine doit faire face dans sa revendication de la souveraineté sur cette mer.

Les autres pays la bordant ont eux-aussi quelque réclamation quant à leur droit d’exploitation d’un secteur de la mer.

Ceux dont les demandes sont les plus ardentes, mis-à-part les Philippines et la Chine, sont le Viêt- Nam et la Malaisie, Taiwan prenant souvent partie pour la «mère patrie». La Chine, Taiwan et les pays de L’ASEAN (l’Association des nations de l’Asie du Sud-Est), sauf l’Indonésie, qui reste hors de ce conflit, se livrent une lutte pour le contrôle du bassin de la mer de Chine du Sud.

Chacun revendique une partie de cette mer puisque les frontières marines ne sont pas délimitées.

La Convention des Nations Unies sur le droit de la mer de 1982, la Convention de Montego bay, est le traité le plus important concernant les enjeux en mer méridionale de Chine car c’est lui qui attribue aux îles de la mer de Chine méridionale les espaces maritimes adjacents.

C’est aussi celui qui crée le plus d’ambiguïtés et qui laisse le plus place à interprétation personnelle des pays concernés, comme il a omis de préciser les critères de ce qui forme une île.

La convention indique que «les rochers qui ne prêtent pas à une habitation humaine ou à une vie économique propre n’ont pas de zone économique exclusive ni de plateau continental».

Pourtant, elle indique aussi qu’il est juste de demander l’appropriation de l’exploitation économique d’îles si elles se trouvent dans la ZEE, dans la zone économique exclusive de 200 milles marins, ou dans l’extension du plateau continental.

Le tout porte à confusion puisque beaucoup de pays peuvent ainsi légitimement revendiquer ces îles. La Malaisie, en tentant de contrer le pouvoir chinois a décidé de faire front uni contre les revendications chinoises avec le Brunei, avec lequel elle a fait la paix quant à leurs frontières.

Les deux pays ont réglé leurs différends qui les avaient empêchés d’exploiter du gaz et du pétrole au large des côtes il y a quelques années.

La Malaisie est bien pressée de trouver des sources d’hydrocarbures car si elle ne réussit pas, elle devra se tourner vers l’importation.

Elle revendique donc des territoires riches en champs pétrolifères.

Elle détient déjà quelques îlots des Spratleys, dont Layang Layang. Le Viêt-Nam, lui, a adopté la diplomatie militaire.

Depuis sa perte de 6 îlots des Spratleys lors d’une altercation militaire avec des canonnières chinoises en 1988, il craint. »

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