Le président de la république sous la IIIème République
Publié le 02/09/2012
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Ainsi se distingue petit à petit sous les revendications Républicaines une monarchie parlementaire, une sorte de renaissance monarchique déguisée sous les aspects théoriques d’une République. Ce « monarque présidentiel « ne tire pas sa légitimité de la volonté populaire du fait que ce dernier soit choisit par l’Assemblée Nationale qui est constituée de la chambre des Députés et du Sénat. Ce qui différencie le Président du Roi c’est son absence de succession du fait de son élection. Ce fort goût monarchique prend certainement sa source du fait que l’Assemblée Nationale soit majoritairement remplie de monarchiste. La IIIème République serait elle un voile posé sur la monarchie Parlementaire qui apparaît effective ? Pour René Remond la réponse se voit affirmative, car cette République semble être une passerelle entre une Monarchie parlementaire et une réelle République. Il semble que la désignation : république soit employée comme un substitut au mot monarchie afin de ne pas effrayer le peuple capable de révolutions. Les volontés de Mac Mahon se voient ainsi réalisées indirectement par le biais de l’institutionnalisation.
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