LE NATIONALISME
Publié le 29/03/2014
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LE NATIONALISME
La pire des choses quand c'est l'idéologie d'Hitler ; le plus noble des sentiments quand il anime les résistants antihitlériens dans l'Europe occupée. Un mot ambigu, donc. Une idéologie vivante, vivace là où l'internationalisme était censé la supplanter, explosive dans les pays nés de la décolonisation.
I. — Définition et histoire
1. Une définition malaisée
Pour Ernest Renan, « une nation est l'aboutissement d'un long passé d'efforts, de sacrifices et de dévouements ; avoir des gloires communes dans le passé, une volonté commune dans le présent, avoir fait de grandes choses ensemble, vouloir en faire encore, voilà les conditions essentielles pour être un peuple « (1882).
«
IDÉOLOGIES ET RELIGIONS
2.
Depuis 1945
• Les problème s de frontière s ont réglés et la paix règne en Europe depuis 45 ans.
Un symbole : la réconciliation franco-allemande .
• Le sentiment national trouve donc moins d 'aliments.
Il est en
outre remis en question à deux niveaux : - la construction d'une Europe unie implique la nai ssance d'une conscience populaire européenne, lente toutefois à se dessiner ; - la renaissance des sentiments régionalistes (écossais, corse, basque, ..
) est un défi lancé aux vieilles nations européennes.
Que peut être aujourd'hui uri nationali sme français vivant, ouvert à l'Europe,
aux régionalismes, aux immigrés ?
• Les États-Unis semblent échapper à ces doutes : les succès élec
toraux de R.
Reagan en 1980 et 1984 attestent de la vitalité du nationalisme nord-américain .
Ill.
- Vitalité des nationalismes dans les pays
communistes
• La théorie : l'internationalisme prolétarien.
En principe, l'ins
tauration du communisme doit aboutir à l'extinction du chauvinisme
et au triomphe des sentiments fraternels entre les peuples du camp
socialiste.
• La réalité.
En fait, le nationalisme reste très vivace : en Asie, où
Chinois et Viemamiens se sont affrontés en 1979 ; en Europe de l'Est et en URSS , où la démocratisation de 1985-90 révèle la profondeur de
ces sentiments : les Baltes songent à l'indépendance ; Arméniens et
Azéris s'affrontent.
L'unité nationale yougoslave est remise en cause.
IV.
- Flamboiement des nationalismes
dans le Tiers-Monde
Dans la lutte, armée ou non, pour se libérer de la tutelle coloniale qui niait presque toujours leurs valeurs et leur histoire, les peuples du Tiers-Monde ont redécouvert ou approfondi celles-ci.
Ils ont exalté
leur religion (l'Islam par exemple), les héros nationaux (Abd-el-Kader
en Algérie,
Samory en Afrique occidentale ).
Cela n'est pas allé sans
excès, explicables dans le feu de la lutte anticoloniale, plus inquiétants
aujourd'hui (xénophobie des dirigeants libyens et iraniens
).
Les tensions
entre nations sont multiples .
Pour la majorité des peuples du Tiers Monde, le temps du nationalisme serein n'est pas encore venu..
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