L'Autriche-Hongrie et le problème des Slaves

« 1873, les députés seront nommés par les diètes provinciales rétablies par le diplôme de 1860 (anciennes diètes provinciales).

Ainsi les Autrichiens seront-ils largement avantagés par rapport aux non allemands étant donné le système des quatre curies. Pas de suffrage universel . b) Une administration germanisée Toute ascension sociale en Hongrie passait par la magyarisation, comme en Cisleithanie il y avait germanisation des élites.

Les langues des "multiples races" étaient avant le XVII elles étaient des langues de culture et d’administration.

Après, ce ne furent que des langues populaires les élites (et donc les fonctionnaires ?) ne parlaient que allemand, français ou latin. Ces postes étaient réservés aux germanophones (ligne 1) .

Mais les germanophones n’excluent pas les slaves.

Les slaves germanophones sont ceux qui ont dû s’adapter à la germanisation.

En 1882 il y avait déjà une élite tchèque depuis longtemps, mais ils apprenaient allemands donc ils pouvaient déjà avoir des postes de fonctionnaires de haut niveau. Ligne 3 « comme l’on exigeait que les fonctionnaires possédassent des titres universitaires ».

TRIALISME >> ministère Taaffe prit en 1882 des mesures très favorables aux tchèques : désormais, l’administration serait partout bilingue, même dans les cantons à majorité germanophone.

Comme les allemands se refusaient à apprendre le tchèque, langue de faible diffusion (qu’ils méprisaient bien souvent), alors que les tchèques étaient pratiquement bilingues, dès qu’ils atteignaient un certain niveau d’instruction, ce décret ouvrit les portes de l’administration à des milliers de petits bourgeois slaves.

Les germanophones étaient plus que jamais sur la défensive. c) Dénonciation d’un gouvernement manipulateur et d’une vie politique instable LA MANIPULATION DU PEUPLE DANS LES HAUTS CABINETS AUTRICHIENS : - ligne 11 « les cabinets autrichiens, composés des plus hauts fonctionnaires » : François-Joseph nomme des ministres « techniciens » originaires de la haute fonction publique, de préférence à des hommes politiques, députés au Reichsrat.

Préfère donc hommes sans conscience politique. - ligne 12 « Maintenir un équilibre de mécontentement » François-Joseph gouverne sans respecter la Constitution de 1867, et les hommes qu’il a à ses côtés entretiennent l’inégalité dans les prérogatives. L’empereur connaissait une opposition sous deux formes : les libéraux et les nationalistes.

« François- Joseph ne va cesser d’opposer nationalistes et libéraux pour les neutraliser réciproquement » (Milza et Bernstein) - ligne 6 «lorsqu’un gouvernement autrichien» différents cabinets de ministres se sont enchainés, tantôt conservateurs, tantôt libéraux (ce sont les deux partis traditionnels depuis la révolution de 1848. LA VIE POLITIQUE EST INSTABLE Suite à la naissance d'une classe ouvrière (progrès de l'économie et de l'industrie) et à la montée en puissance des mouvements nationalistes, de nouvelles forces politiques s’ajoutent aux partis traditionnels issus de la révolution de 1848 (libéraux et conservateurs) : - partis nationaux en Cisleithanie - parti de l’indépendance en Transleithanie - parti social-démocrate - parti chrétien social -mouvement pangermaniste grand-allemand (veut réunir les allemands d’Autriche et de Bohême dans un Etat national à direction prussienne).

>> Au Parlement, 24 groupes s’opposent les uns les autres et pratiquent l’obstruction ce pendant que les ministères tombent les uns après les autres : cabinet Auersperg gouvernement Potocki cabinet Hohenwart-Schaeffle cabinet Auersperg. »