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L’assassinat de Robert Kennedy

Publié le 28/03/2019

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L’assassinat de

Robert Kennedy

Le 5 juin 1968, Robert Francis Kennedy, le candidat démocrate le mieux placé pour les élections présidentielles, est victime d'un attentat. De nombreux Américains commencent à douter du bien-fondé de l'idéalisme libéral.

 

uelques heures seulement après sa victoire aux élections primaires en Californie qui viennent de le

 

désigner comme candidat démocrate aux élections présidentielles, Robert Kennedy est grièvement blessé par balles. Les coups de feu tirés sur le frère cadet du président John Kennedy, lui-même assassiné en 1963, l'atteignent tandis qu'il quitte l'hôtel Ambassador de Los Angeles. Pendant vingt heures, les médecins luttent pour sauver l'homme politique, mais en vain.

Le Palestinien Sirhan Sirhan, meurtrier de Robert Kennedy

 

Kennedy est arrivé à son hôtel peu avant minuit. Après un bref discours où il remercie ses collaborateurs de campagne pour leur soutien, il quitte la salle de danse en compagnie de ses gardes du corps, de quelques conseillers politiques et de journalistes qui veulent l'interviewer. Ils se dirigent vers la sortie des cuisines située derrière l'hôtel pour éviter l'assaut d'admirateurs enthousiastes qui veulent, où que Bob Kennedy se trouve, lui arracher cravate, boutons de manchette ou autres

1968

Les figures marquantes du clan Kennedy

 

1891-1995

 

Rose Kennedy

 

Selon les mots de John Kennedy, sa mère est « le ciment qui nous réunit tous». Cette catholique jouit d'une grande reconnaissance internationale. Le patriarche de ce clan puissant de Brookline, Massachusetts, est son époux Joseph Kennedy. Ce riche banquier d'origine irlandaise nourrit pour ses neuf enfants des projets ambitieux. Il veut que le maximum d'entre eux fasse carrière dans la politique.

kennedy

« laquelle aussi bien Robert que John Kennedy ont entretenu d'étroites relations.

Les thèses de conspiration autour de la mort de Robert Kennedy ne sont cependant pas aussi tenaces que dans le cas de celle de son frère.

Les Américains se posent plutôt des questions sur le potentiel de violence dont est porteur leur pays, dans un contexte qui a vu se dérouler quelques semaines auparavant l'assassinat de Martin Luther King, défenseur des droits civiques et prix Nobel de la paix.

Le dramaturge Arthur Miller écrit : «Comme l'Amérique est porteuse de promesses bien plus grandes que n'importe quel autre pays, des résult ats bien meilleurs sont escomptés.

Entre la promesse et sa non-réalisation, l'homme prend les armes.

Seule la justice peut sur­ monter le cauchemar.

Il tient à nous de maintenir le rêve américain.» Edward, le troisième frère Kennedy, renoncera à la présidence quelques années plus tard.

les figures marquantes du clan Kennedy 1891-1995 Rose Kennedy Selon les mots de John Kennedy, sa mère est «le ciment qui nous réunit tous)).

Cette catholique jouit d'une grande reconnaissance inter­ nationale.

Le patriarche de ce clan puissant de Brookline, Massachusetts, est son époux Joseph Kennedy.

Ce riche banquier d'origine irlandaise nourrit pour ses neuf enfants des projets ambitieux.

Il veut que le maximum d'entre eux fasse carrière dans la 1968 politique.

Rose Kennedy 1917-1963 John Kennedy En 1960, John Kennedy, candidat du parti démocrate, remporte la victoire aux élec­ tions présidentielles face au républicain Richard Nixon.

Le premier président catholique des Ëtats-Unis, qui est aussi jusqu'alors le plus jeune, séduit essentiellement la jeunesse grâce à ses idées social es, politiques et économiques.

Kennedy de­ vient la figure emblémati­ que, proposant un nouvel avenir.

Ses obje ctifs sont notamment la réforme du système éducatif ainsi que de nouvelles lois pour une sécu­ rité sociale et une assurance mal adie.

Après la crise de Cuba en 1962, Kennedy s'efforce de calmer la guerre froide, avant d'être abattu en 1963 à Dallas.

Né en 1932 Edward Kennedy Le plus jeune des trois frères Kennedy est élu sénateur du Massachusetts en 1962, poste laissé vacant par son frère John élu président des Ëtats­ Unis.

Après la mort de Robert, il devient le chef du clan Kennedy et se fait élire en 1969 leader adjoint au chef du groupe démocrate au Sénat.

À la suite d'un acci­ dent de voiture à Chappa­ quiddick, dans le Massachu­ setts, où sa secrétaire trouve la mort, sa carrière politique est brisée.

Il doit renoncer à se présenter aux élections présidentielles de 1970.

Il garde cependant son siège de sénateur du Massachusetts.

À la convention démocrate de 1980, sa candidature échoue devant celle du président Jimmy Carter pour l'inves­ titure du parti.

Edward M.

Kennedy. »

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