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L'affaire Rainbow Warrior

Publié le 27/03/2019

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L'affaire Rainbow

Warrior

Avec le sabotage du Rainbow Warrior, la France montre sa résolution inébranlable de continuer sa politique d'essais nucléaires en Polynésie. Cette action, condamnée dans le monde entier, coûte la vie à un homme.

 

Peu avant minuit le 10 juillet 1985, la salle des machines du Rainbow Warrior, dans le port d'Auckland (Nouvelle-Zélande), est ébranlée par l'explosion d'une bombe placée sous la coque. L'eau pénètre par un trou béant ; le navire de Greenpeace coule. Fernando Pereira, un photographe portugais, court sous le pont pour sauver ses appareils. Une deuxième bombe explose alors à proximité de l'hélice, tuant Pereira sur le coup.

Le ministre de la Défense Charles Hernu doit quitter ses fonctions, en 1985.

 

Le Rainbow Warrior doit conduire une flotte de sept navires de Greenpeace vers l'atoll de Mururoa, pour protester contre les essais nucléaires français. Les écologistes ne cachent pas leurs intentions. Le président Mitterrand est informé par télégramme. Pour les Français, qui ont infiltré Green-peace, il est clair que le mouvement indépendantiste polynésien veut se joindre aux protestations.

 

Des contre-mesures énergiques sont adoptées. Trois unités d'agents secrets pénètrent en Nouvelle-Zélande. La première est composée de trois hommes : Gérald Andriès, Jean-Michel Bartelo et Roland

Verge. À bord se trouve également Xavier Maniguet, un spécialiste du traitement des accidents de plongée. Leur mission consiste à introduire en Nouvelle-Zélande des explosifs, du matériel de plongée et un canot pneumatique.

« En septe mbre, la Franc e adme t sa respo nsabil ité.

Charle s Hernu, minis­ tre de la Défense dém ission ne, l'amir al Pier re Laco ste, chef des services secrets, est limogé.

Prieur et Mafar t passent en jugement le 4 nov embre 1985 à Auckl and.

Les deux agents se rec onnaissent coupable s d'hom icide volon taire et de dét érior ation délib érée.

Pour le pr emier chef d'accusa tion, ils sont condam nés à dix ans de prison, et à sept pour le sec ond.

À la suite du jugemen t, la France applique des sanc tions commer ciales à l'enc ontre de la Nouvelle-Zélande.

En juil let 19 86, les faux époux Turenge sont libérés mais assigné s à ré sidence pour trois ans sur l'atoll fra nçais de Hao.

En fait.

Dom inique Prieur , encei nte, revien t en France le 6 mai 1987 et le command ant Mafar t en décembre 1987.

La Nouv elle-Zélande obtient 9 milli ons de dollar s, et la levée des sanctions commercia les.

Plus tard, la France payera 8,1 mil lions de dollars de dédom magemen t à Green peace.

Les organisations pour la défense de renvironnement 1952 OPRA La commission internatio nale de protection de la région des Alpes est créée à Vaduz, capitale du Liech tenste in.

Cette organis ation, qui comp te en tout 3,5 millions de mem bres, pri ncipalement origi naires des États alpins, s' emploie à protéger la région des Alpes , et à préserver l'espace vital des animaux et des plantes.

Dans la rédaction de la convention des Alpes en 19 91, la CIPRA possède un statut d'observateur.

1961 WWF Le World Widlife Fund est fondé à Gland en Suisse, et compte, au milie u des années 90, des associ ations de mem bres dans 23 États.

Le WWF, présidé par le prin ce Philip de Gran de-Bretag ne, s'emploie en particulier à de s projets qui doiv ent assu rer l' espace vital naturel des anim aux et des plantes.

1971 Greenpeac e Après sa création à Vancouver, l'or ganis ation s'engage dans le monde entier pour la protec tion de l'envi ronne­ ment.

De spectac ulaires actions de protestation sont sur tout dirigées contre la pol lution maritime et les essais nucléa ires.

L'organis ation com pte 900 salarié s, 24 bu­ reaux dans 24 pays et environ 5 milli ons de sympathisants.

1972 UNEP Le progra mme des Nations un ies pour l'envir onnem ent est fondé à Nairobi (Kenya).

Cette organisation filiale de l'ONU compte au milieu des an nées 90 58 États membres.

Ils se sont donné s pour but de mieux coordonner au niveau in ternat ional les mesures écologiques indispensables, et de renforcer la consc ience mond iale de protection de la nature.

1982 Robin-des-Bois Fondée à Brême, cette orga nisation forte de 3 000 membr es est purement al lemande.

Elle se bat pour la pr otection des forêts et la dénonciation des causes .de leur destruction.

19 85 Alpenkonvention La Ccmvention Alpine La Convenzione Alpina Alpska konvenc:ija Symbole de la convention des Alpes Une action du WWF à Rome, en 1992 L'engagement de Greenpeace pour la protection des mers, en 199 1 La protestati on de RotJin.deS,8ols coniJe la vente de bois tropical à Hambourg.

en t992 123. »

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