L'absentéisme Électoral
Publié le 11/11/2012
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jeunes d'aller voter. Dans cette ville, la participation a chuté de 26 points par rapport à 2004 «. Le
phénomène de ghettoïsation amplifie l’abstentionnisme car durant toute la période de leur mandats les
élus laisse ces quartiers de coté et demande aux habitants qui se sentent délaisser de voter aux élections
ce qui est évidemment non compatible. Cette non crédibilité des acteurs politiques dans certains quartiers
fait qu’ils sont remplacés en termes d’influence par d’autres personnes comme des responsables
associatifs ou religieux, « des grands frères « ou bien par des rappeurs. Ces personnes possèdent plus
de crédit auprès des habitants que les hommes politique. Ils sont une alternative trouvée par certains
quartiers pour se faire entendre au niveau nationale. Il y a une véritable cassure entre le monde politique
et les habitants des quartiers sensibles.
Le second texte est une interview de deux chercheurs en science politique, Jean Yves Dormagen et
Céline Braconnier
«
jeunes d'aller voter.
Dans cette ville, la participation a chuté de 26 points par rapport à 2004 ».
Le
phénomène de ghettoïsation amplifie l’abstentionnisme car durant toute la période de leur mandats les
élus laisse ces quartiers de coté et demande aux habitants qui se sentent délaisser de voter aux élections
ce qui est évidemment non compatible.
Cette non crédibilité des acteurs politiques dans certains quartiers
fait qu’ils sont remplacés en termes d’influence par d’autres personnes comme des responsables
associatifs ou religieux, « des grands frères » ou bien par des rappeurs.
Ces personnes possèdent plus
de crédit auprès des habitants que les hommes politique.
Ils sont une alternative trouvée par certains
quartiers pour se faire entendre au niveau nationale.
Il y a une véritable cassure entre le monde politique
et les habitants des quartiers sensibles.
Le second texte est une interview de deux chercheurs en science politique, Jean Yves Dormagen et
Céline Braconnier
dont les propos ont été recueillis par le journaliste Luc Bronner journaliste au monde et auteur du premier
texte étudié.
Dans ce texte Mr Dormagen et Céline Braconnier insiste sur le caractère nationale de
l’abstention.
En effet dans toutes les grandes villes française le pourcentage de participation entre les
quartiers aisés et populaire est toujours important « Il y a pratiquement trente points d’écart entre les
bureaux de vote ou l’abstention est la plus élevé [.
.
.] et ceux ou elle est la plus basse ».
Les résultats les
plus bas étant toujours enregistrés dans « les grands ensemble ou les zones urbaines sensibles ».
En
effet selon le texte les populations de ces quartiers n’ont plus confiance en la politique et s’en méfie, c’est
pour cela qu’une grande partie ne vote pas ou ne sont même pas inscrit sur les listes électorales.
Cette
perte de confiance est due au phénomène de ghettoïsation que subissent certains quartiers ainsi qu’au
phénomène de ségrégation sociale dont les habitants sont victimes.
De plus la jeunesse (18 -35 ans) est
la principale concernée par l’abstention « c'est la jeunesse
Populaire qui est la plus démobilisée » et semble se détourner de plus en plus de la politique.
Cependant
l’abstentionnisme n’est pas qu’un simple rejet ou désintéressement de la politique.
Certaine personnes ne
s’implique
absolument pas dans la vie politique jusqu’au point de ne faire aucune différence entre les différents
courants politique car ils sont complètement ignorant du jeu politique français.
Par conséquent qu’il vote
ou ne vote pas cela pose un problème de légitimité pour les élus car soient ils sont élus par des
personnes n’ayant aucuns idées de ses engagements, soit le pourcentage d’abstention décrédibilise
l’élection et donc le responsable est élu sans tenir compte d’une partie de la population « Le corps
électoral actif devient de moins en moins représentatif du corps citoyen.
Cal l’abstention est porteuse
d’une logique censitaire, qui conduit à faire désigner les gouvernements par la partie de l'électorat la plus
protégée et la plus âgée ».
La seul exception est la présidentielle de 2007 qui avait attirée une grande
partie de la jeunesse aux urnes mais depuis cette élections la participation est constamment en
baisse « dès les législatives de 2007, puis pour les municipales de 2008, les européennes de 2009 et les
régionales de 2010 où l’on a chaque fois, battu un record d'abstention ».
Bien que la participation
nationale soit en baisse, on remarque que c’est dans les zones sensibles que les taux de participations
sont les plus faible, cela est du au phénomène de ghettoïsation et de ségrégation sociale mais aussi à
une
sorte d’enfermement de ces quartiers qui vivent quelque fois en autarcie selon leurs propres règles.
Le troisième texte est l’œuvre de Daniel Gaxie et est extrait de son livre « Le cens caché.
Inégalité
culturelle et ségrégation politique ».
Pour Daniel Gaxie l’abstentionnisme n’est pas un phénomène
aléatoire, il est constant et il y a des causes.
En effet pour Daniel Gaxie un certains nombre de personnes
votent constamment et d’autres ne votent pratiquement jamais voire pas du tout «
La probabilité pour un individu de voter à une élection est, en effet étroitement liée à la régularité de sa.
»
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