La réduction du temps de travail

Jacques Chirac, mais aussi la CFDT l'avaient annoncé : l’année 1996 allait être celle de la réduction du temps de travail. Cette question a quoi qu'il en soit fait l’objet d’une loi, dite loi de Robien, du nom de son auteur. Auprès des entreprises, les dispositions de celle-ci ont eu un succès beaucoup plus notoire que n'en avaient eu la loi quinquennale sur l'emploi, en 1993, ou les négociations de branches engagées apres l'accord professionnel du 31 octobre 1995 relatif à la réduction du temps de travail.

En 1993, un amendement à la loi quinquennale prévoyait des exonérations de cotisations pour les sociétés où le temps de travail avait diminué de 15 %, et qui avaient embauché 10 % de salariés supplémentaires : 

Après être passée au cours du XXe siècle de 48 à 40, puis à 39 heures hebdomadaires,

la durée du temps de travail devra-t-elle encore baisser en France si l'on veut sauver, sinon recréer des emplois ?

Les partisans des 35, voire des 32 heures, sont nombreux.

Leurs adversaires aussi... Mais, même parmi ces derniers, et face à un retour de croissance qui « joue l'artésienne », l'idée de la « réduction du temps de travail » commence à faire son chemin. Reste à savoir ce que donneront les diverses formules actuellement à l'essai, et si l'on peut aller plus loin.