La recherche de l'égalité des chances entraîne-t-elle nécessairement une réduction des inégalités ?

« en France, la fin des phénomènes d'hérédité sociale (doc 1).

ème 2) L'école : des valeurs gratuité… l'école de la 3 république.

Une fonction de l'école ascenseur socialsource de mobilité 3) Un principe la méritocratie récompense chacun selon son mérite, ce qui élimine le poids de l'origine sociale dans la destinée sociale desindividus.

L'égalité des chances une condition à la réduction des inégalités B) … à l'origine de la baisse des inégalités 1) La démocratisation du système scolaire (doc2).

Depuis les années 70 une réalité.

Une démocratisation quantitative selon F Dubet.

La massification de l'école, 70,9 % des élèves en 2003 ont un niveau bac contre28 % en 1970.

2) Des inégalités sociales en baisse jusqu'au milieu des années 80 : (doc 4).

L'espérance de vie pour l'ensemble de la population : des progrès(arguments tableau et données), Des inégalités hommes femmes qui s'affaiblissent (TD) 3) Des inégalités économiques qui se réduisent aussi : répartition des niveaux de vie plus égalitaire : l'écart inter décile diminue d'un point entre 1970 et 1979(données tableau) Si l'égalité des chances a permis la réduction des inégalités, il est néanmoins difficile de concilier cet idéal avec une réalité : de plus en plusd'inégalités.ème 2 Partie : Égalité des chances et inégalités qui persistent : L'égalité des chances trouve ses limites face au maintien des inégalités sociales.

A) Des inégalités difficilement compatibles avec l'égalité des chances 1) Le poids del'origine sociale dans la réussite scolaire : ascenseur social en panne.

Un système scolaire inégalitaire : les analyses de P Bourdieu en termes de reproduction socialerôle du capital culturel.

Le analyses en termes d'inégalité des chances R Boudon : stratégie des acteurs et milieu d'origine (doc 5 et tableau) 2) Des inégalitéssocioculturelles qui persistent et s'accroissent (doc 4) des inégalités face à la mort 3) Des inégalités économiques : (doc 3) la réduction de l'écart inter décile plus lentedepuis les 1984 (données et tableau).

Et de nouvelles inégalités face à l'emploi au logement.

B) De l'égalité des chances à la discrimination positive ? 1) Remise encause du principe méritocratique qui légitime les inégalités sociales : la compétition est elle juste ? F Dubet.

2) « L'égalité des possibles » E Maurin, besoin d'aides etde protection sociale pour réduire des inégalités socio économiques et non pas une nouvelle réforme de l'école.

(doc 5) 3) La discrimination positive un moyen deredonner sens à l'égalité des chances ? (doc 6) IEP de paris depuis 2001.

Mais des limites également, une justification des inégalités.

L'égalité des chances se heurteau maintien d'inégalités sociales et économiques, un idéal qui peine à se réaliser.

Introduction 1) Des sociétés démocratiques mais des inégalités (les scandales des «bonus »), Si toutes les différences ne sont pas des inégalités, nos sociétés ont des difficultés à concilier un idéal démocratique inscrit dans la déclaration universelledes droits de l'homme et du citoyen et des inégalités cumulatives qui s'exacerbent depuis les années 80.

2) Définition des termes du sujet, reformulation 3)Problématique 4) Plan Conclusion : Bilan : les sociétés démocratiques vivent avec un paradoxe : un idéal l'égalité dont l'égalité des chances et un élément tandis que subsistent desinégalités.

L'idéal égalitaire est aussi un choix de société, l'école républicaine à travers l'égalité des chances méritocratiques joue un rôle central pour la France carelle doit permettre la réduction des inégalités, Pourtant, cette conception de la justice sociale ne conduit pas nécessairement à la réduction les inégalités compte tenudes inégalités qui s'accentuent aujourd'hui.

Selon cette conception, les positions ne doivent pas être données à la naissance pourtant les inégalités se cumulent et seconcentrent sur des groupes sociaux.

L'égalité des chances peine à se réaliser quand les inégalités socio économiques sont au départ très importantes de plus pourd'autres le principe méritocratique revient à légitimer des inégalités sociales dans une logique où la compétition est injuste au départ.

Ouverture : Difficile deconcilier justice sociale et inégalités dans les sociétés démocratiques, il est pourtant nécessaire de réduire ces inégalités qui deviennent insupportables au fur et àmesure que l'égalité progresse et qui sont souvent à l'origine de la fragilisation du lien sociale et des conflits qui menacent la cohésion sociale. S Arnaudin, Professeure de SES, Lycée Français de Djibouti.. »