La politique étrangère de la Russie : repli et offensive
Publié le 04/12/2018
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Depuis 1991, se posant tour à tour en membre de la communauté des Etats démocratiques et en héritière de l’Empire soviétique, la Russie, qui dispose du siège de l'ex-URSS au Conseil de sécurité des Nations unies, a dû composer avec la fin de la guerre froide et définir son intérêt national.
Après cinq années de tergiversations et de revirements, Moscou est enfin parvenu à se forger une nouvelle diplomatie, sans pour autant avoir retrouvé son statut de grande puissance.
EVGENI PRIMAKOV
Né en 1929, à Kiev, docteur en histoire, spécialiste du Moyen-Orient, Primakov a mené une double carrière de chercheur et de journaliste, avant de se lancer dans la politique durant la perestroïka. Proche conseiller de Gorbatchev, il dirigea ensuite les services de renseignement russes de 1991 à 1996, date à laquelle il succéda à Andreï Kozyrev au ministère des Affaires étrangères. Membre du PCUS à partir 1959, il appartient à cette génération réformiste, les chestidesiatniki, qui a évolué dans le contexte du dégel khrouchtché-vien, et apparaît comme un technocrate compétent, qui a su donner à la diplomatie russe la stabilité et le professionnalisme qui lui faisaient défaut.
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- Nesselrode (Karl Robert , comte von ), 1780-1862, né à Lisbonne, diplomate russe d'origine allemande, qui représenta la Russie au congrès de Vienne et qui dirigea la politique extérieure de l'Empire russe entre 1816 et 1856.
- Kouïbychev Valerian Vladimirovitch, 1888-1935, né à Omsk (Russie), homme politique soviétique.
- Jdanov Andreï Aleksandrovitch, 1896-1948, né à Tver (Russie), homme politique soviétique.
- VI LE MONDIALISTE Louis Napoléon a voulu mettre la politique étrangère de la France au service de l'idée qu'il se faisait de l'organisation et de l'évolution du monde.